Mash Cycles : une nouvelle marque VTT dans le paysage français
Par Olivier Béart -
Sima, bien connu dans le monde de la moto, a décidé de lancer une division vélo au sein de sa marque Mash. Au programme, des vélos qui se veulent accessibles, produits en Asie mais développés à Beaune, au QG de la marque, qui s’est adjoint les services de Julien Profichet, un visage bien connu dans le monde du VTT français. Découverte :
Julien n’est pas une figure inconnue, puisqu’il est passé notamment par Focus et Fast Suspensions avant de rejoindre Fantic puis assez naturellement Sima pour lancer la nouvelle marque Mash. Mash n’est pas non plus un nom tout à fait étranger aux amateurs de moto, puisqu’il s’agit d’une marque qui a été (re)lancée par Sima il y a plusieurs années avec pour créneau des motos au look vintage, développées à Beaune, produites en Asie et proposées à des tarifs très accessibles.
« C’est un peu la même recette que nous voulons appliquer avec Mash. Nous avons sélectionné un sous-traitant de qualité et de confiance en Asie pour produire les cadres, et nous mettons nos efforts sur la conception en soignant tous les détails importants qui ne coûtent pas spécialement plus cher à produire mais qui peuvent faire toute la différence sur le terrain. Je pense notamment à la cinématique de suspension et à la géométrie, deux domaines où nous voulons vraiment être au top pour proposer de chouettes produits aux clients. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas de gros moyens qu’on doit rouler sur un vélo avec une géométrie complètement dépassée… », argumente Julien Profichet. « On connaît désormais les avantages d’un tube de selle bien redressé, d’avoir de l’angle à l’avant, une fourche à déport court : tout cela est présent sur nos vélos, tout comme une cinématique de suspension 4bar linkage éprouvée et soignée pour offrir un comportement agréable sur le terrain. C’est là que nous voulons nous démarquer, en plus du prix. Notre gammé e-bike démarre à 2799€ et culmine à 4299€. »
Au niveau de la gamme, Mash commencera avec deux modèles électriques, un semi-rigide et un tout-suspendu. « Pour des questions de service, de diversité de l’offre dans la gamme de motorisation et de batteries, nous avons fait le choix de Shimano, qui sera aussi présent sur les transmissions et freins. Le but est aussi de proposer des vélos classiques, sans assistance, dans un futur très proche. »
Nous attendons maintenant d’essayer cela sur le terrain, et d’ici là, vous pourrez retrouver Mash au Roc, sur le stand T04, si vous souhaitez découvrir les premiers vélos par vous-même.