Portfolio | Worlds 2023 – XCO : la bataille des as
Par Adrien Protano -
C’est sur un tout nouveau parcours au sein de Glentress, le trail center bien connu situé dans la Tweed Valley en Écosse, que se sont déroulés les championnats du monde 2023 de cross-country. L’épreuve reine a été le théâtre de multiples surprises… Si Pauline Ferrand-Prévot et Loana Lecomte ont survolé la course et ont réussi à signer un doublé chez les femmes, la course masculine a été plus disputée entre Tom Pidcock, Nino Schurter, Victor Koretzky ou bien encore Sam Gaze ! On vous raconte :
Après de multiples épreuves tout au long de la semaine (voir tous nos articles sur les Worlds 2023), Glentress accueillait ce samedi l’épreuve reine et tant attendue : le cross-country olympique Élites. Pour cette dernière journée consacrée au VTT lors de ces supers-mondiaux du cyclisme, météo écossaise oblige, la pluie s’est invitée afin de chambouler les habitudes des pilotes qui se sont entrainés sur un circuit relativement sec durant toute la semaine.
Femmes : les Françaises au-dessus de la mêlée
Reine des grands championnats et championne du monde sortante, Pauline Ferrand-Prévot s’est déjà offert une médaille sur ce tout nouveau parcours de Glentress, le trail center bien connu au cœur de la Tweed Valley… C’est donc tout sourire et sous le statut de favorite que la Française aborde cette épreuve.
Favorite certes, mais pas seule pour autant ! Dans son ombre, sa compatriote Loana Lecomte semble bien décidée à monter sur le podium après avoir fait l’impasse sur l’épreuve du Short Track le jeudi. Sans oublier Puck Pieterse, victorieuse sur trois des quatre manches de coupe du monde cette saison et championne d’Europe en titre. La jeune Néerlandaise de 21 ans seulement a démontré en ce début de saison qu’elle était tout à fait en mesure d’être une candidate sérieuse au titre.
Parmi celles qu’il faut garder à l’oeil en tant qu’outsiders, on notera la championne du monde 2021, Evie Richards, qui court aujourd’hui à domicile et à qui le circuit semble convenir puisque l’athlète du Trek Factory Racing est montée sur la troisième marche du podium lors du XCC deux jours auparavant.
Au rang des absentes, Jenny Rissveds est contrainte de faire l’impasse suite à une chute lors des entraînements qui a entraîné une commotion cérébrale, tandis que Laura Stigger, malade, ne prendra également pas le départ. Anne Terpstra avait également annoncé son absence sur ces championnats du monde en début de semaine suite à des difficultés de récupération des dernières semaines de compétition et d’entraînements.
C’est parti pour 7 tours de course à la poursuite de ce tant désiré maillot irisé, mais également pour jouer ses cartes dans la sélection olympique qui approche à grand pas. Si Jolanda Neff, Puck Pieterse et Martina Berta signent le meilleur départ, c’est Loana Lecomte qui prend ensuite rapidement les commandes des opérations.
La pilote du Canyon CLLCTV aime dominer la course et imposer son rythme en tête, c’est comme cela qu’elle a dominé la saison 2021, et elle ne s’en prive pas en ce début de course avec une allure extrêmement rapide.
Derrière, un groupe de poursuivante s’organise rapidement avec Evie Richards, Puck Pieterse, Alessandra Keller et Martina Berta. La pilote italienne semble en forme, surtout après sa mise en confiance sur la dernière manche de coupe du monde de Val di Sole où elle finit deuxième au terme d’une course solide.
Comme à son habitude sur les manches de coupe du monde, ainsi que sur le XCC de jeudi soir, Pauline Ferrand-Prévot prend un départ que l’on pourrait qualifier de « tout en douceur », voire même d’un peu lent puisqu’elle pointe en 12e position à la fin de la Start-loop.
Mais une autre caractéristique habituelle de la pilote Ineos Grenadier est sa facilité à remonter de place en place au sein du peloton. Après avoir rapidement rallié le groupe de chasse, Pauline Ferrand-Prévot se lance à la poursuite de la tête de course et de sa coéquipière Loana Lecomte.
La machine est lancée, qui va bien pouvoir l’arrêter ? Revenue sur Loana Lecomte, la championne du monde en titre continue sur son rythme et distance Loana Lecomte quelques virages à peine après l’avoir rejointe. Quel scénario de rêve pour la France, qui voit ses deux athlètes favorites en première et deuxième position après moins d’un quart d’heure de course.
Scénario de rêve pour la France mais peut-être pas pour Loana Lecomte, qui se voit rapidement distancée par sa compatriote. 5 secondes, 10 secondes, 15 secondes… les écarts se creusent rapidement entre les deux Françaises. Pauline Ferrand-Prévot semble tout simplement sur une autre planète, en plus d’être sur un nouveau vélo (lire : Spyshot | Un Pinarello semi-rigide aux championnats du monde).
Mais en regardant les chronos, on se rend compte que Loana Lecomte creuse également l’écart avec ses plus proches poursuivantes, Evie Richards, Puck Pieterse et Alessandra Keller. À quatre tours de l’arrivée, Loana Lecomte affiche un retard de 28 secondes sur sa compatriote mais une avance de plus de 45 secondes sur le groupe de poursuivantes. Les deux françaises sont simplement toutes les deux au-dessus de la mêlée aujourd’hui et, pour le suspense, on repassera…
Mais c’était sans compter sur le retour de l’Autrichienne Mona Mitterwallner sur le duo Pieterse-Keller, en bataille pour la dernière marche du podium à deux tours de la fin. Sacrée championne du monde de XC Marathon le week-end dernier (voir Worlds 2023 | XC Marathon : Avancini et Mitterwallner en maillot irisé), la pilote du Cannondale Factory Racing maintient un rythme effréné en cette fin de course et met la pression sur ses adversaires.
Dans une tentative de contre face au retour de Mona Mitterwallner, Alessandra Keller change de rythme pour lui compliquer la tâche. Malheureusement pour elle, la pilote suisse va se faire avoir à son propre jeu et voit Pieterse lui filer sous le nez, suivie de peu par Mona Mitterwallner.
C’est donc à un duel de pilotes surclassées que l’on va assister dans la bataille à la médaille de bronze. En effet, tant Puck Pieterse que Mona Mitterwallner devraient normalement concourir dans la catégorie Espoirs en raison de leur âge (21 ans) mais elles ont choisi de rouler au sein de la catégorie Élites en vue des Jeux Olympiques. La prochaine génération semble être déjà là, et même en avance…
Quadruple championne du monde en 2022 (XCC, XCO, marathon et gravel), Pauline Ferrand-Prévot réussit à nouveau le doublé XCC-XCO sur ce circuit de Glentress et remporte ainsi son 15e titre de championne du monde, toutes disciplines confondues.
Cette joie va rapidement être partagée avec sa compatriote Loana Lecomte qui se présente sur la ligne d’arrivée en deuxième position, ainsi qu’avec tout le clan français qui célèbre la 42e médaille pour la France sur ces super-mondiaux du cyclisme 2023.
Dans le duel à la médaille de bronze, la Néerlandaise Puck Pieterse réussit à prendre l’ascendant sur Mona Mitterwallner dans le dernier tour et file vers la ligne d’arrivée.
Puck Pieterse prend ainsi la troisième place pour ses premiers mondiaux chez les Elites, après une médaille d’argent sur l’épreuve du Short Track plus tôt dans la semaine. Quant à la France, elle réalise un nouveau doublé sur le XCO, comme en 2022 aux Gets.
Alessandra Keller (ici en photo) termine 5e, juste derrière Mona Mitterwallner qui finit au pied du podium. L’Autrichienne avouera à l’arrivée être épuisée par sa remontée sur le groupe de poursuivantes, et on comprend pourquoi au vu du déroulé de la course et des écarts que la pilote a réussi à combler dans cette dernière demi-heure.
Derrière, Evie Richards termine 6e à domicile, suivie de Martina Berta (7e), Gwendalyn Gibson (8e), Jolanda Neff (9e) et Savilia Blunk (10e), pour qui c’est le meilleur résultat sur un championnat du monde Elites.
Journée moins bonne par contre pour pour Léna Gérault, aux portes du top 10 en première partie de course, mais victime d’une crevaison à deux reprises et qui doit finalement se contenter d’une 28e place (juste devant Kate Courtney). Week-end difficile également pour Emeline Detilleux, contrainte à l’abandon dès le troisième tour, suite à une blessure à la main survenue durant les reconnaissances.
Hommes : Tom Pidcock ou Nino Schurter ?
Sur la grille de départ, en première ligne, on aperçoit de nombreux visages connus et habituels des manches de coupe du monde : le champion en titre et légende Nino Schurter, le champion d’Europe Vlad Dascalu, Jordan Sarrou,…
Comme si cela n’était pas suffisant, quelques noms bien connus passés définitivement ou temporairement sur la route faisaient leur retour sur le VTT le temps d’un week-end aux cotés des ténors de la discipline, dont notamment Tom Pidcock, Mathieu van der Poel, ou encore Peter Sagan.
Ce retour de routiers sur une épreuve VTT a malheureusement été entaché par une décision litigieuse de l’UCI
Ce retour de routiers sur une épreuve VTT a malheureusement été entaché par une polémique créé par une décision litigieuse de l’UCI quant au règlement et au placement sur la grille de départ. La fédération internationale a en effet décidé de changer les règles définissant les positions de départ à peine plus de 24 h avant la course afin d’avantager sensiblement Mathieu van der Poel (voir Worlds 2023 | L’UCI change les règles en cours de jeu, les pilotes s’insurgent), le nouveau champion du monde sur route, ainsi que Peter Sagan. Pour en savoir davantage sur les conséquences de ce changement de règle sur la grille de départ, nous vous invitons à lire notre premier article résumant la course des hommes : Worlds 2023 | XCO Hommes : Pidcock encore trop fort.
Malgré la polémique et la grogne des coureurs, place à la course et aux explications à la pédale. C’est parti pour 8 tours sur ce parcours de 3,5 km de long pour 145 m de dénivelé. S’il ne s’agit pas du circuit le plus technique ni le plus raide, on a pu voir avec la course femmes que celui-ci donnait lieu à des courses rapides et que des retours en force étaient envisageables. N’est-ce pas Mona Mitterwallner ?
Après un excellent départ, Jordan Sarrou emmène la joyeuse troupe dans sa roue, suivi de près par Nino Schurter, Alan Haterley, Lucas Braidot mais également le Belge Pierre de Froidmont ou encore l’Allemand Luca Schwarzbauer…
On retrouve aussi un certain Mathieu van der Poel… qui mettra fin assez rapidement à toute la polémique qui avait précédé son retour sur une épreuve VTT. Le champion du monde sur route perd l’avant dans le dernier virage de la start-loop, après moins de 5 minutes de course, et chute lourdement. La course s’arrêtera là pour le Néerlandais, touché au genou. Tout ça pour ça, est-on tenté de dire…
Mais le train ne s’arrête jamais et un trio semble déjà se détacher en tête de course : Nino Schurter en maître d’orchestre, Alan Haterley et Jordan Sarrou dans sa roue. Les trois hommes se créent une avance de quelques précieuses secondes sur leurs plus proches poursuivants en se relayant en tête.
La course est loin d’être pliée pour autant et il faut faire attention à ne pas se brûler les ailes sur ce circuit qui met les organismes à rude épreuve ! Derrière le trio de tête, les poursuivants savent qu’ils n’ont pas le droit de laisser filer la tête de course au vu de la rapidité à laquelle des écarts peuvent se creuser sur ce parcours. Lucas Braidot, Lars Forster, Luca Schwarzbauer… tous se mettent en chasse tout en étant rapidement rejoints par un certain… Tom Pidcock.
Parti en 4e ligne avec Van der Poel et Sagan (un avantage bien plus léger pour lui que pour les deux autres puisque, grâce à sa victoire sur la coupe du monde de Nove Mesto en début de saison, il avait assez de points UCI en VTT pour partir en 5e ligne), il est celui qui réalise la plus belle remontée. Sur ses terres, le champion olympique en titre survole le parcours et parvient à recoller au groupe de poursuivants. Dans la foulée, il essaie de s’envoler pour rejoindre la tête de course mais sa tentative se solde par un échec. Il va devoir attendre encore un peu.
Obstiné ? Déterminé ? Têtu ? Quoi qu’il en soit, le Britannique ne lâche pas l’affaire et parvient à rattraper les hommes les plus rapides du jour à l’entame du quatrième tour. Voyant cela, le duo Nino Schurter/Alan Hatherly décide de durcir le rythme dès son arrivée afin d’empêcher une éventuelle attaque du pilote Ineos Grenadier et pour l’empêcher de reprendre son souffle.
L’avenir nous apprendra que le pire reste à venir pour le pilote français !
Mais le résultat est tout autre : c’est Jordan Sarrou qui craque suite à ce changement de rythme tandis que Tom Pidcock reste bien dans les roues du duo de tête. Le pilote français du team BMC Factory Racing se retrouve en 4e position et perd de la distance sur le groupe de tête. Malheureusement pour lui, l’avenir nous apprendra que le pire reste à venir !
C’est une réelle escouade de chasse qui s’est mise en place afin d’aller chercher la quatrième place. Sam Gaze, Victor Koretzky (parti loin sur la grille et auteur d’une remontée au moins aussi belle que celle de Pidcock) et Vlad Dascalu regagnent dangereusement du terrain sur Jordan Sarrou qui semble marqué par les efforts de début de course. Le pilote français sera rapidement rattrapé par le trio, qui continue sa route en direction d’Alan Haterley et de sa troisième place. À ce stade, l’écart est d’environ 30 secondes entre le Sud-Africain et Sam Gaze à deux tours de la fin. Rentrera ou rentrera pas ?
Aux avant-postes, Nino Schurter et Tom Pidcock jouent au chat et à la souris, un jeu que les deux pilotes affectionnent particulièrement. Et, pour une fois, c’est le Suisse qui va se faire prendre…
Après les multiples attaques d’un pilote 13 ans plus jeune que lui, le Suisse finit par craquer et voit son rival du jour s’isoler seul en tête !
Comme si cela n’était pas suffisant pour le décuple champion du monde, il doit maintenant faire face au retour du champion du monde XCC en titre, Sam Gaze. Intenable en cette fin de course, le Néo-Zélandais a réalisé l’improbable et est remonté de la 13e place à la 2e position en l’espace de deux tours et demi. Après avoir distancé Koretzky sur une première accélération, il relance encore, dépasse Nino Schurter et commence à réduire l’écart qui le sépare de Pidcock.
Sam Gaze serait-il en route vers une seconde victoire sur ces championnats du monde 2023, quelques jours après son sacre sur le Short Track ? Est-ce mathématiquement possible au niveau du chrono ?
La réponse est non, en tout cas pas en l’espace du seul tour restant. Tom Pidcock, tout simplement au-dessus de la mêlée s’impose devant son public, avec une avance de 19 secondes. Le Britannique a une fois de plus montré à quel point il pouvait être décisif sur ces épreuves cross-country, lui qui participe à plusieurs courses par saison, à la différence de certains pilotes uniquement présents lors des JO ou des championnats du monde.
Après Charlie Hatton sur l’épreuve de descente et Charlie Aldridge en cross-country U23, Tom Pidcock offre une médaille de plus au Royaume-Uni. Le pilote du team Ineos-Grenadier a également tenu à préciser que ni lui, ni son équipe n’étaient à l’origine du changement de règle de placement sur la grille de départ évoqué plus haut. « Je suis en complet désaccord avec cela. J’ai sacrifié trois semaines de préparation pour le Tour de France pour gagner le plus de points possible pour ces Mondiaux de VTT », expliquera-t-il après la course. «Si un telle règle doit exister, elle doit être prise au début de la saison. Je supporte la position des autres coureurs », continue le nouveau champion du monde XCO tout en repartageant le communiqué des représentants des coureurs sur les réseaux sociaux.
Derrière, c’est Sam Gaze qui passe la ligne d’arrivée en deuxième position, juste devant Nino Schurter.
Et voici le podium de ces championnats du monde de cross-country olympique 2023 au complet !
Mon geste représentait l’injustice qui nous a été imposée par l’UCI un jour avant la course et n’est en aucun cas envers mes adversaires.
Victor Koretzky passe la ligne d’arrivée en 4e position, en protestant bruyamment, signe que la décision de l’UCI ne passe pas même après la course. « Je suis très content de cette 4e place, même si c’est la médaille en chocolat. C’est la preuve que les sensations reviennent enfin. Félicitations à Tom qui fait une super course. Mon geste représentait l’injustice qui nous a été imposée par l’UCI un jour avant la course et n’est en aucun cas envers mes adversaires. L’an prochain j’espère être mieux placé au ranking UCI pour espérer une médaille », expliquait-il après la course.
Vlad Dascalu, Alan Hatherly, Lucas Braidot complètent le top 7.
Lars Forster, qui est de retour au top et qui a gagné à Leogang cette saison, termine en 8e position : « J’avais de super sensations, mais un pneu déchiré m’a empêché de faire un meilleur résultat. 8e au championnat du monde, cela reste tout de même une belle place ! », confiait le pilote Thömus-Maxon. Luca Schwarzbauer et Anton Cooper complètent le top 10.
Mathias Flückiger est 12e devant Thomas Griot. « J’ai donné le meilleur de moi-même mais ce n’était pas assez aujourd’hui pour atteindre mon objectif. Cela dit, je suis content, c’est le meilleur résultat que je pouvais faire », expliquait le pilote français du team Canyon CLLCTV.
Le pilote belge, Jens Schuermans, est 15e. Il revient sur sa course : « Je me sentais bien et fort toute la journée, mais il m’a manqué un petit quelque chose et j’ai été forcé de ralentir sur la fin à cause de crampes. Je suis tout de même content de ma performance sur cet événement qui était vraiment épique. »
Trois places derrière, on retrouve le pilote du BMC Factory Racing team Jordan Sarrou : « J’ai été à l’offensive en début de course sur ce mondial, je me suis battu pour la médaille mais cela n’a pas suffi. Je n’ai aucun regret… Je repars avec une médaille d’argent sur le relais mixte et avec de bons enseignements pour le futur. Hâte d’être de retour sur les coupes du monde pour la deuxième moitié de la saison. »
Juste derrière, Joshua Dubau espérait mieux pour ces championnats du monde : « Je n’avais pas les meilleures sensations aujourd’hui mais je me suis tout de même battu jusqu’à la fin. J’espérais mieux que cette 19e place mais ce n’était pas possible avec la forme du jour ».
On notera également la 29e place d’Antoine Philipp et la 32e de Titouan Carod, victime d’une crevaison : « Encore une course décevante… Après deux tours j’avais bien trouvé mon rythme et je me trouvais en 10e position, mais j’ai eu une crevaison à un tour et demi de la fin. Je vais me concentrer directement sur les 4 coupes du monde restantes. »
Enfin, Pierre de Froidmont termine en 46e position tandis que Maxime Marotte est 53e. Le pilote français du Rockrider Ford Racing Team, malade durant la semaine, n’a pas réussi à récupérer pour être à 100% ce samedi. « Mais d’un autre côté j’ai beaucoup aimé ce championnat, la piste était cool et l’organisation très bonne. Je tiens à remercier tout spécialement les bénévoles qui étaient particulièrement sympas et souriants, j’ai rarement vu autant de bonnes vibrations ! », concluait-il.
Et voilà qui clôture ces mondiaux de VTT 2023, unanimement salués par les pilotes comme une grande réussite. Dommage simplement que la dernière épreuve ait été entachée d’une polémique lancée par l’UCI, et dont on entendra probablement encore parler.
Pour (re)découvrir tous nos articles sur ces championnats du monde 2023 : https://www.vojomag.com/worlds 2023