Test nouveauté | Scor 6080 Z : bousculer ses certitudes

Par Léo Kervran -

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Test nouveauté | Scor 6080 Z : bousculer ses certitudes

Scor fait le grand écart ! Après la présentation du 2030, un petit trail très joueur, en fin d’année dernière, la jeune marque suisse dévoile aujourd’hui le 6080 Z : un (énorme) e-bike en aluminium, 180 mm de débattement, format mulet et batterie de 750 Wh. Pourquoi ce choix ? La marque a-t-elle réussi à conserver son identité de vélos joueurs sur quelque chose d’aussi gros ? Nous avons pu creuser ces questions (et bien d’autres) avec Mariano Schoefer, l’ingénieur en charge de la conception du vélo, et Lisa Wolf, responsable des relations presse. Présentation et premiers tours de roue :

Après les deux 4060 (ST et LT) ainsi que leurs déclinaisons à assistance électrique 4060 Z, Scor s’est posé la question de la direction à donner à la suite de sa gamme : sûrement pas de XC, car c’est le territoire de la marque soeur BMC et ça n’est pas dans l’ADN de Scor, mais plutôt petit trail polyvalent ou un autre e-bike ? Et pourquoi pas les deux ?

On aurait pu avoir un trail avec assistance mais pour Scor, ça n’allait pas vraiment ensemble. On a donc eu une petite machine très énervée pour son débattement modeste, le 2030 (lire Test nouveauté | Scor 2030 : le petit vélo qui voulait voir grand) et aujourd’hui, voici le deuxième volet de la réflexion, l’e-bike ! Qui est donc à (très) gros débattement.

« On a envie de faire du gros débattement, on y croit et ça doit faire partie du VTT, on veut pas se cantonner au trail », nous explique Mariano Schoefer, l’ingénieur derrière tous les vélos Scor. A une époque où toutes les tendances semblent pousser pour des petits vélos polyvalents (downcountry, trail… Appelez-ça comme vous voulez) et des e-bikes en 150 mm, à moteur léger ou non, voilà qui fait plaisir à entendre.

S’il est imposant sur le papier, le choix du débattement de 180 mm était naturel pour Mariano : « C’est logique pour être un niveau au-dessus du 4060 Z, sans être un DH pour autant. On voulait faire un gros vélo avec l’ADN Scor, un vélo de bikepark mais en e-bike pour faire du freeride et de la descente toute l’année. » Si vous connaissez bien la marque, vous vous doutez déjà au nom du vélo que cette suspension va un peu plus loin que ce « simple » débattement de 180 mm. On y reviendra.

L’aluminium, une première chez Scor

Avant cela, arrêtons-nous sur une nouveauté de taille : le 6080 Z est en aluminium. C’est le premier modèle de la marque a être conçu entièrement et uniquement dans ce matériau et on vous avoue que lorsqu’on l’a appris, ça nous a un peu surpris tant on pensait Scor liée au carbone.

Mariano nous éclaircit sur les raisons de ce choix : « C’est vrai que le carbone est le plus facile pour nous, c’est ce qu’on maîtrise le mieux avec en plus le laboratoire [l’IMPEC Lab de BMC] et là où on peut dire qu’on est dans les meilleurs, mais on n’est pas marié au carbone. On choisit le matériau selon ce qui a du sens pour le vélo. Avec son débattement et sa grosse batterie le 6080 Z est forcément plus lourd que le 4060 Z, autant aller jusqu’au bout et le faire en aluminium vu son programme. Le carbone avait du sens sur le 4060 Z mais ici, l’alu ne perd rien et on a plus de solidité. »

Si le 6080 Z affiche des lignes très proches de celles des autres modèles du catalogue, l’ingénieur nous confie cependant que le cadre est assez différent du carbone dans sa construction, au niveau du triangle arrière notamment. Le bras vertical en particulier, est justement moins vertical et relié un peu différemment au reste. Au-delà des caractéristiques intrinsèques du matériau, le choix de l’aluminium impose (pour l’instant) de devoir composer avec des soudures et celles-ci ne se placent pas n’importe où.

Sur ces photos, vous aurez peut-être remarqué des différences de couleurs entre certaines parties du cadre, les soudures d’un côté et les tubes de l’autre par exemple. Mariano nous explique que c’est dû au temps entre le nettoyage et le vernissage du cadre mais ne voit pas cela comme quelque chose à corriger : « On reçoit les cadres bruts, on les nettoie et on les vernit mais on ne fait rien d’autres. S’il y a un peu de temps entre le nettoyage et le vernissage, les matériaux réagissent différemment [au contact de l’air] et ça peut donner des petites différences comme ça. Tu peux la voir au niveau du berceau moteur aussi. On voulait garder un côté le plus « prototype » possible, donc on n’y touche pas. »

Assistance : au revoir Shimano, bonjour Bosch

Scor n’est pas donc pas mariée au carbone… et ne l’est pas non plus à Shimano en ce qui concerne les systèmes d’assistance, visiblement. Après avoir opté pour un EP8 devenu EP801 pour les 4060 Z ST et LT, la marque a décidé d’installer un système Bosch Performance CX sur ce 6080 Z. Il y a forcément une petite raison commerciale derrière ce choix, car certaines personnes préfèrent les assistances Bosch et d’autres les Shimano, donc laisser le choix dans la gamme peut être intéressant, mais au-delà de ça, c’est aussi quelque chose qui a du sens compte tenu du caractère que Scor voulait donner à ce vélo.

Le 6080 Z, c’est (sur le papier) un vélo de freeride qui peut remonter à la pédale. « Il n’est pas pensé pour les longs tours », nous confirme Mariano, « on voulait un vélo de descente avec une navette intégrée ». Or, quand il s’agit de remonter vite et fort, Bosch a de sérieux arguments à faire valoir.

On a donc un moteur Performance CX de 4e génération, qui fête ses 5 ans cette année mais reste toujours d’actualité grâce aux mises à jour qui ponctuent sa vie. 85 Nm de couple et 600 W de puissance maximum, jusqu’à 340 % d’assistance, c’est l’un des systèmes les plus courants sur le marché du VTTAE.

Il est ici associé à un poste de commande minimaliste, avec la Mini Remote à côté de la poignée et le System Controller sur le tube supérieur pour les informations sur le mode engagé et le niveau de batterie restant. Pas d’écran Led ou de boutons superflus, juste ce qu’il faut pour que ce soit simple et pratique : on est ici pour faire du vélo ! Grâce à une puce Bluetooth dans le System Controller, le vélo reste néanmoins compatible avec l’application Bosch eBike Flow pour les mises à jour, le suivi des sorties, l’antivol…

La batterie est une 750 Wh sur toutes les tailles afin de renforcer le côté « navette intégrée » du vélo et ne pas avoir à trop réfléchir à la question de l’autonomie. Reste qu’elle est lourde (4,4 kg) et peut avoir un effet non négligeable sur le comportement du vélo mais ça, on pourra en juger sur le terrain.

Elle est amovible, un choix plutôt logique pour Mariano : « Avec un cadre en aluminium c’est plus facile d’ouvrir le tube diagonal, ça a moins d’effets sur la rigidité et vu le poids du vélo, c’est quand même pratique de pouvoir la sortir. »

Suspension et géométrie

Dès sa naissance, Scor s’est placée comme une marque avec des vélos ludiques au caractère affirmé, tournée vers le plaisir de rouler et de s’amuser au guidon plus que vers la performance et l’efficacité pure. C’est un point commun à tous ses vélos et le fond véritable de son ADN, donc ce qui a guidé la définition de la suspension et de la géométrie.

Côté suspension, le 6080 Z reprend l’architecture à point de pivot virtuel des autres modèles, caractérisé par un amortisseur placé très bas et une certaine compacité. Un centre de gravité bas, cela rend le vélo stable sur l’axe longitudinal mais vif dans la direction transversale, c’est-à-dire une machine qui garde son assiette mais qui s’inscrit facilement dans les virages : exactement ce qu’on veut pour s’amuser !

Vis-à-vis du 4060 Z, elle a été légèrement retravaillée avec un peu plus de progressivité, pour s’adapter au surpoids d’une part et au programme (très) engagé d’autre part. Comme on l’évoquait plus haut, elle développe 180 mm de débattement… mais pas que. De la même façon que les 4060 peuvent être montés en 140 ou 160 mm de débattement à l’arrière et le 2030 en 120 ou 130 mm (mais surtout 120 mm), le 6080 Z peut basculer en 160 mm si on le souhaite.

« Le 6080 Z sera toujours vendu en 180 mm car c’était trop compliqué logistiquement de proposer les deux mais le flipchip est toujours là pour adapter la géométrie, ça redresse les angles et remonte le boîtier de pédalier. Le 180 mm est bien pour le rapide et le raide, comme tous les 170/180 mm il demande un peu de vitesse pour prendre vie et en plus le poids n’aide pas. Pour les terrains un peu plus plats le 160 mm permet de garder la vitesse plus facilement et d’avoir un vélo plus vivant », détaille Mariano.

Tous les 6080 Z seront montés d’origine avec un amortisseur à air mais la suspension reste compatible avec les modèles à ressort hélicoïdal, la progressivité est suffisante et il y a assez d’espace dans le « tunnel ». Pour Mariano, « l’air le rend un peu plus poppy là où le coil le collerait vraiment, vu le poids ce n’est pas forcément nécessaire mais c’est possible. »

A l’avant, on a 190 mm de débattement, et en simple té s’il vous plaît grâce à la solidité du châssis de la RockShox ZEB. Scor s’est posé la question d’un modèle en double té mais a finalement écarté ce choix pour des raisons d’apparence (avec une double té, on passe dans une autre catégorie) mais aussi pratiques : si le 6080 Z est plutôt orienté freeride, il doit rester capable de pédaler correctement, et une fourche à double té aurait trop réduit le rayon de braquage.

Parmi les autres particularités du vélo, on note le choix d’un format mulet, c’est-à-dire 29″ à l’avant et 27,5″ à l’arrière. Bon, c’est relativement courant en e-bike, encore plus vu le débattement qu’on a ici, mais ce qui l’est moins c’est la longueur des bases sur ce 6080 Z : seulement 435 mm ! C’est déjà une valeur plutôt courte pour un vélo sans assistance, alors on vous laisse imaginer pour un VTT AE…

En général, on privilégie des bases assez longues sur ces machines pour donner de la stabilité et recentrer le poids du pilote afin de maîtriser le cabrage. On peine à croire que Scor ait volontairement fait un e-bike qui se retourne au moindre caillou mais tout de même, cela intrigue.

En dehors de ça, le tableau de géométrie affiche un reach de 458 mm en taille M, un angle de direction de 63°, un angle de tube de selle de 76° ou encore un stack de 625 mm en taille M, un peu plus haut que sur les autres Scor du fait de l’orientation plus descente du vélo. Il reste relativement faible dans l’absolu, pour laisser une grande marge de manoeuvre selon les morphologies.

Petits détails

Petit garde boue de protection pour l’amortisseur, jeu de direction à butées pour éviter que la fourche ne vienne en contact avec le cadre sans éléments en caoutchouc disgracieux à l’extérieur, inserts pour un porte-bidon (parfois absent sur les e-bikes à cause de la batterie) sur le tube diagonal et pour un support d’accessoires sous le tube supérieur : n’en jetez plus, le 6080 Z a tout ce qu’il faut !

Mieux encore, les passages internes se font de façon tout à fait classique, à l’entrée du tube diagonal et non par le jeu de direction. C’est plus simple pour l’entretien et ça fait moins de courbes donc moins de frottements pour les câbles, que ce soit celui de la tige de selle ou du dérailleur.

Enfin, et comme d’habitude, la décoration est discrète et assurée par des films de protection conçus avec Slicy. De la même façon que sur les autres modèles de la gamme, Scor proposera un ou plusieurs dessins mais rien ne vous empêche d’imaginer le vôtre.

Scor 6080 Z : les prix

Comme toujours chez Scor, la gamme se compose de deux modèles, l’un avec une transmission Sram GX Eagle et l’autre en NX Eagle.

Le Scor 6080 Z GX est le modèle que nous avons essayé et que vous pouvez voir dans cet article. Il est équipé de suspensions RockShox ZEB et Super Deluxe Ultimate, de freins Sram Code RSC (220/200 mm), d’une transmission Sram GX Eagle, de roues DT Swiss H1900 chaussées de pneus Maxxis Assegai MaxxGrip en Exo+ (AV) et Double Down (AR), d’un poste de pilotage Scor/Burgtec et d’une tige de selle BikeYoke Divine. Couleur Nu Metal, prix 6999 €.

 

Le Scor 6080 Z NX est équipé de suspensions RockShox ZEB Select et Super Deluxe Select R, de freins Sram Code R (220/200 mm), d’une transmission Sram GX Eagle, de roues XDH-130 chaussées de pneus Maxxis Assegai MaxxGrip en Exo+ (AV) et Double Down (AR), d’un poste de pilotage Scor et d’une tige de selle X-Fusion Manic. Couleur Maybe Beige, prix 5499 €.

 

Test du Scor 6080 Z GX : les premiers tours de roue

Une fois n’est pas coutume, nous avons eu les informations techniques après avoir roulé le vélo. Au moment de s’installer à son guidon pour la première fois, tout ce qu’on savait était ce que Mariano venait de nous dire en nous passant la bête : « 180 mm derrière, 190 mm devant et 26 kg. » Autant vous dire qu’on n’en menait pas large…

Tous les modèles Scor nous ont plu jusqu’ici mais on sait aussi d’expérience que quand on s’aventure dans ces extrêmes, il devient de plus en plus difficile de faire un vélo équilibré et cohérent, efficace dans le rapide et défoncé comme on l’attend, mais qui sait encore prendre des virages ou monter dans le raide sans se mettre sur le dos au moindre petit obstacle. Est-ce que la recette de la marque allait prendre avec ce format ?

On est surpris dès la montée, où le 6080 Z fait plus que s’en sortir correctement : il brille réellement dans l’exercice, encore plus pour un mulet ! La suspension offre beaucoup de confort et surtout un grip assez bluffant, bien utile aujourd’hui entre les racines mouillées et les requins ou dalles de calcaires lustrés par la pluie. « Le grip vient de notre suspension, progressive et sensible en début de course, mais aussi des bases très courtes, qui mettent du poids sur l’arrière donc sur la roue », nous explique Mariano.

Du pneu également, devrait-on ajouter : sur ce genre de vélo où le fun prend le pas sur l’autonomie, le choix d’un Maxxis Assegai en carcasse Double Down et gomme MaxxGrip est très bien vu ! Il risque de s’user assez vite, c’est vrai, mais il fait des miracles en montée. Tout cela combiné à la puissance de l’assistance Bosch, on se retrouve à franchir des passages (très) techniques avec une vitesse et une facilité déconcertantes, sans avoir à se battre pour conserver de l’adhérence ou son équilibre.

En parlant d’équilibre, il faut aussi noter que le 6080 Z cabre peu pour un vélo de cette envergure. Scor a bien géré le positionnement de la très longue et lourde (4,4 kg) batterie Bosch de 750 Wh et malgré les bases courtes, il n’y a pas trop d’efforts à faire pour garder l’avant au sol. Attention tout de même, on peut arriver à le mettre en défaut mais vu la puissance et l’adhérence qu’on a à l’arrière, ça arrive surtout dans du (très) raide… où on n’a pas forcément envie d’avoir une machine de 26 kg minimum qui nous tombe dessus. En résumé, le Scor 6080 Z monte bien partout mais lorsqu’on arrive à la limite, ça peut très vite se retourner contre nous.

En descente, le 6080 Z étonne encore et cette fois par son aptitude à décoller les roues du sentier. Habituellement, un e-bike de ce poids est plutôt collé au sol, encore plus avec autant de débattement pour absorber les impulsions du pilote. C’est bien sûr le cas dans une certaine mesure ici, mais on se surprend à tirer facilement quelques bunny-hops dès qu’on a un peu de vitesse et de pente, tandis que lever l’avant se fait presque naturellement. Un vélo de 26 kg presque joueur, qui l’eut cru ?

La géométrie permet de se lancer dans la pente sans arrière-pensée : avec autant d’angle et de débattement à l’avant, on a de la marge avant de buter dans une compression ou de passer par devant. Qui plus est, la suspension nous a paru très confortable en réception et sur les gros impacts : elle absorbe confortablement sans s’affaisser ni éjecter. Nous avons été moins séduits sur les petits chocs type succession de racines mais avec une seule sortie au guidon du vélo on ne peut pas en tirer de véritable verdict, il ne s’agit que d’une première impression. Cela pourrait aussi être dû à la roue arrière de 27,5″, qui efface forcément moins les obstacles qu’une roue de 29″.

Reste qu’aussi habile que soit le 6080 Z à se faire paraître plus léger qu’il ne l’est réellement, ses 26 kg (annoncés) restent bel et bien présents et se rappellent à nous dans certains situations. Une fois lancé, le vélo a de l’inertie et les changements de direction sont à anticiper. Les petits appuis vifs n’ont aucun effet, il faut chercher des trajectoires plus simples et arrondies, sans rayon trop serré si on ne veut pas avoir à s’arrêter pour faire tourner le vélo. En courbe, on choisit sa ligne et on s’y tient en espérant que ce soit la bonne… et si l’arbre à la sortie apparaît inévitable, la seule solution sera de toucher aux freins. Modifier sa trajectoire au dernier moment n’est pas chose aisée sur le 6080 Z et on comprend vite qu’il faut regarder loin devant pour piloter correctement ce vélo !

Cependant, l’inertie peut aussi se révéler utile, ou facilitante, lorsqu’on la combine avec le débattement gargantuesque de la bête. Une fois qu’on a un peu de vitesse, le choix d’une trajectoire « propre » importe peu : on peut tout à fait tirer tout droit dans un pierrier si cela permet de simplifier un virage ou de moins toucher aux freins, le vélo absorbe sans broncher. Très vite, cela devient même drôle et on se met à chercher les trajectoires les plus défoncées possibles, avec marches et cassures, juste pour sentir la machine les avaler comme si de rien n’était.

Le mot de la fin

Un vélo de freeride c’est déjà particulier à rouler mais lorsqu’on greffe ce débattement sur un e-bike, c’est encore un autre monde. Avec ce 6080 Z, Scor a cependant réussi à adapter sa recette pour offrir un vélo réellement plaisant et cohérent, peut-être le plus proche (peut-on dire « civilisé » ?) des vélos plus légers dont on a l’habitude, sans perdre pour autant de sa capacité à dévaler la pente et absorber les gros chocs comme on est en droit de l’attendre de la part d’une telle machine. Le poids reste présent et demande certaines adaptations, mais il est bien mieux géré que chez nombre de concurrents et le débattement ou la longueur du vélo ne sont pas écrasants. Maintenant, on a très envie de voir ce que pourrait donner un 6080 « tout court », sans assistance électrique…

Et si vous voulez en apprendre plus sur Scor et sa philosophie, on vous invite à écouter notre podcast Le Lunch Ride avec un épisode sur le sujet, réalisé quelques jours avant que la marque ne se dévoile pour la première fois au public : Scor – Mariano Schoefer & Bastien Feder : lancer une marque en 2021 – Le Lunch Ride #17

Plus d’informations : scor-mtb.com

 

 

ParLéo Kervran