Repérage | L’Amblève se décline en mode « Trans » !
Par Olivier Béart -
Tout le monde connaît la fameuse Transvésubienne… eh bien désormais, elle aura une déclinaison librement inspirée en Belgique ! Compacte, technique, hors du commun, cette épreuve aura lieu le lendemain du célèbre enduro, en mai. Vojo est allé en repérage sur les traces de cette future épreuve atypique, ainsi que sur quelques nouveautés de l’enduro 2018.
Nous sommes allés en compagnie de Benoît « Bobaf » Compère, une des chevilles ouvrières de l’organisation, pour découvrir en avant-première les contours de cette épreuve d’un genre nouveau dans nos contrées et librement inspirée de la fameuse Transvésubienne. « L’année passée nous avons regroupé notre rando (Chalenge Stany Smol) avec notre enduro en y ajoutant un marathon (BAMS) et ce fut une belle expérience, mais nous avions envie de faire autre chose qu’un marathon, car il en existe déjà plusieurs d’excellente qualité au sein du challenge BAMS et il n’était pas facile pour nous de nous démarquer dans ce cadre ».
C’est en participant à la Transvésubienne, juste une semaine après le weekend de l’Amblève Legend 2017 que l’idée s’est confirmée d’organiser ce genre de profil de course en Belgique. « On a trouvé séduisante l’idée de faire une course en ligne plus courte qu’un marathon (autour de 40/45km) mais bien technique, pleine de passages originaux et quasi uniquement en singletracks, caril n’y en avait pas encore en Belgique alors que nous avons le potentiel pour le faire dans notre région. »
Au programme, il y aura donc : du dénivelé, du technique en montée, en descente et à plat, « comme on en retrouve également sur le Raid les Chemins du Soleil, qui fait aussi partie de nos inspirations », enchaîne Bobaf. « De plus cela reste bien dans notre esprit de départ comme nous l’avons eu pour notre enduro, à savoir essayer de proposer des choses différentes et atypiques ».
Ce genre de parcours est aussi idéal pour le e-MTB, ou il faudra bien gérer sa batterie ainsi que la machine dans les côtes techniques. Une catégorie spécifique sera au programme.
Pourquoi une mini Transvésubienne (entre 40 et 45km), et pas une épreuve longue distance ? « Afin que cela reste accessible à un large panel de personnes, sans nécessairement avoir un entraînement physique de fou, mais en connaissance de cause et l’ambiance se veut plus proche de celle des raids, où l’important est de terminer coûte que coûte et d’avoir surtout la satisfaction d’avoir bouclé quelque chose d’exceptionnel. »
Même si un vélo polyvalent et avec du débattement sera à l’aise sur ce tracé, nous l’avons pour notre part repéré avec un XC sans tige de selle télescopique et nous avons réussi à passer partout… hors zones de portages bien entendu. Car oui, il y aura quelques ascensions qui se feront le vélo sur le dos. Mais rassurez-vous, ce ne sera pas la majorité.
Un départ (de masse) est prévu sous le viaduc de Sécheval ainsi que le retour via la spéciale show de l’enduro ! Sans oublier qu’il est possible de combiner cette nouvelle Trans Legend à l’enduro, avec aussi un classement spécifique.
Du côté de l’enduro, celui-ci revient à un format sur 7 spéciales, contre 8 l’an dernier pour le championnat de Belgique. Une nouvelle spéciale fait son apparition, la blaireau. Nous l’avons repérée et elle est superbe. Un début assez plat en sapinière avec quelques passages de rochers, puis une fin beaucoup plus raide mais qui reste ludique : elle s’annonce bien. Nous avons réussi, là aussi, à tout passer avec un XC selle haute, sauf un endroit. Globalement, même si l’Amblève restera toujours l’Amblève avec sa difficulté, le mix de spéciales proposé devrait être plus axé sur le côté ludique cette année.
Les inscriptions sont désormais ouvertes sur RIS Timing tant pour l’enduro que la Trans Legend (au prix de 10€ jusqu’au 15/03 ensuite 15€ jusqu’au 04/05). Toutes les infos : http://randobang.blogspot.be
Attention : comme toujours, quasiment 80% des traces de l’enduro se déroulent sur des terrains non accessibles en-dehors de l’épreuve. Evitez donc de vous y rendre à d’autres périodes, la survie de ce type de course en dépend !