Test | Rockrider Feel 900 S : le play-bike de l’année ?

« Créer un modèle orienté vers le fun et le plaisir, sans oublier la performance ! Un vélo qui soit aussi à l’aise en montée qu’en descente. C’est définitivement notre vélo à tout faire » : voilà le pitch de Charles, product designer de la marque française, pour introduire ce Rockrider Feel 900 S.

Pour rappel, l’offre de Rockrider est, depuis l’année dernière, répartie à travers trois grandes familles :

• Race, lancée lors du roc d’Azur 2021, est pensée pour le XC performance, et marquée cette année par l’arrivée du Race 940 S, qui fait déjà tourner les têtes.
• Feel se concentre sur la polyvalence et le plaisir de pilotage, avec l’idée de s’amuser et de contenter des pilotes aux profils très différents, tant avec ou sans assistance.
• Expl (pour Explore) s’adresse aux pratiquants plus occasionnels et aux débutants, avec des vélos avant tout fiables, faciles et confortables. Un segment auparavant occupé entre autres par l’offre ST.

Ce Feel 900 S a donc pour objectif d’offrir un modèle all-mountain accessible, tant dans le pilotage qu’au niveau du tarif, et porté sur le plaisir à son guidon. Spoiler : la mission est réussie ! Pour ce qui est du côté pilotage, nous vous expliquons cela en détails un peu plus bas, mais nous pouvons déjà vous dire qu’au niveau du tarif, ce Rockrider Feel 900 S est bien placé puisque le vélo tel que vous l’apercevez là est commercialisé au tarif de 2999 €.

Châssis

Le cadre de ce Rockrider Feel 900 S est entièrement en carbone. S’il ne s’agit pas du premier vélo en carbone de la marque, Rockrider a toutefois choisi et utilisé une construction de fibres différente de ce que l’on peut notamment retrouver sur ses modèles de cross-country, au vu du programme du vélo. Sans davantage d’information de la marque, nous pouvons imaginer que ce carbone est plus lourd que celui utilisé sur les modèles XC mais permet d’offrir davantage de confort et de filtration des chocs. La construction du triangle avant et arrière est différenciée, avec une épaisseur de carbone optimisée qui permet « d’offrir la rigidité nécessaire au pédalage, tout en conservant beaucoup de confort dans les zones accidentées », détaille Charles. Sur la balance, le vélo complet pointe à tout juste 14 kg en taille L.

Contrairement à un modèle cross-country (tel que le Race 900) où la performance et l’efficacité dictent le design, ce Feel 900 S est le fruit d’une plus grande liberté laissée à l’équipe de design, en collaboration avec les ingénieurs et les équipes produit. Le désir de la marque, avec ce Feel 900 S, était de créer une réelle identité de par la forme du cadre. Par exemple, l’arête sur le tube diagonal a « été imaginée et créée pour mettre en avant le logo, tandis que la jonction entre l’amortisseur et le tube supérieur donne beaucoup de caractère au cadre ».

Pour l’anecdote, le designer de ce Feel 900 S provient du monde de l’automobile, voilà qui explique l’attention portée à la tension des lignes de ce cadre. La marque française explique qu’une gradation a également été réalisée sur toutes les tailles pour maîtriser les lignes globales finales : comprenez là que le dessin du cadre a été adapté à chacune des tailles de cadre pour offrir le même design pour l’ensemble de celles-ci, là où d’habitude le dessin est uniquement réalisé pour une taille choisie avant d’être déduit pour le reste des tailles.

Sans avoir recours à des solutions particulièrement originales ou novatrices, on remarque tout de même une belle attention aux détails. Tout d’abord, le Feel 900 S est équipé de passages internes de gaines et Durits dont l’entrée se fait au niveau du haut du tube diagonal. Afin d’éviter tout bruit parasite des câbles, de la mousse a été placée à divers endroits du cadre.

C’est ensuite vers les protections (base arrière, boitier de pédalier) que notre regard se porte. Celles-ci sont bien dimensionnées et s’intègrent assez bien dans le look général du vélo. « Nous estimons que dans l’expérience finale de l’utilisateur, les lignes du vélos mais également les différentes protections du cadre ont, à juste titre, une valeur perçue assez importante. Nous avons donc mis un focus particulier sur ces points  », nous dit la marque. Il nous faut également souligner la présence d’un petit guide-chaîne de série. Bref, tout concorde pour donner un vélo silencieux et agréable à l’usage, ce que nous avons pu vérifier lors de notre test.

Nous devons par contre mettre la lumière, d’entrée de jeu, sur un problème rencontré lors de notre période de test : la peinture a rapidement laissé place au cadre brut à certains points de contact ou frottements. C’est le cas notamment au niveau de la douille de direction où la Durit de frein avant est venue frotter sur la peinture, ou encore au niveau des bases arrière suite aux frottements avec l’arrière des chaussures. Une protection de type film plastique est toujours recommandée, mais il semblerait qu’elle soit ici plus que nécessaire.

Il faut aussi noter que ce n’est pas quelque chose d’habituel chez Rockrider. Nous avons gardé certains vélos de test plusieurs mois (notamment le 740 et le 920 S) sans rencontrer ce genre de souci. La marque a été prévenue et investigue les causes possibles, confirmant que ce n’est pas normal et que tout sera mis en œuvre pour que cela n’arrive pas sur les vélos de série.

Suspension

« Nous voulions un vélo agile et joueur, la cinématique a donc été choisie en conséquence », explique Rockrider. La cinématique est ainsi de type 4 Bar Linkage, et plus particulièrement Horst Link. Si cela ne vous est pas familier, le lexique est juste ici ! Au-delà de la cinématique, l’esthétique n’est pas sans rappeler certains Kona d’il y a quelques années. Il y a pire comme référence. La longueur du Yoke (qui relie la biellette à l’amortisseur) combinée à un amortisseur à fixation Trunion côté cadre peut poser question au niveau durabilité, surtout que, comme nous l’expliquerons plus loin, le cadre est assez flexible de l’arrière. Nous avons testé le vélo sur 4 mois sans rencontrer de problème, on sait aussi que Rockrider effectue des tests fort poussés pour sur ses vélos (plus que beaucoup de constructeurs) et les retours d’utilisateurs montrent que la marque a globalement un SAV efficace mais on restera attentifs à ce point sur le long terme.

RockShox est aux commandes au niveau des suspensions avec une fourche Pike en 140 mm de débattement, et un amortisseur Deluxe Select+ développant 130 mm de débattement. Ce dernier est équipé d’un blocage situé directement sur le haut de l’amortisseur. Ces suspensions sont assez basiques, mais pour un vélo à moins de 3000 € c’est tout à fait cohérent et efficace. Ceux qui souhaitent plus de réglages peuvent se tourner vers le montage plus haut de gamme, équipé de ce qui se fait de mieux chez RockShox.

Géométrie

Sur le papier, ce Rockrider Feel 900 S se caractérise, en taille M, par un reach de 450 mm, des bases de 435 mm, un angle de tube de selle de 76° et un angle de direction de 65°. Rien à redire de ce côté-là avec des chiffres dans l’ère du temps pour un vélo de ce segment. Le Rockrider Feel 900 S est disponible dans 4 tailles de cadre, de S à XL. 

Nous vous avons expliqué, quelques lignes plus haut, que les équipes design de la marque avaient eu une liberté assez importante dans l’imagination et le dessin de ce cadre. Avec l’envie de mettre sur roues un vélo agile et joueur, Rockrider a tenu à avoir un sloping important afin de donner cette impression de « ne rien avoir dans les jambes » une fois sur le vélo.

Équipement

Nous avons reçu ce Rockrider Feel 900 S dans son montage le plus accessible. Celui-ci partage le même cadre que son homonyme au montage plus luxueux (900 S Team Edition), seuls les composants divergent. « Au niveau des composants, nous avons décidé de mettre davantage de moyens au niveau des suspensions et des roues, afin d’offrir au vélo un certain dynamisme et un facteur d’amusement important », explique Charles.

Comme on le mentionnait quelques lignes plus haut, le Feel est équipé d’un duo en provenance de chez RockShox du côté des suspensions avec une Pike à l’avant, et un Deluxe Select+ à l’arrière, offrant respectivement 140 et 130 mm de débattement.

On demeure dans la même crémerie pour la transmission avec un groupe Sram NX Eagle. De série, la cassette 10-50 est couplée à un plateau en 32 dents, ainsi qu’à un pédalier de 175 mm (un peu long vu le programme du vélo).  Jouant la carte de l’accessibilité, ce groupe entrée de gamme offre toutes les performances nécessaires, sans artifice quelconque. Sans être aussi doux ou précis que les modèles plus onéreux, on a ici de quoi affronter les sentiers.

Cocorico ! Le train roulant est composé d’une paire de Mavic Crossmax XLS en aluminium, de quoi tempérer le cadre en carbone selon la marque, en offrant le bon compromis entre rigidité et flexibilité.

Celles-ci sont chaussées de pneumatiques Vittoria et non Rockrider… « On voulait doter le Feel 900 de pneus différenciés à l’avant et à l’arrière, or nous n’avons à ce stade encore qu’un seul pneu polyvalent à la gamme », explique Rockrider. Voilà pourquoi la marque française a opté pour un Vittoria Mazza à l’avant et un Martello à l’arrière, tous deux en 2.35 et gomme Graphene 2.0

Pour le reste, les périphériques sont maison et estampillés Decathlon. On retrouve ainsi une tige de selle télescopique de 150 mm de débattement sur notre modèle en taille M (120 mm en S, 170 mm en L/XL) ainsi qu’un poste de pilotage composé d’une potence de 55 mm et d’un cintre de 780 mm de large (et 15 mm de rise).

Versions et tarifs

En plus de notre modèle accessible (Feel 900 S) à 2999 €, la famille Feel accueille également un modèle à l’équipement plus luxueux. Le Rockrider Feel 900 S Team Edition (3999 €, ici en photo) partage en effet le même cadre que notre version d’essai mais avec un tout autre montage. Les suspensions demeurent en provenance de chez RockShox mais avec une montée en gamme puisqu’on retrouve une Pike Ultimate à l’avant et un Deluxe Ultimate à l’arrière. La transmission est une Sram GX Eagle tandis que les freins sont des Sram G2 RSC associés à des disques de 200 mm. Les roues Mavic en aluminium de la version 900 S laissent place à une paire de Mavic Crossmax XLR en carbone.

Les deux modèles sont disponible dès à présent sur le site web de la marque ou dans les différents magasins de la chaîne française. Côté coloris, chacun des modèles n’est disponible que dans sa livrée respective, gris pour le Feel 900 S, noir nacré pour la version Team Edition. Le cadre est couvert par une garantie de 5 ans.

Rockrider Feel 900 S:  le test terrain

Comme d’habitude avec les vélos de la marque, le parti pris de Rockrider est d’offrir un vélo accessible et facile à prendre en main, d’autant plus pour cette version « ticket d’entrée ».

Et le pari est largement réussi ! À peine monté dessus, le Rockrider Feel 900 S se révèle être un vrai petit jouet. On tombe bien sur le vélo et l’on se sent rapidement à la maison. Le cadre au sloping assez prononcé fait l’effet attendu : on a l’impression d’avoir beaucoup de place pour jouer avec le vélo entre les jambes, avec une grande liberté de mouvement.

Le Feel 900 S se place facilement et l’on se surprend à essayer de petites lignes alternatives pour le plaisir de pilotage, à base de bunny-hop, manuals et changements de direction en tout genre.

Il faut dire que, pour un vélo de trail, le Feel 900 S appelle à décoller et s’avère très sain une fois en l’air. La moindre petite bosse devient un appel pour s’élancer dans les airs, et le moindre mouvement de terrain donne envie de lancer un bunny-hop.

Au point que l’on en vienne à faire des bêtises…

Si l’on se sent suffisamment en confiance pour en venir à faire de petites folies sur nos parcours de test, c’est certes en raison du caractère joueur de ce Feel 900 S, mais également de par son aspect sécurisant. Le vélo met rapidement en confiance, et la géométrie permet de s’élancer en toute tranquillité d’esprit sur les passages techniques qui se dressent face à nous. Contrairement à des modèles bien plus pointus, plus performants mais nécessitant un réel bagage technique, ce Feel 900 S prends le pilote par la main et est en mesure de l’accompagner durant son évolution technique.

Pour la petite histoire, une personne proche de la rédaction ne pratiquant pas régulièrement le VTT a réussi à prendre beaucoup de plaisir à son guidon lors d’une journée passée sur un trail center. Il n’était pas ici question d’avoir un vélo performant mais plutôt un châssis capable de l’accompagner et de jouer la carte du plaisir, c’est réussi !

Ces multiples aspects de confort/facilité de prise en main/sentiment de sécurité sont également le fruit de la souplesse bien dosée du châssis.  Il est littéralement possible de sentir le vélo travailler et se déformer lors des passages accidentés, ce qui permet de filtrer les vibrations et chocs en provenance du terrain, tout en permettant de profiter de ce travail du carbone pour le convertir en dynamisme une fois que le vélo n’est plus comprimé.

Cette souplesse du cadre passe également par la flexibilité du triangle arrière. À l’arrêt, on peut observer l’amortisseur bouger légèrement latéralement et l’ensemble de la biellette travailler. Si elle participe sans aucun doute au caractère du vélo et à son côté vivant, cette rigidité latérale pourrait poser question aux pilotes d’un gabarit plus important. À ce stade de notre essai, et après avoir éprouvé le châssis à de nombreuses reprises et par des testeurs aux profils bien différents les uns des autres, le cadre n’a cependant affiché aucune fatigue ou problème particulier.

On sent tout de même que des pilotes costauds et/ou ayant un gros niveau de pilotage pourront assez vite voir les limites du vélo en matière de rigidité. Le Feel 900 S restera globalement agréable et joueur pour eux aussi, mais ils pourront clairement trouver que le cadre est trop flexible et peut devenir un peu flou en usage « performance ». Bref, pour jouer, c’est l’outil parfait, mais pour performer et s’attaquer au chrono en tant que pilote aguerri, il existe des machines plus pointues et plus adaptées. Cela dit, c’est heureux qu’il existe encore sur le marché des vélos comme ce Rockrider car on comprend que certains pilotes moins pointus mais aimant les challenges techniques et jouer dans la pente se retrouvent un peu perdus face à une offre de vélos trop souvent conçus pour la performance et la compétition.

Côté équipements, le petit rappel à l’ordre nous vient des freins. La paire de Sram G2 qui équipe notre modèle de test n’est définitivement pas en forme, affichant des performances en deçà d’autres paires identiques sur d’autres vélos. Mais même parfaitement fonctionnelle, cette paire de freins nous a semblé comme dépassée au vu des capacités du vélo, ou du moins très proche de la limite. Voilà sûrement l’un des meilleurs axes d’évolution possibles de ce modèle.

Dans la mission d’offrir un vélo accessible (financièrement et du point de vue du pilotage), Rockrider a opté pour des suspensions offrant peu de réglages, mais donc nécessairement plus faciles à régler. Si cela permet de rapidement trouver sa zone de confort, le revers de la médaille est qu’il n’est pas possible d’optimiser ses suspensions de manière pointue. Pour les pilotes d’un gabarit plus important et/ou désireux de pouvoir agir sur l’hydraulique de leurs suspensions afin de peaufiner leurs réglages, la version Team Edition dotée de suspensions en gamme Ultimate s’avère être le bon choix. Pour les autres, cette version entrée de gamme offrira un duo de suspensions suffisant.

Attention, si le Feel 900 S s’avère très rigolo à piloter dans la pente, il demeure un vélo de trail/all-mountain et, sans être le meilleur de sa catégorie, ce Rockrider pédale plutôt bien, voire très bien. Au train, le vélo offre une position confortable et équilibrée pour pédaler. Elle affichera ses limites dans les montées très raides, où l’angle de tube de selle gagnerait à être plus droit d’un degré à un degré et demi. Cela ne fait pas du Feel 900 S un mauvais grimpeur mais il se place simplement dans la moyenne des vélos de sa catégorie, sans briller comme une machine à dénivelé positif en montagne.

Il nous a fallu osciller entre 27 % et un peu plus de 30 % de SAG pour obtenir un réglage de l’amortisseur permettant d’offrir un compromis idéal entre pédalage et confort. Une fois ce réglage idéal trouvé, l’amortisseur ne pompe pas à outrance et le Feel 900 S dévoile ses réelles capacités de pédalage.

Pas d’incompréhension, le Feel 900 S est loin d’être un (gros) vélo de cross-country, mais bien un modèle trail/all-mountain. On ne retrouve pas ici le dynamisme que l’on peut observer sur des machines plus petites et ce côté « arbalète » que peuvent offrir les châssis plus rigides de XC, mais pour autant le Feel 900 S est agréable à emmener dans les ascensions. Ce dernier répond bien au pédalage et la géométrie permet d’aborder avec confort les différents franchissements.

Pour finir, mention particulière ! Le bon travail de la marque est bien secondé par le choix opéré par Rockrider au niveau du train roulant. Les Mavic Crossmax XLS nous ont comblés et ont été remarquées par tous les testeurs, offrant un parfait mariage avec le cadre. Ni trop rigides, ni trop souples, elles permettent de donner au cadre le dynamisme nécessaire. Si les roues sont généralement l’une des premières choses que l’on conseille de changer sur un modèle financièrement accessible, ce n’est pas le cas cette fois !

Verdict

Si la marque française conserve toujours ses détracteurs, force est de constater que cet essai se conclut comme pour les précédents modèles de la marque : des testeurs ravis et comblés par le châssis imaginé et créé par Rockrider. Avec son look particulier et atypique, le Rockrider Feel 900 S ne laisse pas indifférent… tout comme sur les sentiers. Avec une facilité de prise en main déconcertante et un plaisir de pilotage placé au centre des débats, ce Feel 900 S a des arguments pour plaire. Et s’il  s’adresse à des pratiquants plus ou moins occasionnels et/ou à la recherche d’un vélo sécurisant, il ne tourne pas pour autant le dos aux pilotes plus expérimentés qui cherchent un vélo joueur avant tout. Pour peu qu’on ne cherche pas à taquiner le chrono, le Rockrider Feel parvient à faire le grand écart entre les deux catégories.

Pourtant, l’argument majeur reste celui du tarif : commercialisé à seulement 2999 €, on retrouve des composants fonctionnels et qualitatifs, sans artifices inutiles. À ce tarif, le Rockrider Feel 900 S permet de s’élancer sur les sentiers en toute tranquillité mais également de pousser le curseur assez loin quand il s’agit de s’amuser. Seuls les freins pourraient nécessiter un changement pour s’aligner avec les capacités du châssis, et il faudra rester attentif à la question de la peinture. Mais, mis à part cela, Rockrider nous a encore une fois sorti un fameux vélo, que nous avons pris énormément de plaisir à tester et qu’on a eu du mal à rendre ! 

Pour plus d’informations : https://www.decathlon.be

Rockrider Feel 900S : l’essai en vidéo