Sunn : Thomas Lapeyrie et Kilian Bron à l’interview

Par Olivier Béart -

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Sunn : Thomas Lapeyrie et Kilian Bron à l’interview

En déplacement presque toute l’année, les deux compères du team Sunn Kilian Bron et Thomas Lapeyrie ont choisi de se poser près de chez eux, à Annecy, sur le Mont Veyrier, pour leur dernière grosse vidéo de l’année 2015. En prélude à sa sortie officielle le 19/11, nous en avons profité pour les cueillir au vol pour une séance photo avec Romain Laurent, mais aussi une interview exclusive, histoire de revenir sur leurs souvenirs marquants de cette première année de la nouvelle aventure Sunn et d’évoquer la suite. 

Thomas, Kilian, dans cette interview, nous allons vous demander de faire des choix et d’être directs en choisissant une seule réponse, un seul souvenir, un seul moment pour chaque question. Ca marche ?
TL et KB
, en choeur : oui, c’est parti !

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La saison 2015

Si vous retenez un moment marquant de l’année 2015, c’est…
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Sans aucun doute notre première sortie avec la version définitive du Sunn Kern lors de la Pass’portes. Je me souviens du  regard des gens, de leurs questions, de leur enthousiasme par rapport au retour de Sunn. C’était émouvant. On avait roulé le vélo évidemment, mais là on pouvait enfin le montrer et le sortir. C’était aussi la première fois qu’on le voyait dans sa version définitive car on roulait avec des protos « raw » avant. Le fait que Sunn ait choisi de présenter les vélos non pas sur une course mais sur un événement grand public a vraiment donné une dimension supplémentaire à l’événement car on a directement été en contact avec la masse des bikers.
TL : Pour moi c’est toute l’année qui a été marquante ! C’est une saison qui fera date dans mon esprit. Il y a eu beaucoup de changements dans ma vie : changement de région (j’étais étudiant BTS à Nice et je me suis installé à Annecy), changement d’entraîneur, et surtout changement de vélo et de team !

Autant de changements en même temps, ça a mis du temps pour que tout soit calé. J’ai l’impression de prendre mes marques seulement maintenant.

Je connaissais Kilian et j’ai vu l’ouverture du team Sunn, ça m’a motivé. Je m’entraînais avec l’aide d’un ami, mais j’ai voulu professionnaliser les choses en me liant à Titouan Perrin-Ganier et sa structure Coaching System. J’ai commencé par le XC, où on a roulé ensemble. Il sait comment je fonctionne en course et il me connaît super bien, y compris sur le plan psychologique, donc il peut vraiment personnaliser les choses au maximum.  Au final je ne m’attendais pas à faire d’aussi belles performances. Ce que j’ai fait cette année, c’était mes objectifs à 2 ans :  podium en EWS, Megavalanche, Coupe de France,… Le but maintenant, c’est de consolider et de faire encore mieux.

RLP_8629Une frustration en 2015 ?
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Je dirais que non, j’ai profité un max de cette année 2015. Franchement… je ne vois pas comme ça ! J’aime pas avoir de regrets. Je les transforme en projets pour plus tard.
TL : Tu vas dire que je ne respecte pas le principe de l’interview mais je demande un joker car il y en a deux. Deux frustrations, mais qui m’ont aidé à passer des caps. J’avais à coeur de bien bosser sur le développement du vélo, le début de saison a été très long, et je n’ai pas pu beaucoup courir. Jusqu’en avril, je n’ai pas pu m’exprimer. C’est normal, mais je piaffais d’impatience et je voulais en découdre car je savais que j’étais bien. Mais finalement, Je me suis rendu compte que c’était bénéfique. Donc je vais retenir cela pour l’avenir et même si je pourrai faire ce que je veux en 2016, je vais me calmer pour être en forme l’été comme cette année-ci et éviter de me cramer dès le départ.

Ma deuxième frustration, c’est ma blessure juste avant l’EWS en Ecosse.

Celle-là, j’aurais pu l’anticiper. J’aurais dû l’anticiper ! J’étais en stage, j’avais fait beaucoup de travail physique, de technique, on a enchaîné sur un tournage vidéo, il y avait beaucoup de vent avec des rafales à 120km/h… j’aurais dû me douter que ça allait mal finir et calmer le jeu mais je ne l’ai pas fait. Je sais maintenant, à mes dépens, qu’il y a des chutes qu’on peut éviter. En plus de louper des EWS, je n’ai plus pu rigoler pendant des plombes sans avoir mal, t’imagine ?! Après, je me suis recassé quelques côtes à Samoëns, mais là par contre je n’ai aucune frustration car j’étais à bloc et je termine sur le podium. Je préfère tomber et performer que rester sur le bike et finir 20e !

RLP_8592LA course de l’année ?
KB : l’EWS Samoëns ! C’est vraiment comme ça que je vois l’enduro. Certes, il faut pédaler, mais le plaisir, moi je le prends quand ça engage, quand y a de la pente. 1000m de dénivelé négatif avec des spéciales de 15’ contre le chrono, de la pente, de la bonne terre, c’est top ! Puis c’est près de la maison. Certains enduros organisés sur une petite colline, tout le temps la même montée, c’est moins mon truc, surtout quand c’est court. Je ne critique pas mais j’aime moins.
TL : La Nouvelle-Zélande car tout est d’une beauté incroyable là-bas, et le parcours de l’EWS est terrible. On voyage beaucoup sur une année quand on est pilote, on voit plein de beaux coins, mais là ça dépayse vraiment. On est dans la jungle, il y a des fougères immenses, du soufre qui sort du sol,… Cela reste le plus beau souvenir. Moins pour le côté sportif mais pour l’aventure humaine, en tant que pilote qui aime découvrir, trouver de nouveaux chemins et là en plus, c’est carrément un nouvel univers. C’est la première fois que j’y allais, mais pas la dernière. J’aimerais faire un long trip comme Jérôme (Clementz) avait fait avec Pauline l’hiver dernier pour se préparer.

PRQ_4389Une spéciale, s’il ne devait en rester qu’une ?
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Sans hésiter une des spéciales du Roc des Alpes à la Clusaz. Elle est tracée entièrement en sous bois, il y a du rythme, tu joues avec le vélo, les enchaînements de virages sont déments, tu tournes autour des arbres, et elle se raidit sur la fin. Plus tu descends plus ça engage, plus c’est raide. C’est ma définition de la spéciale parfaite.
TL : Je dirais la Mega ! C’est en quelque sorte une spéciale… mais très longue ! Et c’est archi complet. En 2006, j’ai gagné le TFJV, qui est une combinaison de disciplines. J’aime tout faire. J’ai fait du XC pendant 4 ans, j’ai baigné dans le milieu du haut niveau où on va chercher la performance ultime. Dans la Mega tu atteins toutes tes limites, en technique, en physique, au niveau du mental. En une seule descente, tu vas devoir te dépasser dans chaque domaine. On sait qu’on va subir, souffrir… Sur un EWS on se donne à fond mais ça arrive aussi qu’on gère, qu’on s’économise. L’EWS c’est de la gestion de course, de la lecture de parcours, c’est plus un tout, avec de la constance. C’est excitant, mais sur la durée. C’est pour ça que, pour le coup, j’ai choisi la Mega, où j’ai eu le bonheur de faire un podium cette année.

Leurs spots de rêve

Un spot que tu conseilles à tout le monde de rouler ?
KB : Je vais être chauvin, je vais dire Annecy et le Veyrier. Il y a tout là-bas. De la terre meuble, des parties aménagées,… Si tu veux plus naturel, il y a le Semnoz, où il y a des panoramas de fous, puis on est pas loin des Aravis et tu peux jouer aux aventuriers pour de longs trips dans l’ensemble des Alpes.
TL : Je ne veux pas faire le chauvin non plus, et je ne suis pas encore un vrai Savoyard mais le Veyrier j’adore aussi ! J’y vais souvent, c’est un petit bout de colline, mais c’est hyper complet. Il y a de la grosse racine, de la caillasse, on a fait une piste avec du flow, des virages relevés, des sauts,… C’est possible aussi de faire des tours XC et c’est raide, ça me plaît. Il y a aussi le Semnoz en face qui est pas mal, mais mon coup de coeur, c’est pour le Veyrier. C’est ce qu’on a voulu partager dans notre dernière vidéo car tout le monde peut y aller, même pour des pros, on peut se mettre en difficulté. Par exemple, la piste dite du Mont Baron là-bas, vous me croirez si vous voulez mais cette descente là avec ses racines sous la pluie, c’est incroyable. Je ne l’a pas encore passée vite sans poser le pied à terre !

PRQ_4279Un endroit où tu voudrais absolument (re)rouler ?
KB : J’ai la chance de voyager beaucoup; Indonésie, USA, Chine,…mais je ne suis jamais allé au Canada ! Or c’est un truc à faire quand on fait du vélo. Peut-être plus un projet perso, y rester quelques semaines, road trip. Et c’est en projet.
TL : Pour ma part, c’est plus proche et c’est tout simple : je voudrais rerouler sur les crètes de Besançon ! J’ai habité là, au Pôle France. Je faisais beaucoup de route et de XC. L’enduro n’existait pas encore vraiment, mais c’est du lourd en technique. J’aimerais y retourner avec mon Kern LT. J’ai plein de bons souvenirs là-bas, c’est là que j’ai appris la rigueur notamment.

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Thomas, Kilian et leur vélo

Si vous devez retenir un point de développement du Sunn Kern LT dans lequel vous vous êtes particulièrement impliqués, ce serait…
KB : La géométrie ! C’est le premier point que lequel nous avons travaillé. Sunn nous a vraiment impliqués à fond dans cet aspect du développement. Le Sunn Kern LT de production en taille M, c’est mon vélo, et le L, c’est celui de Thomas.

Je pense que c’est assez rare de retrouver à ce point la patte des pilotes dans un vélo de série.

Cela se fait, mais ce n’est pas courant. Quand on a reçu les protos, qu’on est passé de la planche à dessin à la réalité, ça a aussi été un grand moment, car on a vu que ça marchait vraiment bien. La cinématique est importante aussi, on l’a validée, mais c’est plus le domaine des ingénieurs. Comme Antidote Solutions a sorti du tout bon, le cocktail est vraiment terrible.
TL : Comme Kilian, c’est le travail sur les cotes, la géométrie. Le team et Sunn ont été très à l’écoute. Et c’est déterminant. J’ai roulé sur d’autres marques, mais avec des produits plus standards sur lesquels je n’avais pas vraiment de prise. Ici, le L, c’est mon vélo, j’ai la longueur de top tube idéale, la longueur de bases que je voulais, et c’est aussi très agréable de partager cela avec le grand public puisque les vélos de série sont identiques aux nôtres.

PRQ_4315Un détail de ton Sunn Kern LT que tu admires chaque fois que tu le prends ?
KB : La forme du top tube, elle est un peu atypique. Un peu en trapèze qui s’allonge jusqu’au bout du cadre et le relief du logo Sunn. Ce que je vois quand je roule. Ca ne se voit pas forcément en photos, mais c’est le détail que j’aime.
TL : J’aime vraiment le vélo, son look global. La biellette et les pattes, ce sont de petits détails que je regarde souvent.

PRQ_4359Un composant de ton bike que tu adores ?
KB : La tige de selle télescopique ! C’est bateau… mais j’ai toujours fait ce qu’on appelle aujourd’hui de l’enduro, avant que ça existe vraiment et qu’il y ait des composants adaptés. Je faisais de la DH quand les remontées étaient ouvertes, mais aussi quand elles n’étaient pas ouvertes et je me prenais beaucoup la tête avec ces histoires de tige de selle. Maintenant, c’est fini les galères !
TL : Sunn nous a laissé beaucoup de libertés aussi sur le choix des composants. Et j’ai fait une demande personnelle assez particulière : avoir des poignées Herrmans ! Et je les ai eues. Même mieux, puisque j’ai pu tout choisir chez eux : la taille des poignées, le type de gomme, le diamètre, etc. Ils m’ont fait ma poignée perso. Ca peut paraître anodin, mais ça ne l’est pas. Pour moi ça joue un grand rôle dans le ressenti du vélo. J’aimerais créer ça aussi avec d’autres partenaires, un pneu, une selle.

RLP_8550Un composant vélo que tu aimerais améliorer/changer ?
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 La transmission est beaucoup trop exposée, c’est clair. Il y a aussi les rails de selle et le système de serrage. Pour les réglages c’est galère. Sinon, le matos a beaucoup évolué. Depuis que l’enduro a pris, beaucoup de marques s’investissent et on le voit. On a vraiment plus de fiabilité. Le tubeless pour les pneus, les freins qui chauffent et les casses, ça devient rare et on se prend moins la tête quand on roule, donc on peut plus se concentrer sur le ride.
TL : La grande question c’est souvent les roues. On aime le produit Sram avec lequel on roule, on a beaucoup de choix entre l’alu et le carbone. On a passé toute l’année à tester les roues, on est encore en train de se caler à ce niveau et on sent qu’il y a encore des choses à faire. Les roues carbone sont top mais parfois trop légères, et manquant de souplesse. J’aimerais encore tester et développer dans ce domaine, histoire de faire les bons choix.

RLP_8543Un autre bike de la gamme Sunn que tu aimes rouler ?
KB : Pour le moment non, je me suis focalisé sur le Kern LT. Je n’ai pas encore eu l’occasion de rouler le Kern AM… mais surtout le modèle de XC qui me donne envie. J’ai aussi une piste de BMX pas loin… et je voudrais essayer car je n’en ai jamais fait. Comme il y en a un dans la gamme, qu’il est joli avec la forme de TT que j’aime, je me dis que c’est l’occasion d’essayer. Donc je dirais le BMX !
TL : Je n’ai pas encore roulé les autres, mais j’ai aussi un BMX qui arrive. J’ai fait 8 ans de BMX pour m’amuser et j’ai eu 3 Sunn dont 2 BMX, de 8 ans à 15 ans. Donc ça va me projeter en enfance. Mais je n’ai pas roulé en 20’’ depuis 10 ans, je me demande ce que ça va donner. Puis, je vais recevoir un 120/120, vu que je fais encore souvent des sorties longues. Par contre, je n’ai plus trop envie de rouler en XC hardtail car la position change trop par rapport à l’enduro et le 120 est un petit enduro car la géométrie est très proche du Kern LT avec juste moins de débattement.

Les projets des pilotes Sunn

Une course que tu rêverais de gagner ?
KB : La Megavalanche de l’Alpe d’Huez ! C’est le genre de course qui me plait. Les EWS, j’adore, mais t’es tout seul. Là, sur la Mega, il y a tellement de faits de course, tellement de choses qui peuvent arriver que c’est hyper excitant. J’ai toujours voulu la faire et cette année pour la première fois, ça l’a fait. Maintenant que j’ai goûté à cette pression folle au départ, à cette peur, ce sentiment de te dire « qu’est-ce que je fous là », j’ai envie d’y retourner et le podium de Thomas m’a donné des idées !
TL : Pour moi, il n’y a pas une course en particulier, mais c’est le championnat du Monde EWS qui me fait rêver. C’est vraiment arriver à trouver l’excellence et c’est pour cela que je travaille. C’est mon objectif de carrière. Pour 2016, je veux une victoire, mais je sais que c’est dur, car c’est hyper serré. C’est à ma portée mais ça se joue sur de micro détails : une pression de pneus, une trajectoire vue en reco, un détail physique. On voit que les meilleurs sont les gars d’expérience, même si on voit qu’un Maes monte sur le podium, un Rude aussi, c’est les gars d’expérience qui sont les plus réguliers et qui sont en tête du général.

RLP_8654Un point que tu veux travailler/améliorer pour 2016 ?
KB : Physiquement, je suis encore limité. Je veux bosser cela, sur le cardio. 2015 a été une année transitoire, j’ai pris de l’expérience et c’est la première saison où je me suis mis dans la course à fond en plus de la partie média. Je n’ai pas d’objectif précis, je ne veux pas oublier le plaisir, mais je vais faire le job encore plus à fond. 2016 sera aussi une année plus « normale ».
TL : Je dois travailler la technique. Ce n’est pas vraiment un point faible dans mon pilotage, mais dans mon bilan d’entraînement, je vois que c’est de ce côté que j’ai le plus de marge de progression. Avant, je faisais du BMX puis je suis passé vite au XC. J’ai été champion France de 4X, mais je n’ai jamais appris la technique. J’ai toujours fait au feeling. Là, j’aimerais bosser ma technique en spécifique comme les descendeurs. Faire juste du « je roule » en physique, on sait que c’est pas optimal… en technique non plus ! Je pense que je peux gagner des secondes en faisant cela.

En dehors du vélo

Une chose que ton coéquipier ne doit surtout pas changer ?
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Son caractère ! C’est un fameux personnage, il est pas tout seul dans sa tête, foufou, mais quand il s’agit de s’entraîner, faire le job, il sait le faire.
TL : Sa bonne humeur ! Il est toujours heureux d’être où il est, il est passionné de vélo, c’est même encore plus que ça… il a du mal à ne pas rouler. Il n’arrêtera jamais, c’est génial. Et il aime tous les types de vélos.

RLP_8551Une chose qu’il devrait changer/arrêter de faire ?
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Il est à côté de moi, je ne peux parler librement. Thomas, tu es parfait, change rien (rires)
TL : Moi je n’ai pas peur de parler, je suis plus grand et plus fort que lui (rires). Sérieusement, je dirais la rigueur. Kilian n’est pas assez rigoureux. Un jour de repos ? Il va quand même aller rouler. Moi j’ai été formaté à la rigueur et j’essaie de lui apporter. En entraînement, je reste fort dans mon programme, lui il part faire des trips… c’est bien aussi, je devrais aussi parfois m’en inspirer, mais en vue des courses même si ce n’est pas son objectif premier, ça reste important.

RLP_8602Un autre sport qui te fait triper en dehors du bike ?
KB : Je fais beaucoup de ski. J’ai fait une petite pause ces derniers temps, j’en faisais un peu moins… enfin quand même 30/40 sorties la saison, mais je vais sans doute en refaire un peu plus. C’est une façon de profiter de la montagne l’hiver. C’est bon pour la gestion de la pente, la vitesse,… C’est le pendant direct du vélo en hiver.
TL : Depuis que je suis à Annecy, où je suis arrivé il y a pile un an, je me suis mis à faire un peu trail. Là, je reprends les activités multisport après la coupure et le trail j’adore, on a des sensations propres, la lecture du terrain est proche de l’enduro. Il y a aussi une grosse part de liberté. Je crois que c’est le complément d’entraînement idéal pour l’enduro, la force explosive. (NDLR : depuis l’interview, Thomas s’est fait mal au poignet à Madère… et il en a profité pour faire du trail justement !)

 La vidéo au Mont Veyrier

3-Sunn_Cover_Copyright_VojoMag-1Donnez-nous une bonne raison de regarder votre nouvelle vidéo tournée au Mont Veyrier, qui sortira le 19/11 et dont les photos du tournage illustrent cette interview :
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C’est notre terrain d’entraînement, nos « hometrails », et on a eu envie de les partager avec le public, nos fans, tous les bikers.
TL : Pas mieux : c’est là qu’on roule avec nos potes, c’est un spot mythique à deux pas d’Annecy où on ride, on shape, on se donne rendez-vous avec les gars d’Annecy via un groupe Facebook dédié. C’est vraiment une production locale, qui en plus a été mise en images par des gars du coin. Bref, c’est une histoire de potes.

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Maintenant que vous connaissez un peu mieux les « Sunn Boys » et que vous avez l’eau à la bouche avec les photos du tournage, voici la vidéo pour prolonger le plaisir et découvrir le Veyrier, sur les hauteurs d’Annecy.

Facebook.com/kilianbronpage – Facebook.com/thomaslapeyriefanpage – Photos : Romain Laurent Photography pour Vojo

ParOlivier Béart