Santa Cruz Stigmata 2019 | Un gravel plus VTT que jamais

Par Léo Kervran -

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Santa Cruz Stigmata 2019 | Un gravel plus VTT que jamais

Souvenez-vous, il y a 4 ans Santa Cruz avait frappé un grand coup en relançant son mythique Stigmata. A l’origine pur vélo de cyclo-cross, le Santa Cruz Stigmata (ou Juliana Quincy dans sa déclinaison féminine) s’est musclé avec le temps et l’évolution des pratiques. Présentation de cette nouvelle version, encore plus polyvalente que la précédente.

Autre indice des racines tout-terrain de ce vélo, Santa Cruz a intégré un protège-bases assez massif en caoutchouc, élément plutôt rare sur les vélos de cyclo-cross ou de gravel mais bienvenu si on souhaite engager un peu sur les chemins.

Comme sur le modèle précédent, toute la câblerie passe en interne, y compris la Durit de frein avant dans la fourche. Si le vélo est monté d’origine avec une tige de selle rigide (en 27,2 mm pour apporter un peu de confort), la marque a prévu un passage pour une tige de selle télescopique, un accessoire très en vogue sur les vélos de gravel outre-atlantique.

Par ailleurs, la marque profite de ce nouveau cadre pour revenir sur un boîtier de pédalier fileté (BSA 68). L’ancien modèle était le premier cadre de la marque à utiliser le standard press-fit mais l’expérience n’a visiblement pas convaincu la marque californienne.

Les roues sont montées sur des axes traversants de 12x100mm à l’avant et 12x142mm à l’arrière. Le Stigmata peut accueillir indifféremment des jantes en 700c avec des pneus jusqu’à 45mm ou des jantes en 650b avec des pneus jusqu’à 2,1″. Pour les roues de 700c, c’est 10mm de plus que sur la version précédente.

Ce nouveau cadre dispose également de 3 emplacements de porte-bidons (contre 2 auparavant) et de perçages pour monter des garde-boues. Le Stigmata continue donc de s’éloigner progressivement du monde de la compétition pure et dure pour offrir plus d’options aux pratiquants.

Cette évolution dans la philosophie du vélo se reflète sur la géométrie. Sans tomber dans l’extrême, elle s’éloigne un peu plus des vélos de cyclo-cross pur. La position se redresse avec une douille de direction qui se rallonge de 5 à 10 mm suivant les tailles et un stack plus haut de 10 à 15 mm. A l’inverse, le boîtier de pédalier descend légèrement pour apporter un peu plus de stabilité.

On remarquera que l’offset de fourche est adapté à la taille du vélo pour éviter le phénomène de toe overlap, quand le pied vient toucher la roue avant dans les virages.

La marque californienne dévoile également une version féminine du Stigmata, le Juliana Quincy. Comme tous les modèles Juliana, il dispose exactement de la même géométrie que le Santa Cruz. Seuls les points de contact (selle, cintre) changent pour s’adapter à la morphologie féminine.

Côté tailles, le Quincy sera disponible en 49, 52 et 54. Santa Cruz a légèrement retravaillé les tailles de ses cadres et recommande désormais le 49 uniquement aux personnes mesurant moins d’1m60.

En ce qui concerne les coloris, il faudra choisir entre un Yellow Mustard brilliant et un Green Olive mat pour le Stigmata. Sur ce dernier, le logo noir est en réalité transparent et laisse voir les fibres de carbone qui composent le tube diagonale. Pas de choix possible sur le Juliana Quincy en revanche, la seule couleur disponible est ce splendide Midnight aux reflets irisés.

Les deux modèles disposent néanmoins des mêmes montages et sont affichés au même prix. On retrouve donc 5 montages, depuis le Sram Rival et roues WTB à 3 999€ jusqu’au Sram Red AXS et roues Santa Cruz Reserve en carbone à 10 499 €. Pour ceux qui ne souhaitent pas abandonner le double plateau, une version 2×11 en Shimano Ultegra existe à 4 999 €. Le cadre nu est à 2 399 €.

Plus d’infos sur le site de la marque :www.santacruzbicycles.com

Notre présentation du Santa Cruz Highball de XC : www.vojomag.com/presentation-santa-cruz-highball-une-brute-au-coeur-tendre

ParLéo Kervran