Sac Deuter Trans Alpine 24 : le compagnon idéal pour une aventure en Bauges

Par Romain Viret -

  • Staff pick

  • Tech

Sac Deuter Trans Alpine 24 : le compagnon idéal pour une aventure en Bauges

Arrivé au milieu de l’été dans nos bureaux d’Annecy, le nouveau sac Deuter Trans Alpine 24, conçu pour les aventures VTT de plusieurs jours, nous a incités à partir l’essayer en conditions réelles sur le terrain. Au programme : 160 km et plus de 7 000 m de dénivelé sur deux jours, en traversant le massif des Bauges et la chaîne de Belledonne. Une aventure qui a finalement été écourtée, mais un sac qui nous a pleinement satisfaits. On vous raconte :

Inspirés par leurs grands frères de la gamme Trans Alpine Pro, les sacs Trans Alpine « classiques » sont conçus pour des sorties VTT en montagne de plusieurs jours.

Les nouveaux modèles Trans Alpine sont proposés à des prix allant de 140 à 170 €, selon le modèle. La gamme comprend cinq modèles qui se distinguent par leur capacité (22, 24, 28, 30 et 32 litres) ainsi que par les tailles d’utilisateurs recommandées.

 

En effet, les modèles de 22 et 28 litres sont des modèles SL, conçus pour des longueurs de dos plus courtes, avec une recommandation de 38 à 48 cm. Le modèle de 32 litres est un modèle EL, adapté aux longueurs de dos plus longues, avec une recommandation de 48 à 58 cm. Pour les modèles « classiques », la longueur de dos recommandée est de 44 à 54 cm, ce qui correspond généralement à une taille corporelle de 1,70 m à 1,95 m.

 

Arrivé dans nos bureaux d’Annecy au milieu de l’été, nous avons pensé que le nouveau sac Trans Alpine 24 de la marque allemande Deuter serait le compagnon idéal pour une petite randonnée qui nous trottait dans la tête depuis quelques semaines.

L’idée est simple : traverser le massif des Bauges pour passer la nuit au Lac de la Thuile (situé au-dessus de Chambéry en Savoie) puis, le lendemain, rejoindre Montmélian jusqu’au sommet de Prapoutel (dans la station des 7 Laux) en passant par le massif de Belledonne. En tout, environ 160 km et plus de 7 000 m de dénivelé positif sur deux jours, avec un retour en train pour pimenter un peu la semaine de vacances sans prendre la voiture !

Une fois le parcours plus ou moins tracé et téléchargé sur le compteur GPS, il est temps de préparer son sac. Côté équipement, qui dit sortie de deux jours avec nuit à la belle étoile, dit beaucoup de matériel à emporter.

Au vu du programme, on va plutôt éviter de trop se charger et s’offrir le plus de chances d’arriver à bon port. On ne dira pas non à l’itinéraire qui traverse quelques points où l’on est certain de trouver de quoi se ravitailler pour les gros repas. Parce qu’on ne va pas se mentir, un petit sandwich dans une baguette fraîche du jour, c’est quand même vachement plus appétissant (et pratique dans ce cas) que des sachets de nourriture lyophilisée et un réchaud (même si maintenant, il existe des solutions très légères et compactes). Hop, ça de moins à porter.

La chambre à air (en TPU, plus compacte et plus légère), les mèches tubeless, la pompe, la cartouche CO₂, les maillons rapides, le multi-outils et les démonte-pneu, bref, tout le nécessaire étant déjà sur le vélo (cela évite de devoir penser à les prendre à chaque fois avant de rouler au quotidien), il ne restait finalement qu’une deuxième chambre à prendre dans le sac pour être serein en cas de pépin mécanique.

Ensuite, on prend de quoi dormir. Une solution plutôt simple, un combo hamac plus sac de couchage premier prix, certes ce n’est pas cher (environ 45 euros pour l’ensemble), mais malgré tout, ce n’est pas vraiment léger…

Pour compléter la garde-robe, on emporte un short de bain pour la pause baignade, une petite serviette (en microfibre, pour que ça soit un peu plus compact), une veste de pluie (parce que l’on veut ALLER se tremper et non pas ÊTRE trempé) et bien évidemment la seule et unique… paire de tongs clavier, déesse du confort et de la détente !

Trêve de plaisanterie, le plus important en cette période de canicule (38 °C de prévus sur le thermomètre pour les deux prochains jours), c’est l’eau, et le bidon de 650 ml ne fera clairement pas l’affaire tout seul. On équipe alors le Trans Alpine 24 d’une poche à eau de deux litres (il peut même en accueillir jusqu’à trois, mais nous n’en avions pas sous la main). Le sac est bouclé, place au départ !

Après un petit-déjeuner copieux, on met le sac sur le dos, on monte sur le vélo, puis on commence par ajuster l’ergonomie du sac (car, oui, votre position debout n’est pas la même que sur le vélo). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Trans Alpine 24 offre tout ce qu’il faut pour un bon ajustement.

On commence par ajuster la longueur des bretelles pour régler la hauteur du sac par rapport au dos. Ensuite, on serre la ceinture, non seulement pour maintenir le sac bien en place, mais aussi pour soulager les épaules en transférant une partie du poids sur le bassin. On boucle ensuite la sangle de poitrine et la serre juste assez pour que l’élastique soit en légère tension. Enfin, on vérifie toutes les sangles sur les côtés et sur le dessus, et c’est parti.

La première montée pour atteindre le refuge du Trousset se passe sans encombre. Grâce aux deux mousses perforées avec renforts en aluminium intégrés dans le dos (système Airstripes), le poids repose de part et d’autre de la colonne vertébrale, évitant ainsi les (grosses) gênes que l’on peut rencontrer avec certains sacs à dos plats.

Après avoir traversé quelques alpages, voilà le moment d’attaquer la première descente. On se jette dans la pente et voilà que le poids du sac le fait glisser jusqu’à venir buter contre l’arrière du casque. On s’arrête, on refait un petit coup de serrage sur les deux ceintures (au niveau des hanches et des pectoraux) ainsi que sur les bretelles, et on repart. Et là, malgré le poids bien présent dedans, le sac ne bouge pas d’un pouce et fait corps avec nous !

Une fois en bas et après un arrêt boulangerie, il est l’heure de sortir les tongs et le maillot pour aller faire un plouf. Un repas en faisant bronzette suivi d’une petite sieste et c’est reparti. Pour éviter de mettre les affaires encore mouillées au contact des autres, les rangements extérieurs (sur les côtés et au centre) en filet sont bien pratiques et nous ont permis de faire sécher les affaires pendant que le soleil de plomb nous desséchait.

Après avoir rejoint Aillon-le-Jeune, c’est le moment de la dernière (grosse) ascension de la journée, direction la pointe de la Galoppaz. Malgré une région truffée de chemins qui s’y prêtent, rien que l’idée de devoir faire des portages crée un sentiment de dégoût et de haine chez une bonne partie de l’équipe (rassurez-vous, étant seul, aucun être vivant n’a été maltraité pendant cette aventure si ce n’est celui qui écrit ces lignes).

C’est en atteignant le dernier kilomètre que malgré toute conviction, il a fallu inverser les rôles. Le vélo n’est plus le porteur, mais devient le porté et là malgré un vélo de plus de 14 kg, quelle agréable surprise !

Posé sur le sommet du sac et sur le départ des (généreuses) bretelles, le vélo est stable et le moment devient bien plus supportable ! Sans dire que cela devient une partie de plaisir, avec ses différents éléments, le Trans Alpine 24 est totalement compatible et capable de vous aider dans ces (durs) moments de portage.

Malheureusement, un orage bien menaçant s’est invité sur cette fin de première (et éprouvante) journée. Les quelques éclairs, la fatigue de la journée et le lendemain tout aussi difficile qui nous attendait mis bout à bout nous font prendre la décision (plus sage) de boucler la journée avec un retour en train au départ de Chambéry.

Au final, on peut dire que c’est une mission à moitié accomplie. Nous ne sommes pas allés jusqu’à Prapoutel, mais malgré tout, ce fut une magnifique journée (90 km et 3200 m de dénivelé) sur le vélo que le sac de couchage et le hamac ont certainement dû bien apprécier dans ce Trans Alpine 24.

Depuis cette petite aventure pour laquelle le Trans Alpine 24 était tout simplement irréprochable, on continue toujours de l’utiliser au quotidien pour venir au bureau, et même si c’est un usage qui ne lui est pas destiné par la marque, il remplit son rôle avec brio.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Deuter.

ParRomain Viret