Roc 2022 | Le Rallye Roc XC, une solide mise en jambes
Par Christophe Bortels -
A la frontière entre le XC et l’enduro, le Rallye Roc XC s’est fait sa place dans le programme du Roc d’Azur et en est désormais à sa 3e édition. C’est donc avec plaisir que nous sommes retournés en reportage sur les spéciales de cette épreuve atypique et particulièrement physique, première grosse épreuve du Roc d’Azur 2022 !
Le Rallye Roc XC est apparu au programme du Roc en 2019, avec une idée simple : prendre une boucle de 34 km et l’agrémenter – à la façon d’un enduro – de 4 spéciales chronométrées de longueurs et de profils variés, pour une distance totale de 12 km. Sauf qu’ici, les spéciales ne sont pas qu’en descente… loin de là ! Le parcours, lui, reste identique d’année en année, mais certains départs et arrivées sont parfois déplacés d’une édition à l’autre.
Cette épreuve est évidemment avant tout une course, mais c’est aussi une belle source de convivialité. Il est même parfois possible de s’élancer à plusieurs sur la spéciale, parfait pour se tirer la bourre entre potes !
La première spéciale débute par 200 mètres de descente…
… et il est fortement conseiller de profiter au maximum de l’élan.
Car derrière, ça monte fort, et longtemps !
Certains ne profiteront pas vraiment de la prise de vitesse. Crevaison dès les premiers hectomètres descendants…
Pour affronter ces 3,5km globalement montants (bien connus des participants des épreuves du Roc puisque c’est la première longue côte de la plupart des parcours), il y a plusieurs approches. La gestion et l’efficacité, comme ici.
Le passage en force, pour ceux qui préfèrent.
Certains n’hésitent pas à faire une petite pause hydratation.
Pour d’autres, la pause sera un peu plus longue…
Le profil et la longueur de la spéciale sont évidemment propices aux dépassements, même si on rappellera que, comme en enduro, les liaisons entre les spéciales se font quant à elles à allure libre.
En haut de la première longue portion montante, un peu de plat permet de reprendre ses esprits et de souffler un peu.
Et puis c’est reparti pour la grimpette !
Après cette première portions chronométrée très physique, on se dit que c’est une spéciale en descente qui attend les concurrents. Mais non, c’est reparti pour un départ en montée sur la SP2…
Nous voici sur la SP3. Enfin une spéciale uniquement en descente ?!
Oups, ne parlons pas trop vite, une portion goudronnée aux pourcentages indécents se dresse devant les coureurs.
L’année dernière, le chrono s’arrêtait juste avant la mythique et redoutable dalle en béton, mais cette année les traceurs ont décidé de corser un peu les choses en plaçant les cellules un rien plus haut.
Le chrono s’arrête en bas, mais il faut quand même se la farcir, cette fichue dalle.
On a connu meilleur endroit pour être victime d’une crevaison…
Certains ont visiblement mordu la poussière… Allez, plus qu’une spéciale à affronter !
Le début de la SP4 est en descente et joliment technique.
Mais la pente s’inverse rapidement dans ce beau singletrack technique et rocheux.
Une formalité pour Luca Martin, le champion de France U23, de passage pour une petite sortie d’entraînement puisqu’il n’arborait pas de plaque.
Mais pas pour le commun des mortels !
La SP4 se termine sur la plage de la Galiote. Il ne reste plus que quelques kilomètres à dérouler sur le plat pour rejoindre la Base Nature et clôturer ce Rallye Roc XC, qui faisait aussi office de première épreuve du Roc Trophy : une course par jour, du mercredi au dimanche, avec comme temps forts le Roc Marathon du vendredi et le Roc d’Azur du dimanche !
Niveau résultats, c’est Martin Roste Omdahl qui remporte l’épreuve en 39 minutes et 15 secondes, devant Rémi Lejeune et Sylvain Malgouyres.