Halloweenduro 2019 : 6 raisons de ne PAS y venir !

L’Halloweenduro a remis le couvert pour la 5e fois en ce début du mois de novembre avec un concept assez unique et sans prise de tête qui, visiblement, fait recette puisque les 200 places disponibles se sont arrachées en moins d’une heure. L’équipe Vojo y était au grand complet pour enquêter et comprendre pourquoi. Résultat : un compte rendu plein de mauvaise foi avec 6 raisons pour lesquelles il ne fallait surtout pas venir !

1. La Belgique, c’est tout plat !

Ben oui, tout le monde sait cela, la Belgique c’est tout plat, donc ce n’est pas du tout fait pour y pratiquer l’enduro. Le Sud de Bruxelles, où se déroule le Halloweenduro, c’est encore pire. Alors vous n’allez pas nous faire croire qu’on peut y organiser une chouette course. Bon, d’accord, au Bois des Rêves où cela se passe, il y a un peu de dénivelé, au moins 35 mètres si pas 40… Mais quand même, l’enduro c’est à la montagne, point final.

2. Il n’y avait même pas de boue

En Belgique, il pleut tout le temps. Ça aussi c’est bien connu. Et donc il y a de la boue. Ce qui est assez amusant pour rouler parce que ça glisse et qu’on est tout sale. Eh bien vous savez quoi ? Il a à peine plu pendant la course et comme c’est majoritairement du sable dans le Bois des Rêves, il n’y avait même pas de boue. Ça glissait un peu à certains endroits et on a eu droit à quelques belles figures artistiques mais quand même, pas un bourbier et des vélos même pas vraiment sales à la fin, c’est pas très sérieux.

3. C’est un gars de chez Vojo qui organise… bonjour l’objectivité !

Cette drôle de course est née de l’imagination de Christophe Bortels (photo de l’accusé ci-dessus) et de sa compagne Marie-Eve. Eh oui, le même Christophe que celui qui a co-fondé Vojo. Niveau déontologie journalistique, écrire un article sur cette course, on repassera ! Dans l’article, ils vont certainement vous dire que tout le monde était content, que c’était génial… et il paraît même qu’ils ont forcé les participants à sourire sur les photos.

4. Halloween, c’est pas dans nos traditions

Halloween, c’est une fête américaine et commerciale ! Pourquoi pas un enduro de Noël ? Ou de la Saint-Nicolas qui est une tradition bien belge ? Il y en a même qui s’étaient déguisés pour l’occasion. Mais où va-t-on, je vous le demande ?! Désolé, mais le VTT c’est un truc sérieux, pas un bal masqué.

5. Il y avait une spéciale sans chaîne. Oui, vraiment !

Faire du VTT sans chaîne, ça vous viendrait à l’esprit ? Pourquoi pas avec une trottinette aussi ? Ok, Aaron Gwin a un jour gagné une coupe du monde de DH sans chaîne. Ok, la spéciale n’était pas obligatoire. Ok, c’est vrai que c’était quand même drôle de voir les pilotes s’échiner à garder de la vitesse, pagayer avec les pieds pour avancer sur la petite portion plate. Mais un VTT ça a une chaîne, bon dieu, alors faut s’en servir ! Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est pour « mettre en avant les qualités de pilotage des participants », parce que nous on peut vous assurer que c’est pas en faisant ce genre de clownerie que les belges auront un jour un pilote au top en EWS ou en DH…

6. A la fin c’est toujours les mêmes qui gagnent

Pour couronner le tout, c’est toujours les mêmes devant. Pour la deuxième année consécutive, c’est Julien Soussigne qui repart avec le trophée et les bières en s’imposant devant Bart De Vocht – vainqueur de la 3e édition – et un certain Maxime Lichtken qui a heureusement apporté un peu de fraicheur sur ce podium où on a toujours l’impression de ne voir que les mêmes têtes. Ce serait magouilles et compagnie que ça ne nous étonnerait pas ! Autre preuve : Soussigne gagne la spéciale sans chaîne et le classement par équipes avec la mafia des SuperBikers.

Aaaaah, que ça fait du bien de se lâcher parfois et de faire preuve d’autant de mauvaise foi ! L’an prochain, vous viendrez voir par vous-même ce qu’il en est ? Parce que, blague à part, on peut vous assurer que ça en vaut la peine et qu’un enduro ludique en format sprint, il n’y a pas mieux pour terminer la saison et s’amuser avec les potes ! Ce n’est pas non plus parce que c’est notre collègue, mais Christophe et toute son équipe font vraiment du bon boulot et ont réussi à créer un événement qui mérite vraiment la découverte. Alors, rendez-vous en 2020 !

Résultats et infos : www.halloweenduro.be