Test | Propain Sresh CF : recette éprouvée, résultat convaincant
Par Léo Kervran -
Deuxième e-bike du catalogue Propain après l’Ekano, qui a eu la lourde tâche de défricher le terrain, le Sresh est aussi celui qui parlera au plus grand nombre au vu de sa fiche technique : 150/160 mm de débattement, un moteur Shimano EP801 bien connu, des roues en 29″ ou mulet et un configurateur toujours aussi apprécié pour construire son vélo idéal. Comment se comporte-t-il sur le terrain ? Est-il aussi polyvalent qu’il en a l’air ? Nous l’avons essayé, voici notre verdict :
Présenté au mois d’avril, le Propain Sresh CF est un des derniers ajouts en date dans la gamme Propain, qui se développe à pleine vitesse depuis trois ou quatre ans. Toutefois, contrairement au Terrel CF qui nous a pris par surprise peu après (et qu’on a adoré lorsqu’on a pu le tester), le Sresh était plus attendu : l’Ekano, l’autre e-bike de Propain, est un gros vélo (170/180 mm de débattement) et s’exprime mieux sur des terrains assez spécifiques, entre les mains de pilotes avec une certaine expérience.
Sur le papier, le format plus accessible de ce Sresh (150/160 mm) doit permettre à Propain de toucher plus de monde, ainsi que d’avoir une machine plus légère et vive pour les régions où les pentes sont moins prononcées. Toutefois, la concurrence est rude sur ce segment de l’e-bike polyvalent et le Sresh a intérêt à avoir de sérieux arguments pour se démarquer.
Châssis
Bien qu’elle soit encore jeune, Propain nous a déjà habitués à proposer la plupart de ses vélos en carbone et aluminium mais pour le Sresh, la marque a fait un choix : c’est carbone ou rien. A l’instar du Terrel de gravel ou de l’Hugene de trail/AM, la marque allemande n’hésite pas à s’éloigner un peu de ses habitudes si elle y trouve un intérêt. En l’occurence, faire un e-bike en aluminium ne correspondait pas trop à l’idée qu’elle se faisait d’une machine légère et passe-partout. Tant pis pour le porte-monnaie, tant mieux pour le poids.
En revanche, les lignes sont bien celles d’un Propain avec ce triangle avant bas, la suspension arrière Pro10 facilement reconnaissable ou encore les nervures aux jonctions des tubes (derrière la douille de direction, entre le tube supérieur et le tube de selle…) qui donnent une certaine impression de dynamisme. Le Sresh profite également d’un moteur Shimano moins encombrant que le Sram / Brose de l’Ekano pour un résultat final plus harmonieux, et assez réussi dans l’ensemble.
La finition est simple avec une seule couleur sur tout le cadre – comme toujours chez Propain – mais propre, et on apprécie toujours d’avoir un joli badge en relief sur la douille de direction. Trois coloris sont proposés, ce gris métallisé et brillant ironiquement baptisé « Heavy Metal », un bleu clair brillant « Polar Blue » et un « Raw » plus discret, avec un simple vernis apposé sur le carbone.
Au niveau de la construction et des standards, le Sresh est tout ce qu’il y a de plus moderne pour le meilleur (patte de dérailleur UDH, inserts sous le tube supérieur pour un support d’accessoires, joints doublés sur tous les roulements de suspension)… et pour le pire, à l’image des passages internes des gaines et Durits dans le jeu de direction. Au sujet de ces derniers, le co-fondateur de Propain Robert Krauss nous avait expliqué sa position il y a quelques temps : « Au début, je n’en voulais pas pour les mêmes raisons que tout le monde, mais j’ai appris à le comprendre et à l’aimer. Ça a des bons côtés et des mauvais côtés et on l’a choisi pour les bons côtés : le silence avec les gaines qui ne font plus de bruit et l’apparence, c’est plus discret sur le vélo. »
Pour s’en « excuser », Propain a conçu avec SixPack, marque d’accessoires voisine qui fournit une partie des équipements (poste de pilotage, selle, pédales le cas échéant…) un jeu de direction avec des roulements en acier inoxydable afin de maximiser leur durée de vie et espacer au maximum les intervalles d’entretien. Enfin, on relève aussi un frein arrière au standard Postmount 200 mm, ce qui signifie qu’il sera impossible de monter un disque plus petit sur le Sresh. Sur un e-bike de ce débattement, le choix est cohérent.
Assistance
Côté assistance, notre vélo est équipé d’un moteur Shimano EP801. L’enveloppe est connue puisqu’il s’agit de celle de l’EP8 présenté en 2020, mais le fonctionnement a été revu à travers des évolutions logicielles comme nous l’expliquions ici : Test vidéo | Shimano EP 801 : rien ne se voit mais tout se transforme. Pour résumer rapidement, le système conserve sa facilité de prise en main caractéristique mais il est désormais un peu plus pêchu que par le passé lorsqu’on le lui demande, le tout avec une meilleure gestion de la batterie.
En parlant de batterie, celle-ci n’est pas issue du catalogue Shimano mais vient de Darfon, l’un des fournisseurs tiers approuvés par Shimano. Elle a une capacité de 626 Wh pour 3,3 kg et est amovible par la face inférieure du tube diagonal, pas de surprise de ce côté.
Plus étonnant, Propain offre le système en deux versions : « Race », au complet avec la commande au guidon et le petit écran Shimano qui indique la vitesse, la distance ou encore le niveau de batterie, et « Lite », avec la commande mais sans l’écran, ce qui fait économiser 100 €. C’est dans cette version que notre vélo d’essai nous est parvenu, et si ça permet d’alléger le poste de pilotage, cela rend presque obligatoire l’utilisation d’un compteur avec connexion Bluetooth / ANT+ pour suivre l’état de la batterie puisque la commande seule ne donne pas assez d’informations : vert entre 100 % et 21 %, rouge de 20 à 11 % et rouge clignotant à partir de 10 %.
Cette commande, justement, a fait débat au sein de la rédaction : certains l’apprécient pour son côté très complet (diodes pour indiquer le mode actif et le niveau de batterie de façon très sommaire, boutons de mise en route et de changement d’affichage sur l’écran inclus), d’autres la trouvent moins bien finie et surtout moins ergonomique que l’ancienne commande, la faute à des boutons plus petits et plus difficiles à sentir sous les doigts.
Enfin, notez qu’il est aussi possible d’équiper le Sresh d’un moteur Shimano EP600, qui offre le même couple (85 Nm) que l’EP801 mais un peu moins de puissance maximale (500 W au lieu de 600 W) et un poids plus élevé (+ 300 g soit 3 kg) pour 300 à 400 € de moins.
Suspension
On l’a dit, le Sresh développe 150 mm de débattement à l’arrière et 160 mm à l’avant. L’architecture de suspension est l’habituelle Pro10 de Propain, un point de pivot virtuel avec l’amortisseur placé entre les deux biellettes. Elle se distingue notamment par un anti-squat élevé sur une grande partie de la course, encore plus pour un e-bike (supérieur à 100 % de 0 à 124 mm de débattement).
Cela s’explique par la volonté de Robert Krauss d’offrir des vélos qui pédalent bien en montée, et ce sans avoir recours à un blocage d’amortisseur, et on trouvera d’autres traces de cette philosophie au niveau de la géométrie. Par ailleurs, le dynamisme devrait également être renforcé par une suspension assez progressive (26 % entre le début et la fin du débattement).
Côté équipement, Propain laisse le choix très libre dans son configurateur : amortisseur à air très léger (RockShox Deluxe), intermédiaire (Fox Float X) ou gros volume (RockShox Vivid) ou même amortisseur à ressort hélicoïdal (RockShox Super Deluxe Coil, Fox DHX2). Même chose à l’avant, avec la possibilité d’opter pour une fourche plutôt all-mountain / enduro (RockShox Lyrik, Fox 36) ou gros enduro (RockShox ZEB, Fox 38).
Autant dire qu’avec toutes ces options, le Propain Sresh peut changer radicalement de visage… mais est-ce que tous se valent ? Ce sera à déterminer sur le terrain.
Géométrie
Un angle de direction de 65°, des bases de 450 mm en 29″ ou 447 mm en 27,5″ et un reach de 450 mm en taille M : de ce point de vue, le Sresh rentre parfaitement dans la case où Propain souhaite le placer, celle du vélo polyvalent moderne. Comme on l’évoquait juste avant, la géométrie est également taillée pour les montées raides, comme en témoigne l’angle de tube de selle de 78,5° pour toutes les tailles.
Les bases étant les mêmes pour tout le monde, le vélo sera certainement plus stable en taille S qu’en taille XL mais le passage au format mulet (roue de 27,5″ à l’arrière et 29″ à l’avant, appelé Mix chez Propain), possible grâce à une pièce réversible sur les haubans, pourrait permettre de retrouver un peu plus de vivacité pour celles et ceux qui le souhaitent. Notre vélo de test est d’ailleurs arrivé dans cette configuration, taille L et mulet.
Equipements
Pour ce Sresh, Propain nous a proposé un montage issu du configurateur avec des choix plutôt originaux au niveau des suspensions : une fourche « légère », la RockShox Lyrik Ultimate (cartouche Charger 3, pas la dernière génération en Charger 3.1), couplée à un gros amortisseur à air, le Vivid Ultimate. Sur le papier, la Lyrik évoque un vélo plutôt vif et accessible (moins rigide et plus légère qu’une ZEB) mais le Vivid un arrière moins nerveux et plus posé grâce à son grand volume d’air. Reste à voir si ces deux approches peuvent travailler de concert pour offrir un vélo confortable ou si, au contraire, elles ne parviendront pas à trouver un terrain d’entente.
Côté freins, on reste dans la famille Sram / RockShox avec des Code RSC en disques Sram HS2 de 220 mm de diamètre à l’avant et 200 mm à l’arrière. Certes, les Code ne sont pas les freins les plus puissants du catalogue de la marque américaine mais avec ces disques, on ne devrait pas avoir trop à se plaindre.
La transmission est une Sram X0 AXS… avec des manivelles Shimano Deore XT, moteur Shimano oblige. Mélanger Sram et Shimano dans la même transmission, voilà qui n’est plus très courant aujourd’hui !
Au niveau du train roulant, on trouve des Newmen Advanced SL A.30 en carbone (30 mm interne, annoncées à 1580 g en mulet) qui ne figurent plus dans le configurateur au moment où nous publions cet article. Elles sont chaussées de pneus Schwalbe Magic Mary 2,4″ (avant) et Big Betty 2,4″ (arrière), en carcasse SuperTrail et gomme Soft.
Le poste de pilotage complet (potence, cintre et poignées) vient de SixPack, marque d’accessoires voisine avec laquelle Propain a développé une forte synergie, tout comme la selle. Seule la tige de selle échappe à cette vague, puisqu’il s’agit d’une RockShox Reverb AXS.
Ne s’agissant pas d’un montage catalogue et certains composants étant désormais absents du configurateur, il est difficile de vous communiquer exactement le prix de notre modèle mais compte tenu des autres options dans le configurateur, on l’évalue autour des 9500 €.
Propain Sresh : versions et tarifs
Comme toujours chez Propain, le configurateur est particulièrement intéressant pour construire soi-même le montage qui sera adapté à ses besoins, ses envies et son budget. Cependant, pour celles et ceux qui n’auraient pas suffisamment de connaissances en matériel pour choisir ou qui ne voudraient tout simplement pas s’embêter avec cette étape, la marque propose aussi 4 modèles « prêts à rouler » :
- Base (5999 €) : suspensions RockShox Lyrik et Deluxe R, freins Sram DB8, transmission Sram GX Eagle, roues Newmen Performance 30 Base et pneus Schwalbe Magic Mary / Big Betty
- Ultimate Enduro (7529 €) : suspensions RockShox ZEB Ultimate et Vivid Ultimate, freins Formula Cura 4, transmission Sram GX Eagle, roues DT Swiss EX 1700 et pneus Schwalbe Magic Mary / Big Betty
- Ultimate Trail (9449 €) : suspensions RockShox Lyrik Ultimate et Super Deluxe Ultimate, freins Sram Code RSC, transmission Sram X0 Eagle AXS, roues Newmen Beskar 30 Base et pneus Schwalbe Magic Mary / Big Betty
- Factory (9789 €) : suspensions Fox 38 Factory et DHX2 Factory, freins Magura MT7, transmission Sram XX Eagle AXS, roues Newmen Advanced SL A.30 et pneus Schwalbe Magic Mary / Big Betty
A l’heure actuelle, le tarif maximal pour un Propain Sresh CF via le configurateur est de 11 064 € avec un montage en Fox 38 et DHX2 Factory, une transmission Sram XX Eagle AXS, des roues Crankbrothers Synthesis 11 Carbon et des freins Sram Code RSC comme caractéristiques principales.
Le test du Propain Sresh
Notre Propain Sresh est arrivé à la rédaction en taille L. Pour 1m79-80 et 83-84 cm d’entrejambe, c’est parfait : sur un e-bike, on tend à privilégier un reach un peu plus court que sur un vélo sans assistance afin de garder un semblant de maniabilité malgré le poids plus important et ici, la position correspond parfaitement à nos attentes pour le programme du vélo. Notez toutefois que de manière générale, ce Sresh taille court : ces 455 mm de reach auraient aussi bien pu être ceux d’une taille M, ce qui aurait permis d’avoir un XL plus grand.
Si le vélo nous a été fourni en mulet et amortisseur RockShox Vivid, nous l’avons aussi testé en 29″ ainsi qu’avec un amortisseur à ressort hélicoïdal (EXT Storia V4, test à venir), puisque ce sont des choses rendues possibles par le configurateur.
En version d’origine, le Sresh nous surprend agréablement par son comportement à la montée. Malgré la « petite » roue arrière, le grip est bien présent et grâce à l’efficacité du couple position-suspension, on grimpe vraiment facilement. Il n’y a que dans les montées les plus raides et techniques qu’on parvient à le prendre en défaut, quand une pente importante est doublée de conditions défavorables à une petite roue arrière : pierres humides au sol ou gros franchissements.
L’assistance Shimano EP801 fait son travail comme on la connaît, avec un peu plus de poigne que dans sa précédente version EP8 mais toujours avec beaucoup de naturel et une grande facilité de prise en main. Si Bosch a peut-être trouvé la réponse à cette approche avec sa dernière génération du système Performance CX, la solution proposée par Shimano reste une valeur sûre et le grand niveau de personnalisation – de 3 à 15 (!) modes, activables ou désactivables via l’application eTube – permet d’obtenir quelque chose de parfaitement adapté à ses besoins.
On s’attendait à un peu plus de confort compte tenu du gros volume d’air du RockShox Vivid mais au niveau de l’adhérence et des capacités générales dans le domaine, le Sresh s’en sort donc de façon tout à fait satisfaisante pour la catégorie… et étonnamment bien pour un mulet.
En descente, c’est un peu plus compliqué. Côté cadre, la géométrie est très bonne et remplit à nouveau le contrat en offrant un équilibre entre de la sécurité pour les passages difficiles et de la maniabilité pour s’amuser sur les sentiers plus accessibles. On remarque tout de même que le poids semble un peu plus réparti vers l’arrière du vélo, la roue avant est facile à soulever quand un obstacle se présente mais il n’en est pas de même pour la roue arrière. Au passage, on comprend mieux d’où venait tout ce grip en montée.
Bunny-hops et autre joyeusetés demandent une bonne technique et même avec ça, un certain effort ; à moins d’un vrai appel conçu pour partir en l’air on préfèrera donc garder les roues du Sresh au sol. Côté suspension, c’est moins réjouissant : sans le poids du pilote sur la selle, on a l’impression qu’elle manque de grip et de sensibilité. Elle encaisse bien les gros chocs comme les marches ou les réceptions de sauts mais sur les petites racines et cailloux de quelques centimètres, c’est peu confortable et parfois piégeux. Ça oblige à rouler fort pour avoir un fonctionnement agréable mais on touche alors aux limites de la fourche en termes de rigidité, notamment dans les appuis ou sur les gros freinages.
Le Sresh n’est toutefois pas un mauvais vélo dans cette configuration, loin de là. Il passe bien partout et le rapport prix/équipement est intéressant grâce à la vente par correspondance, mais sur le terrain, il manque un peu d’arguments pour se distinguer dans ce segment très concurrentiel de l’e-bike polyvalent.
C’est donc à ce stade que nous avons décidé de faire quelques changements sur le vélo, en restant dans les limites de ce qui est possible dans le configurateur de Propain. En premier lieu, passer le vélo en 29″ à l’arrière sans toucher à l’amortisseur. Mulet ou 29″, le comportement en descente est souvent une histoire de préférence personnelle et ça reste le cas ici mais avec une roue plus grande, on a plus de grip et on avale plus facilement les obstacles ce qui corrige un peu les défauts du vélo. Il n’y a pas de quoi le transfigurer mais on l’a tout de même préféré dans cette configuration.
Nous avons ensuite poussé les choses un cran plus loin avec le montage d’un EXT Storia V4 (test à venir), un amortisseur à ressort hélicoïdal, en lieu et place du RockShox Vivid Ultimate. Et là, ça change vraiment ! Qu’on soit en mulet ou en 29″, le vélo semble enfin pouvoir exprimer tout son potentiel. En montée, le grip est toujours présent mais on a désormais du confort en plus et en descente, on a maintenant une suspension qui fonctionne sur tous les impacts, des plus petits aux plus gros.
Sur certains vélos, le ressort hélicoïdal peut avoir tendance à coller la roue arrière au sol plus que le ressort air mais ici, comme la répartition du poids tendait déjà vers ce comportement on ne perd rien. Au contraire, on a l’impression d’avoir trouvé le montage qui sied réellement au vélo et qui lui permet de regarder la concurrence dans les yeux. Pour la taille de roue, on revient sur des préférences personnelles : en 29″, le vélo sera plus stable et aura plus d’adhérence, c’est l’archétype de l’e-bike passe-partout, tandis qu’en 27,5″, sans perdre en polyvalence il sera un peu plus joueur de l’arrière.
Verdict
Une fois le montage adéquat trouvé, le Propain Sresh CF est une alternative très crédible aux marques plus connues sur ce segment des 150/160 mm. Avec un caractère assez neutre ou équilibré en descente et de belles performances à la montée, c’est un compagnon fiable pour partir à l’aventure sur des sentiers inconnus ainsi que pour celles et ceux qui n’aiment pas les machines trop caractérielles. En somme, un bon ebike polyvalent ! Nos conseils : un amortisseur à ressort hélicoïdal d’office et pour la fourche, une Fox 36/RockShox Lyrik pour un pilotage accessible ou une Fox 38 / RockShox ZEB si vous aimez envoyer un peu en descente. Pour le reste, à chacun ou chacune de faire selon ses préférences !
Propain Sresh CF
environ 9500 €
à partir de 20,8 kg selon montage personnalisé
- Facile à prendre en main
- Rapport équipement / prix en haut de gamme
- Géométrie équilibrée
- Fonctionnement de la suspension en ressort hélicoïdal
- Configurateur pour adapter le montage à ses besoins
- Passages internes via le jeu de direction
- Equilibre du poids un peu sur l'arrière
- Attention au choix d'amortisseur, privilégier un ressort hélicoïdal
- Cadre en carbone uniquement donc tarif d'entrée élevé
- RAS
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Plus d’informations : propain-bikes.com