Pourquoi roulez-vous en VTT électrique ? 

De passage en Europe, Ned Overend était en France, dans les bureaux de Specialized pendant quelques jours. La marque a profité de cette occasion pour rassembler ses clients de VTT électriques pour une journée de ride à Saillans dans la Drôme. Si la pratique du VTT électrique s’installe petit à petit, on découvre que les raisons qui poussent les pratiquants à grimper sur ces nouvelles montures sont on ne peut plus variées. C’est pour découvrir un petit panel de ces dernières que nous avons interrogé ceux qui profitaient d’une journée de VTT avec le premier champion du monde du sport : 

Ambassadeur de la marque au grand S et premier champion du Monde de notre sport, Ned Overend aurait pu se fermer à cette nouvelle pratique pour se concentrer sur ce qui l’a fait vibrer pendant des dizaines d’années. C’est d’ailleurs ce qui a failli se passer car le champion et personnage emblématique du sport n’était pas franchement convaincu au début du projet « Levo ». Pourtant, après avoir grimpé sur les premiers prototypes, il a eu le déclic : « Quand j’ai vu les premières ébauches du vélo, je pensais que je n’avais rien à y apporter. Je pensais que le VTT électrique serait différent du VTT classique. Mais après avoir roulé avec des magasins partout dans les monde, j’ai vu la passion et j’ai compris que l’on était toujours dans le domaine du VTT. Je suis vite devenu un défenseur du VTT électrique. Le communautés ne seront pas séparées. Aujourd’hui, beaucoup de VTTistes achètent des Ebikes comme seconds vélos et de nouveaux utilisateurs arrivent. »

Et vous, qu’est-ce qui vous a poussé à monter sur un VTT électrique ?

Gilles, 37 ans, Annonay 

J’ai commencé le VTT électrique pour rouler à deux, avec ma femme. Je n’étais pas particulièrement attiré au départ mais j’ai vite compris qu’en tant qu’ex-descendeur, c’était un excellent moyen de faire bien plus de remontées et donc de profiter encore plus des descentes. Je me fiche un petit peu de l’endurance et de l’autonomie, je pousse le moteur à fond et si je ne roule que 50 minutes, au moins je roule à fond. 

Nicolas, 42 ans, Rasteau

J’ai eu mal au genou et un beau jour je n’ai plus pu pédaler. L’électrique a été une révélation, je pouvais à nouveau faire du VTT. J’ai commencé avec un Haïbike et j’ai ensuite fait l’acquisition d’un Specialized. 

Agathe, 25 ans, Annecy 

Je viens de monter sur un VTT électrique pour découvrir de nouveaux chemins et pour en faire encore plus que d’habitude. Plus de bornes et plus sur la durée. L’autonomie et le moteur ouvrent le sport à plein de gens qui ont la trouille. C’est également top pour les nanas. On fait plus de kilomètres et plus de dénivelé.

Lloyd, 30 ans, La Llagonne

Je suis quelqu’un de curieux et dès que la marque a sorti son VTTAE, j’ai testé. J’ai eu le déclic. J’aime explorer et faire du repérage. Ce vélo est top pour ça. J’ai un vélo d’enduro et je tourne sur les deux. Avec l’électrique, je me lance dans des montées impossibles et des trucs tordus. Je me retrouve à rouler dans des endroits où j’allais à pied gamin et où j’étais persuadé que rien ne pouvait passer.

Maxime, 27 ans, Mondragon

J’ai adoré l’aide que m’a apporté le moteur. Je peux descendre à fond sans me mettre à la rue en montée. Avec un VTT électrique, je me fais plaisir tout le temps ! 

Anthony, 28 ans, Orange

J’ai fait un essai avec un Turbo Levo. Au départ, je n’étais pas parti pour m’acheter un vélo comme ça mais quand j’ai vu ce que ça m’a apporté techniquement, ce que je faisais en plus, j’ai passé le cap. Ma technique a vraiment progressé. 

Cyril, 46 ans, Toulon 

Pour moi, l’électrique c’est vraiment le plaisir de rouler. On en prend partout et on pilote en permanence. C’est vraiment le challenge technique permanent qui m’intéresse. On s’amuse tout le temps et on ne roule plus que sur du single. On a tout simplement plus de challenges. 

Gilles, 53 ans, Saint Peray

Je fais à la fois du vélo classique et du vélo électrique. Ma passion c’est vraiment le deux roues et même si pour l’instant je roule encore principalement avec mon vélo traditionnel, je m’amuse avec les deux vélos. J’ai trouvé mon vélo électrique magnifique. Je roule avec ma femme qui a également un vélo électrique. C’est fantastique en termes de plaisir. Je dois également avouer que c’est un plus quand on commence à voir les années passer. Je me régale sans prétention et pour moi mon vélo électrique est le plus beau VTTAE.

Françoise, 50 ans, Saint Julien 

J’ai découvert l’électrique en essayant. C’est principalement en descente que je l’adore. Il m’aide techniquement, il est équilibré et assez ergonomique. Il ne remplace pas le vélo classique mais il est très complémentaire. Ce ne sont pas deux pratiques à comparer. L’électrique est moins cardio mais c’est tout de même physique. C’est différent.

Luc, 57 ans, Saint Julien 

Au tout début, c’est la curiosité qui m’a poussé à essayer. Je voulais également en profiter pour découvrir de nouveaux chemins. Et quand avant j’avais du mal à enchainer deux sorties de suite en vélo classique, aujourd’hui ce n’est plus un problème. Je roule plus, j’ai fait 1500 km en trois mois et je ne perds pas en physique.

Mickaël, 40 ans, Chuyer 

Je ne faisais pas de sport avant le VTT électrique. J’ai découvert ça dans une soirée qui y était consacré et ça m’a donné envie. Je n’ai pas mis longtemps à accrocher. Je ne suis pas un grand sportif mais on se fait plaisir alors même que je n’aurais pas pu le faire sur un vélo classique. Je pars sur des sentiers et dans des montées avec beaucoup de dénivelé. Avant, je ne me faisais pas plaisir.