Le Cape Epic vu par les équipes Epic BT21/Vojo
Par Olivier Béart -
VojoMag compte trois équipes présentes sur le Cape Epic. Chaque jour après avoir roulé l’étape, armés de leur iPhone et de leur ordinateur, Laurent Gouverneur, Thomas Achouri, Laurent Tesch et Benoît Cailteux, membres des deux équipes Epic Bikers Team 21 vous ont livré leurs impressions en direct du Cape Epic.
Hélas, un ordinateur allergique à la poussière et à la chaleur, ainsi que des organismes plus fatigués que prévu par la course les ont empêchés d’aller jusqu’au bout de leurs récits au jour le jour. Aujourd’hui rentrés, ils ont terminé leurs devoirs…
Ne manquez pas non plus notre dossier complet à paraître dans les prochains jours avec le récit de Jeff Bossler et Coralie Redelsperger, 3e en Mixtes, ainsi que les conseils des équipes Epic BT21 pour bien débuter au Cape Epic, ainsi que quelques surprises. Stay tuned…
Les récits publiés au jour le jour pendant la course, avant les soucis d’ordinateur :
Jour 4 : quelques clichés pour une longue journée…
C’est sans doute un euphémisme de parler de longue journée en selle dans une article traitant du Cape Epic mais c’est vraiment le seul commentaire que l’on peut faire en recevant les images du team Epic Biker 21 ce soir… Keep it up guys !
Jour 3 : grosse journée et problèmes « technologiques »
Avec de longues journées en selle, chaque minute qui permettra de récupérer en soirée est bonne à prendre… alors quand l’ordinateur des membres du team fait des siennes, ils envoient quelques photos en vitesse avant de partir se reposer, voici une petite sélection de « snapshots » du jour !
Au grand complet mais exténués…
Jour 2 : la première étape marathon du Cape Epic
Ce matin, réveil à la Cornemuse à 5h du matin… Le ton est donné ! Et il vaut mieux car malgré ce réveil matinal, on arrive un peu tard sur la ligne de départ (la faute à un compteur oublié).
Pour le départ, on avait pris avec Thomas la décision d’essayer de suivre les groupes devant histoire de prendre les bonnes roues pour prendre un rythme soutenu. La suite de la stratégie : voir si cela passe… Après un départ mouvementé (plusieurs chutes à des rétrécissements de chaussée malgré le premiers km neutralisés), le parcours s’élève.
L’atmosphère est prenante : on roule à coté de Gunn Rita Dahle, Sally Bigham ou encore Alice Pirard (la seule des 3 à nous distancer dans la première côte) ; les paysages sont magiques (surtout avec le soleil qui se lève) et l’hélicoptère qui nous survole de près nous rappelle l’ampleur de l’événement !
La première côte est longue et éprouvante. On s’accroche mais de mon côté, j’ai des super sensations. Thomas doit même me freiner un peu. Après près de 15 km de montée, on arrive au sommet et la première descente nous fait comprendre pourquoi il est désormais conseillé de faire la course en fully. C’est ultra cassant !
Tactique zéro risques pour nous afin d’éviter les crevaisons, casses ou chutes. On perd le contact avec le groupe mais ce n’est pas grave, on les reverra après dans les ascensions. Dans la descente, la vue sur la Oak Valley est juste magistrale. On enchaîne alors avec une seconde côte, plus courte mais plus technique dans les cailloux. Début d’étape difficile !
Arrivé à mi-parcours, la pluie fait son apparition : fine pluie tout de même plus intense par moment. Dommage pour les paysages. La 2° partie est une succession de passages plus rapides, de petites montées « casses-pattes » et de superbes singletracks (ces derniers nous donnent à nouveau l’occasion de voir les traces de certains incendies).
Dans les 30 derniers kilomètres, nous commençons à subir un peu plus. Thomas, vu son inscription de dernière minute n’a pas vraiment d’entrainement spécifique de fond alors que de mon côté, j’ai un peu les jambes de ma vie. Rôles inversés : je dois un peu le motiver et il s’accroche ! Difficiles de profiter à 100 % des tous derniers singletracks, portant ultra ludiques avec des virages relevés : on est juste impatients de rejoindre l’arrivée !
Dernier rush final pour reprendre l’équipe Vélovert et on termine à une inespérée 85ieme place en 6H11. Le catering final (plats chauds) nous réchauffe un peu alors qu’on a vraiment froid. Mais la satisfaction l’emporte ! Nous précédons de peu Jeff et Coralie de l’équipe française Open-Kappius-VojoMag qui terminent 4° en mixte en 6h17. Ben et Laurent arrivent un quart d’heure plus tard en 6H33 à une belle 125ieme place. Au final, nos positions sont assez similaires au général.
Maintenant place à une bonne douche chaude (mention spéciale aux douches de l’organisation), à la récup et à un petit entretien des vélos. Demain, c’est normalement à nouveau soleil et on verra si cette étape éprouvante a laissé des traces. Cela risque en tous cas d’être difficile de signer à nouveau un top 100, disons qu’on a un peu profité des conditions météo belges, surtout à mon niveau puisque je ne supporte pas trop la chaleur…
Pour voir le résumé des étapes version course, rendez-vous sur le post dédié : https://www.vojomag.com/cape-epic-2015-resume-etape-resultat-photo-classement/
Images : Copyright Sportzpics/Absa Cape Epic – Photographes : Damien Schumann, Dominic Barnardt, Ewald Sadie, Gary Perkin, Karin Schermbrucker, Nick Muzic, Sam Clarck, Shaun Roy & Sophie Smith (sans logo Vojo) – Epic BT 21 (avec logo Vojo)
Jour 1 : la découverte et le prologue
Après avoir visité Cape Town et fait un peu de tourisme, c’est l’heure de tout préparer. Première étape : se rendre au QG pour récupérer le précieux sésame (enveloppe avec tout le matériel nécessaire à prendre le départ) ainsi que sac dans lequel il faudra tout caser ! C’est aussi l’occasion de recevoir des petits cadeaux des différents sponsors.
Le pack regorge de bonnes petites surprises comme un set d’autocollants avec les profils de chaque étape à coller sur le cadre. On est également surpris de voir qu’on reçoit de la crème solaire, des boules quies,… Bon à savoir pour éviter les doublons !
Le casse tête de la fin de journée consiste à tout caser dans le sac ! Le sac Evoc est super pratique et bien compartimenté mais plus petit que celui d’avant 2014. Pas facile de tout mettre. Heureusement, nous avons 2 plans « B ». Le premier est de laisser nos sacs vélos et du matériel à l’hôtel où nous revenons pour la nuit de dimanche, le second est de pouvoir bénéficier – grâce à Vojo Mag – d’accréditations médias nous permettant d’avoir 2 sacs supplémentaires pour notre matériel informatique et photo.
Thomas profite de ces derniers moment pour filer chez l’esthéticienne et se faire épiler (il se marie dans 3 semaines et pas question d’avoir les jambes qui piquent !). Après un petit resto dans la très agréable et très animée zone de Waterfront, nous voici de retour à l’hôtel afin de passer une bonne nuit. Pour Thomas et moi, le départ est fixé à 6h55 !
Jour J : Pas eu besoin de réveil ce matin ! Vu l’aventure excitante qui nous attend, nos cerveaux se sont synchronisés sur l’heure de réveil : 5 h… Petite douche, pack petit déj’ dans la chambre et nous voilà partis avec notre minibus de location. Ben et Laurent démarrent eux à 9h12 et se rendront à l’université en vélo.
Nous nous trompons un peu dans l’itinéraire et arrivons donc un peu trop tard sur le site du campus universitaire où est installé le site de départ et d’arrivée. Il fait encore sombre et nous avons beaucoup de choses à découvrir (comment activer les transpondeurs,…). Un peu de stress à mon niveau ! C’est que l’échéance se rapproche … mais Thomas se mue également en coach mental pour me rassurer !
5, 4, 3, 2…1 ça y est, nous sommes partis ! L’aventure démarre… Sympa de prendre le départ et de se voir dans l’écran géant ! L’étape débute par un peu d’asphalte. On enchaîne les montées et les parties plus plates. Thomas donne le tempo et j’essaye de suivre. Sur les 2 montées raides, il fait parler la puissance et je dois même le calmer un peu. Après une bonne dizaine de km, Thomas tente un petit Wheeling au sommet d’une bonne sous les acclamations du speaker (« here is first belgian team ! ») et du public. Il faut ensuite relancer sur une partie de route en faux plat. On perd quelques secondes le temps que je redescende les pulsations après cette partie bien raide. (image : Karin Schermbrucker/Sportzpics/Cape Epic)
Au sommet, on bascule vers une descente un peu plus technique et cassante avant de terminer par 2 km de singletracks où il faut rester bien concentrés. Un de nos copains belges a d’ailleurs chuté à cet endroit, s’occasionnant plusieurs points de suture au genou.
On termine finalement juste sous l’heure, contents de notre course : bon rythme sans exagérer ni prendre de risque. Le temps de se réchauffer car il fait toujours frais, nous allons accueillir Ben et Laurent et les briefer sur le parcours.
Sur les réseaux sociaux, nous voyons qu’ils ont battu notre temps de 1’30 au sommet ! Au final, ils terminent juste sous les 59’, 45 secondes devant nous. Grosse performance ! Benoit est particulièrement fort dans cet exercice et Laurent s’est bien accroché. Avant le départ des 100 dernières équipes, nous sommes 20° et 30° et 2 premiers teams belges. Finalement, nous terminons 92° et 111° précédés au niveau belge par la paire Van Aelbroeck et De Bock, par Van de Water et de Kort et par Alice Pirard pour quelques secondes.
C’est donc très satisfaits que nous regagnons le camp (par nos propres moyens car nous avons la possibilité de laisser la voiture de location au camp).
Après avoir choisi nos tentes (loin des WC comme on nous l’a conseillé), nous découvrons la vie au camp et c’est pour le moins impressionnant : douches et toilettes super bien conçues et très propre, zone de récupération avec bains d’eau froide, zones streching, coin bar pour les coureurs avec sofas,…
Bref, un beau confort même s’il faut s’habituer à l’espace exigu des tentes ! Maintenant un peu de récupération avant d’aborder les vraies étapes marathon…
Pour voir le résumé des étapes version course, rendez-vous sur le post dédié : https://www.vojomag.com/cape-epic-2015-resume-etape-resultat-photo-classement/
Images : Copyright Sportzpics/Absa Cape Epic – Photographes : Damien Schumann, Dominic Barnardt, Ewald Sadie, Gary Perkin, Karin Schermbrucker, Nick Muzic, Sam Clarck, Shaun Roy & Sophie Smith (sans logo Vojo) – Epic BT 21 (avec logo Vojo)