Nouvelles Oakley Sphaera : qu’est-ce qu’une bonne lunette de sport ? 

Par Paul Humbert -

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Nouvelles Oakley Sphaera : qu’est-ce qu’une bonne lunette de sport ? 

À l’occasion de la sortie des lunettes Oakley Sphaera et Bisphaera, nous nous sommes penchés sur la question de la lunette de sport au sens large. La marque américaine dévoile ses nouveaux modèles multi-sport portés par Loana Lecomte, l’égérie de la campagne, et voici ce qu’on en retient :

C’est presque écrit sur le calendrier Oakley : avant chaque grand évènement sportif, c’est une nouvelle lunette « star » qui est présentée. Le rendez-vous est fixé à Paris à quelques centaines de jours de jeux Olympiques, et pour Oakley, la Sphaera et la Bisphaera seront leurs stars des prochains JO. 

L’opportunité de rencontrer les athlètes de la marque était trop belle, et on revient de cet évènement avec trois interviews et podcasts que vous avez déjà pu découvrir : Loana Lecomte, Myriam Nicole et Jordan Sarrou. Dans chaque Lunch Ride, les athlètes nous partagent leurs préférences en matière de lunette de vélo. 

Ce qu’ils ont en commun, c’est la paire de lunettes qu’ils portent sur le nez : la Oakley Sphaera. C’est une lunette « performance » et multi-sport qui peut s’adapter aux casques et qui peut intégrer la gamme de verres « performance » Prizm aux contrastes adaptés soit au vélo de route, soit au VTT, soit à d’autres sports comme le golf. 

Ce que Oakley avance, c’est une monture légère et présentant un « évent » pour laisser circuler l’air et éviter la buée. La marque continue d’utiliser des revêtements antidérapants sur les plaquettes du nez et sur les branches. 

Dans l’enceinte de ce qu’Oakley a baptisé le « Sphaera hub » le temps d’une journée, on rencontre Jocelin Marchand, brand business manager pour la marque, et on lui demande : qu’est-ce qu’une bonne lunette de sport ? Il nous répond : « Il y a plusieurs choses qui sont importantes. La première, c’est le fit de ta monture qui repose sur 3 points : un sur le nez et deux autres sur les oreilles et idéalement un peu sur l’arrière des oreilles. Il faut venir limiter au maximum les pressions. Si tu fais des pratiques type ultra trail-vélo, des pressions peuvent vite devenir insupportables. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il existe différentes tailles de nose pads, pour trouver celle qui correspond le mieux à ton visage. Il ne faut pas que tu sentes que tu portes une paire de lunettes. » 

Jocelin continue en expliquant que plus que des lunettes « homme » ou « femme », il est surtout important d’avoir conscience de la taille et de la forme de son visage. Il faut ainsi essayer différentes montures pour trouver celle qui s’adapte le mieux à sa morphologie, et ses gouts évidemment. 

Et pour le maintien, Jocelin revient sur l’importance des matériaux utilisés, qui doivent adhérer même une fois en contact avec la transpiration. 

Au-delà de l’esthétique et du confort, le choix d’une monture adaptée à son visage est primordial pour éviter la buée qui se crée quand une lunette est trop proche du visage : « Mise à part dans des conditions extrêmes où tu peux avoir des taux d’humidité hyper hauts et tu ne peux pas vraiment faire grand-chose, le meilleur des conseils, c’est quand même de choisir un design de lunette qui s’adapte le mieux à ton visage pour que le flux d’air soit optimal. » 

La lunette, même pour le sport, c’est aussi une histoire de mode, et d’audace parfois. On se souvient de la Oakley Kato présentée pour les précédents jeux olympiques. L’objectif de cette lunette/masque, était de « donner carte blanche aux ingénieurs pour imaginer la lunette du futur. Ils ont mis un drap sur la tête d’un mannequin et y ont essayé de reproduire au maximum les formes et le fit que ça pouvait donner sur une lunette. » Pour la Sphaera et la Bisphaera, on revient à un look et une esthétique plus conventionnels, tout en conservant l’ADN de la marque californienne. 

Et quand on se concentre sur les verres de ces nouvelles lunettes, on retrouve la gamme Prizm avec 11 déclinaisons de verres. On retrouve des verres photochromiques, des verres adaptés au vélo de route et le fameux verre « Trail » qu’on aime beaucoup pour la pratique du VTT et du gravel en forêt. Ce verre permet d’accentuer les contrastes et se basant sur les couleurs qu’on retrouve le plus souvent en forêt, principalement marron ou vert, et se distingue nettement du verre « road » qui propose un rendu très différent et moins adapté en travaillant plus sur les gris. 

Nous avons interrogé Jocelin sur l’arrivée d’un verre Prizm Trail photochromique et la réponse est claire: « Il y a beaucoup de demande et on travaille dessus, mais je ne peux pas communiquer de date. »

Toujours du côté des verres, Oakley continue de mettre en avant les qualités protectrices de ses lunettes en évitant les angles trop saillants et en traitant ses verres de manière à ce qu’ils résistent à d’énormes chocs et frottements. 

Les Oakley Sphaera sont disponibles à un tarif compris entre 214€ et 265€.

Lancées en parallèle, on retrouve les Bisphaera  qui reprennent les mêmes technologies mais avec deux verres et un look plus « classique ». Le gros avantage de cette lunette est sa compatibilité avec le programme de verre à la vue d’Oakley. Il faut compter entre 188€ et 238€ pour cette paire, sans correction. 

Nous avons commencé à rouler avec la lunette Sphaera, et si nous sommes conquis par le verre Prizm Trail pour une pratique off-road, il faudra engranger encore quelques kilomètres pour vous proposer un retour complet sur la monture.

Plus d’infos sur le site de la marque : https://www.oakley.com/

ParPaul Humbert