World Cup XC 2022 #5 – Lenzerheide | L’été s’annonce chaud

Bienvenue à Lenzerheide, dans le canton des Grisons, seule étape suisse de la coupe du monde cette année. La dernière fois que la coupe du monde s’est arrêtée ici, en septembre 2021, c’était Evie Richards et Victor Koretzky qui s’étaient imposés. Cette année, ni l’un ni l’autre ne sont présents (Covid-19 pour la première, saison sur route pour le second) ! Forcément, la pression est grande sur les athlètes suisses mais les autres ne comptent pas faire de la figuration…

Imaginé par Ralph Näf il y a quelques années, l’actuel circuit de Lenzerheide a trois particularités : son altitude (1 500 m), suffisante pour commencer à avoir un impact sur les organisme, son unique longue montée de début de tour qui envoie les pilotes dans un véritable parc d’attraction à vélos et ses racines et dévers, qui peuvent rendre piégeux et fatigants même les passages à plat.

Femmes :

Avec une Rebecca McConnell en retrait sur le short-track, c’est surtout un duel qu’on attend ce dimanche à Lenzerheide. D’un côté, une Loana Lecomte de retour au meilleur de sa forme, vainqueur sur l’étape de Leogang et fraîchement auréolée d’un deuxième titre de championne de France. De l’autre, une Jenny Rissveds impressionnante de régularité (3e à Albstadt, 2e à Nove Mesto, 2e à Leogang) et qui vient tout juste de remporter l’épreuve de XCC.

On surveillera aussi Pauline Ferrand-Prévot, de retour sur le circuit mondial après avoir fait l’impasse sur la manche de Leogang pour mieux préparer son été. Toutefois, à Lenzerheide encore plus qu’ailleurs, impossible de ne pas mentionner les Suissesses. On pense à Jolanda Neff bien sûr, quoique la championne olympique est plutôt du genre imprévisible ces derniers temps, mais Alessandra Keller a aussi montré de belles choses avec sa 2e place sur le XCC vendredi. Longtemps blessée, non retenue pour les Jeux Olympiques, l’heure serait-elle enfin venue pour celle qui survolait ses adversaires lors de son passage en catégorie Espoirs ?

1 minute et 59 secondes avant le départ, la mise en grille se termine et les photographes vont bientôt courir pour rejoindre les meilleurs emplacements du parcours…

11h05 à Lenzerheide, c’est parti ! Tout à gauche de la ligne de départ, c’est Jenny Rissveds (ici masquée par Jolanda Neff) qui vire en tête et emmène le peloton dans la montée à l’issue de la première ligne droite. A ses côtés, Anne Terpstra et Jolanda Neff.

La Suédoise est en forme et elle n’attend personne. Elle imprime un très gros rythme dès la start-loop et c’est Jolanda Neff qui fait l’effort pour ne pas se laisser distancer, avec Loana Lecomte dans la roue.

Derrière, c’est la panique et un petit écart se forme déjà sur le reste du peloton. Dans les premières positions, on voit notamment passer Anne Terpstra, Martina Berta, Alessandra Keller ou encore Rebecca McConnell et Pauline Ferrand-Prévot, qui remontent peu à peu depuis leurs positions de départ moins favorables.

Heureusement pour ces pilotes, tout revient dans l’ordre ou presque à la fin de cette petite boucle et c’est un groupe d’une dizaine de pilotes qui se lance à l’attaque du premier tour complet. Les choses ne vont pas rester comme cela bien longtemps…

Dans la fin de la longue montée du circuit, Loana Lecomte passe en tête et prend son rythme habituel. Pour un nouveau raid solitaire ? Non ! Désormais, tout le monde sait (trop) bien qu’il ne faut pas laisser la Française partir seule. Jenny Rissveds et Alessandra Keller réagissent immédiatement et font la jonction quelques dizaines de secondes plus tard.

Mauvais timing pour Jolanda Neff, qui paye peut-être ses efforts de la start-loop et commence à avoir du mal à suivre alors qu’elle occupait la 4e position.

Pauline Ferrand-Prévot voit également le danger et la double pour essayer de revenir mais ça s’annonce compliqué, l’écart est déjà en place et grandit à vue d’œil. Elle emmène avec elle Martina Berta, Anne Terpstra et Jolanda Neff, qui n’a pas abdiqué et s’accroche.

A peine plus loin, on a la bonne surprise de voir Kate Courtney solidement installée dans le top 10 et même grignoter peu à peu quelques positions.

Devant, c’est toujours Loana Lecomte qui ouvre la course avec Jenny Rissveds et Alessandra Keller dans sa roue. 2e tour, 3e tour… Plus le temps passe et plus on se demande comment la Française va gérer cette situation, elle qui n’a jamais gagné gagné autrement (à ce niveau) qu’après un raid solitaire.

En est-elle arrivée aux mêmes conclusions ? Dans le quatrième et avant-dernier tour, Lecomte hausse le ton dans la longue montée avant de placer une véritable attaque dans la dernière section, un peu avant de basculer dans la descente. C’est la première fois qu’on la voit agir de la sorte, elle qui a l’habitude de décrocher tout le monde au train, mais c’est efficace !

A la lutte depuis un moment déjà, un peu moins à l’aise que ses deux adversaires dans les sections les plus techniques, Alessandra Keller décroche immédiatement. Toutefois, il en faut plus pour faire craquer la Suissesse !

Si Loana Lecomte a fait le trou avec son attaque, les écarts sont serrés et tout reste possible : à peine 10 secondes séparent Keller de la Française, avec Jenny Rissveds intercalée entre les deux. On la pensait finie, la Suissesse prouve qu’elle a encore de la ressource : à l’entame du cinquième tour, elle revient sur Rissveds et la double sans se poser de question. Prochaine étape, Loana Lecomte !

Il n’y a que 8 ou 10 secondes à boucher mais ce seront 8 à 10 secondes de trop. Sur les exigeants dévers et sections de racines de Lenzerheide, Alessandra Keller finit par craquer et elle laisse Jenny Rissveds seule à la deuxième place. Après avoir tenté un tour plus tôt, la Suédoise n’a plus l’énergie pour revenir sur Loana Lecomte et se contente d’assurer la position.

Pour Loana Lecomte, ça commence à sentir bon ! Cependant, l’écart reste faible et elle n’a pas le droit à l’erreur : la moindre petite faute de pilotage sera suffisante pour permettre à Rissveds de revenir.

Heureusement, elle assure jusqu’à la ligne pour aller remporter sa deuxième victoire en coupe du monde cette saison, la septième dans sa jeune carrière ! Avec ce succès, elle devient par ailleurs et à seulement 22 ans la Française la plus victorieuse en coupe du monde. Un dimanche comme un autre, à l’entendre à l’arrivée : « C’était une course assez dure et assez tactique aussi. Je suis contente parce que j’ai pu attaquer au moment où je voulais, là où je voulais… Le résultat m’importe peu, c’est surtout la tactique de course que j’ai réussi à mettre en place qui me rend heureuse. »

Quelques secondes plus tard, Jenny Rissveds puis Alessandra Keller coupent à leur tour la ligne d’arrivée. Troisième 2e place d’affilée pour la Suédoise, dont on va finir par se demander si elle gagnera un XCO cette année ou pas. Pour la Suissesse, c’est tout simplement son meilleur résultat à ce jour, et à domicile avec le maillot de championne nationale sur les épaules en prime. De quoi faire le plein de motivation avant les prochaines courses !

Pour les quatrième et cinquième places, ça se joue entre Anne Terpstra et Pauline Ferrand-Prévot, sorties de leur groupe de chasse dans le 4e tour, à peu près au moment de l’attaque de Loana Lecomte… mais 2 minutes derrière. La Néerlandaise entame le sprint parfaitement placée, en tête et à l’intérieur mais la Française est forte, très forte et parvient à la déborder par l’extérieur !

Le podium du jour.

Jolanda Neff prend finalement la 6e place, devant Kate Courtney. Joli clin d’oeil pour l’Américaine, qui réalise aujourd’hui l’un de ses meilleurs résultats depuis deux ans sur les sentiers où elle était devenue championne du monde en 2018. A la 8e place on retrouve Martina Berta qui a un peu craqué en fin de course après avoir longtemps bataillé pour le podium, suivie par Linda Indergand et Caroline Bohé.

Petite déception pour Sina Frei et Laura Stigger, seulement 16e et 17e.

Côté Français, les résultats et impressions sont mitigés : c’est tout bon pour Hélène Clauzel, avec un premier top 20 en coupe du monde Elites (18e) mais plus décevant pour Lena Gérault, 20e et battue au sprint par Emily Batty. Plus bas dans le classement, Lucie Urruty se classe 44e, loin de sa 28e place de Leogang.

Chez les Belges, Emeline Detilleux égale son résultat de Leogang, le meilleur à ce jour, avec une 31e place. Githa Michiels termine en 51e position et Alicia Frank en 62e.

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Au classement général, Loana Lecomte profite de la contre-performance de Rebecca McConnell (14e), pour prendre la tête avec un petit point d’avance. Elle devrait toutefois le perdre dès le week-end qui s’annonce, puisqu’elle a choisi de faire l’impasse sur l’étape de Vallnord pour mieux préparer les championnats du monde des Gets. Derrière, une hiérarchie commence à se dessiner avec Jenny Rissveds solidement installée à la 3e place, suivie par Anne Terpstra à la 4e et Alessandra Keller à la 5e.

Résumé :

1. Loana Lecomte (FRA, Canyon Cllctv), 1:17:31

2. Jenny Rissveds (SWE, Team 31 Ibis Cycles), + 0:08

3. Alessandra Keller (SUI, Thömus Maxon), + 0:24

4. Pauline Ferrand-Prévot (FRA, BMC MTB Racing), + 2:06

5. Anne Terpstra (NED, Ghost Factory Racing), + 2:06

Classement complet

Hommes :

D’une certaine manière, l’ombre de Julien Absalon plane sur cette coupe du monde de Lenzerheide. A domicile (il habite à quelques kilomètres de là) et devant son public, Nino Schurter se verrait bien arrêter de partager avec le Français le compte de 33 victoires et décrocher ce 34e succès qui le propulserait seul au sommet du sport, lui qui détient déjà le record de victoires au classement général (7) et celui des titres mondiaux (9).

Sur le short-track vendredi, c’est cependant Filippo Colombo qui s’est imposé, un autre Suisse… et un poulain de Julien Absalon, au sein du BMC MTB Racing. 12 ans plus jeune que Schurter, le Tessinois progresse vite et vise lui une première victoire en coupe du monde.

Evidemment, impossible d’écarter Mathias Flückiger, peut-être le plus grand adversaire de Schurter cette saison. Les deux hommes ont livré un duel homérique à Leogang il y a un mois, qui avait alors tourné à l’avantage du Bernois. On attend la revanche aujourd’hui et pour la seule étape en Suisse de la saison, cela promet d’être tendu si les deux sont en forme…

Sur la première ligne, on trouve également Vlad Dascalu, très en forme depuis le début de saison mais plusieurs fois malchanceux, Alan Hatherly qui s’améliore à chaque course (9e sur l’ouverture au Brésil puis 7e, 5e et enfin 3e à Leogang) ou encore le nouveau champion de France Titouan Carod.

Pas de chute au départ mais déjà, Jordan Sarrou et Maxime Marotte inaugurent ce qui va être une journée compliquée pour tous les pilotes français. Le premier casse sa chaîne dès les premiers mètres et doit rejoindre la zone technique à pieds tandis que le second se fait écraser dans les barrières et repart en milieu de peloton, aux alentours de la 60e place.

Devant, ça n’attend pas ! Luca Schwarzbauer et Titouan Carod ont pris le meilleur départ mais tout de suite, Nino Schurter remonte et vient prendre les commandes de la course.

Ça roule fort, très fort dans la start-loop et un trio commence déjà à s’isoler en tête, avec Schurter qui emmène Filippo Colombo et Alan Hatherly. Cependant, ce petit monde est vite ramené à la raison sous l’impulsion de Mathias Flückiger. Après un départ en demi-teinte, le vainqueur de la coupe du monde 2021 se replace vite en tête du groupe de chasse et fait l’effort pour revenir sur les fuyards, le peloton dans sa roue.

Dans le deuxième tour et alors que l’allure semble toujours aussi débridée, une énorme chute (heureusement sans gravité) de Vlad Dascalu, alors 5e, va désorganiser les choses aux avant-postes. Mathias Flückiger, Nino Schurter, Alan Hatherly et Filippo Colombo se retrouvent d’office avec une petite avance et sont pris en chasse par Luca Braidot.

Derrière l’Italien mais toujours à moins de 30 s de la tête, un autre groupe se fait et se défait au gré des montées et descentes du parcours. On y retrouve David Valero, Christopher Blevins, Thomas Litscher et Sam Gaze.

Devant, le rythme est irrégulier et de manière générale moins enlevé que sur les deux premiers tours, ce qui permet à Luca Braidot de faire la jonction avant la mi-course. L’Italien prend même les commandes du groupe dans la foulée, sans que personne ne les lui dispute. Une boucle plus loin, David Valero rentre à son tour. Comme Luca Braidot, il passe aussitôt en tête mais lui en profite pour relancer l’allure.

Ce changement de rythme semble difficile à avaler pour Alan Hatherly et Filippo Colombo, qui traînaient déjà en queue de groupe et commencent maintenant à faire l’élastique. Pour Schurter et Flückiger en revanche, cela va faire office de rampe de lancement. Flückiger parvient à dépasser Valero juste avant un passage étroit et accélère aussitôt pour creuser un écart. Nino Schurter a vu le danger mais doit attendre quelques mètres de plus avant de passer à son tour et de se lancer à sa poursuite. Le duel est lancé !

S’ensuivent deux tours de bataille acharnée, mais le circuit de Lenzerheide n’a pas l’exigence de celui de Leogang et le duo ne peut empêcher le retour de Luca Braidot puis Alan Hatherly, qui a trouvé son second souffle, juste avant le dernier tour. Tout reste à faire !

Mathias Flückiger semble encore plus fort et parvient à le dépasser mais deux virages plus loin, Nino Schurter est repassé en tête !

Nino Schurter passe en sprint la dernière montée à travers la zone technique, à moins d’un kilomètre de l’arrivée mais Mathias Flückiger semble encore plus fort et parvient à le dépasser juste avant la descente, alors que Braidot et Hatherly s’accrochent. Deux virages plus loin, Nino Schurter est repassé en tête ! Le groupe disparaît alors dans un petit bois mais on semble se diriger tout droit vers un sprint…

Mais surprise, ce sont Luca Braidot et Alan Hatherly qui ressortent les premiers, plusieurs mètres devant les Suisses ! Que s’est-il passé ? Pas le temps d’y réfléchir, Braidot et Hatherly arrivent déjà au sprint. Braidot lance de loin à l’intérieur mais Hatherly a montré à plusieurs reprises sur les XCC qu’il est un des meilleurs sprinteurs du peloton. Pourra-t-il dépasser l’Italien ?

Non ! Mieux placé, Luca Braidot parvient à résister à son adversaire pour aller décrocher, à 31 ans, sa première victoire en coupe du monde !

L’Italien n’est pas un inconnu, il avait notamment terminé 4e des championnats du monde 2020 et compte plusieurs podiums à son actif, mais de là à l’imaginer remporter une coupe du monde, il y a un pas… De quoi laisser échapper quelques émotions sur le podium, non ?

Mathias Flückiger prend finalement la 3e place, devant Nino Schurter. Si les deux hommes n’ont pas voulu s’exprimer à chaud immédiatement après l’arrivée, leurs explications sur l’incident survenu dans le bois étaient très attendues et c’est Schurter qui s’est tourné le premier vers les micros de la TV suisse : « Il a essayé de me doubler à un endroit où il ne pouvait pas le faire. Il m’a tout simplement abattu. Oui, c’est triste. Nous aurions été premier et deuxième. J’aurais très certainement gagné, j’étais dans une meilleure position que lui. C’était une très mauvaise réponse de sa part. La seule façon dont je peux l’interpréter, c’est qu’il ne s’est pas remis de la course de l’an dernier et qu’il m’a tout simplement abattu. Je ne comprends vraiment pas. »

Notons qu’il a par la suite reçu une amende de l’UCI pour « comportement inapproprié à l’arrivée de la course ».

Quelques minutes plus tard, Mathias Flückiger est venu s’excuser : « Je dirais que c’est une course. On a vu beaucoup de dépassements de la part de Nino et de moi l’année dernière. Cette fois, ça a mal tourné. Il m’a dépassé avant, à un endroit où je ne m’y attendais pas. Nous nous sommes aussi touchés. Il m’a appris quelque chose l’année dernière : comment dépasser, ou plutôt à quel point on peut être insolent. Je suis désolé. Je ne voulais pas que nous nous accrochions. C’est très dommage, mais c’est malheureusement arrivé. Il faut voir que c’est une course. Ce n’est pas un contre-la-montre où chacun essaie de faire le meilleur tour possible. Nous faisons la course !

Nous ne faisons pas ça exprès. Mais il s’agit d’une victoire en coupe du monde et tout le monde veut gagner. C’est vraiment dommage pour une course aussi cool avec autant de spectateurs. Nous devons maintenant tous respirer un peu et nous remettre les idées en place.

Si j’ai agi par frustration ? Non, il faut voir que je ne l’ai jamais dépassé de manière insolente. Je peux en mettre ma main au feu. Je comprends qu’il soit frustré. Moi aussi, je suis frustré. Moi aussi, j’aurais aimé gagner. Je ne vais pas lui offrir une victoire exprès, juste parce qu’il en attend encore une. »

Derrière les deux hommes, Filippo Colombo prend la cinquième place. Trois Suisses sur le podium donc, mais pas forcément aux positions espérées. Pour le pilote du BMC MTB Racing toutefois, il était difficile d’espérer mieux aujourd’hui et avec sa victoire sur le XCC, le week-end est plutôt réussi.

Tout le monde ne partageait pas les mêmes sentiments sur le podium… On notera au passage qu’en progressant d’une marche par rapport à Leogang, Alan Hatherly signe son meilleur résultat en coupe du monde. Avant une victoire la semaine prochaine à Vallnord ?

La suite du top 10 est assez inhabituelle, avec un mélange de revenants et de nouvelles têtes : David Valero est 6e, Thomas Litscher 7e, Christopher Blevins 8e, Gerhard Kerschbaumer 9e et Joffre Cullell Estape 10e.

Côté belge, les résultats sont solides, sans être éclatants : 15e place pour Jens Schuermans, qui devance au sprint Maxime Marotte, et 18e pour Pierre de Froidmont.

Pour les Français en revanche, c’était une bien mauvaise journée. Après les soucis de Jordan Sarrou et Maxime Marotte au départ, ce sont Thomas Griot et Antoine Philipp qui ont crevé. Pour les autres, il semblerait que soit simplement les jambes qui n’ont pas répondu comme attendu. Au final, la meilleure performance est malgré tout pour Maxime Marotte, remonté à la 16e place.

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Au classement général, Nino Schurter est toujours en tête mais Alan Hatherly et Mathias Flückiger passent tous deux devant Vlad Dascalu. Maxime Marotte remonte en 5e place avec l’absence de Tom Pidcock, engagé sur le Tour de France, mais David Valero et Luca Braidot ne sont pas loin.

Résumé :

1. Luca Braidot (ITA, Santa Cruz FSA MTB Pro Team), 1:17:32

2. Alan Hatherly (RSA, Cannondale Factory Racing), + 0:00

3. Mathias Flückiger (SUI, Thömus Maxon), + 0:04

4. Nino Schurter (SUI, Scott-Sram MTB Racing Team), + 0:12

5. Filippo Colombo (SUI, BMC MTB Racing), + 0:32

Classement complet

Rendez-vous dès vendredi pour la prochaine manche de la coupe du monde, à Vallnord en Andorre !