« Ça fait un bon moment que ça me trotte dans la tête. Je l’avais même prévu pour le « Volume 2 », pour être tout à fait exact. Ce qui me faisait envie, c’était de mettre en lumière les hommes et les femmes de l’ombre. C’était également d’attirer l’attention sur autre chose que les conflits d’usages sur les sentiers. Présenter quelques exemples, et pourquoi pas certaines bonnes pratiques, qui permettront d’inscrire durablement le VTT et ses adeptes dans la nature auprès des autres usagers. Les bons exemples existent, se développent et il faut les encourager.
Ce n’est pas un sujet simple, mais ce qui en fait aussi la profondeur, c’est le côté presque « philosophique » qu’on retrouve derrière ces personnes dévouées, passionnées et parfois obsédées par le « shape ». »
Tu as déjà mis la main à la pelle de ton côté ? Tu nous en dirais un peu plus ?
« Je me souviens comme si c’était hier des premières bosses et virages tracés dans la carrière derrière chez moi et sur lesquels j’abîmais mon Giant Boulder ! Plus tard, j’ai pu découvrir le plaisir intense de parcourir ce qu’on a soi-même tracé. Les remises en question devant des obstacles trop raides, trop serrés aussi… Depuis, je donne des coups de pelle sur différents projets, sans toutefois faire partie des éléments « moteur », mais je prends bien la mesure du travail réalisé et de l’engagement nécessaire. »
Ça t’a donné envie de rouler sur quels spots ?
« De ce côté-là, les idées ne manquent pas. Je peux citer des destinations lointaines, comme la Nouvelle-Zélande, le Colorado, la Colombie-Britannique ou la région du Pacific North West (USA), qui me font très envie. En même temps, d’autres sentiers, bien plus proches, m’attirent tout autant : ceux des Alpes du Sud, j’aimerais découvrir plus en profondeur les Pyrénées, retourner dans le Queyras et continuer de m’émerveiller dans le Beaufortain. Au-delà des spots, j’ai vraiment envie de rencontrer et de rouler avec celles et ceux qui les rendent vivants. »
Quelles personnes croisées au fil des pages de ce Volume 3 as-tu eu envie de rencontrer ?
« J’adore rencontrer des passionnés qui gravitent dans des univers bien différents de ceux du vélo. Je dois avouer avoir adoré la journée passée à échanger dans l’atelier et sur le bateau de Thomas Coville. C’est un sportif, un passionné, un aventurier et un technicien qui aime se poser des questions. Plus largement, j’aime me confronter à d’autres cultures, et le voyage à Taïwan d’Olivier, dans ce pays du vélo, devait regorger de rencontres vraiment surprenantes. »
Ce que tu retiens de ce troisième opus ?
« Je suis très heureux de la cohérence globale de ce Volume 3 qui mélange des sujets très variés mais dont l’ensemble dégage certaines valeurs que l’on partage tous chez Vojo. Je suis également assez admiratif du travail d’Esteban sur le design page après page. » Alors heureux ?
« Voir ce Volume 3 arriver dans vos boîtes aux lettres juste avant Noël a été un véritable soulagement : il est arrivé dans les temps et au meilleur moment pour pouvoir en profiter et commencer 2020 avec une bonne dose de sujets à découvrir tout au long de l’année. J’espère également que nous pourrons déjà échanger sur certains sujets avec les lecteurs qui seront présents à la soirée de lancement du 17 janvier à l’Ambassade Probikeshop ! »
Pour en savoir plus sur ce « Vojo Magazine, Volume 3 », direction la boutique : shop.vojomag.com/products/vojo-magazine-volume-3
Pour fêter son arrivée, rendez-vous le 17 janvier à l’Ambassade Probikeshop de Lyon : www.vojomag.com/news/vojo-vous-invite-a-lambassade-probikeshop