EWS 2019 : les teams se précisent pour le Trophée des Nations

Par Christophe Bortels -

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EWS 2019 : les teams se précisent pour le Trophée des Nations

Il reste encore deux manche dans le calendrier 2019 des Enduro World Series, mais c’est après Whistler – disputé il y a dix jours – que les positions ont été figées pour déterminer quels pilotes composeront les équipes (3 + 1 réserviste) qui iront défendre les couleurs nationales lors du très attendu Trophée des Nations fin septembre à Finale Ligure. On fait le point sur les différents classements et les équipes nationales potentielles :

Hommes

La manche de Whistler n’a quasiment pas fait bouger le classement général des EWS et le top 10 demeure d’ailleurs quasi inchangé : Florian Nicolai domine toujours les débats, suivi d’Ed Masters et Sam Hill. Derrière, on retrouve un trio de Français composé de Kevin Miquel, Dimitri Tordo et Adrien Dailly. Avec pas moins de 4 pilote dans les 6 premiers, la France se profile donc plus que jamais comme la nation à battre au Trophée des Nations !

Précisons toutefois que ce sont les pilotes les mieux classés au Global Ranking EWS qui sont retenus pour former les équipes nationales, et ce pour les Hommes, les Dames et les U21 Hommes et Dames (pas de Masters donc), avec à la clé des maillots arc-en-ciel UCI pour les teams vainqueurs. Ce Global Ranking tient évidemment compte des manches EWS, mais aussi des séries continentales (Europe, Amérique du Nord et Asie/Pacifique) et des épreuves Qualifier. Certains pilotes comme Hill, Gauvin, Wallner, Rude, etc, ayant participé à des manches Qualifier ou Continentales, le classement global diffère légèrement du classement EWS, ce qui ne change toutefois rien à l’ordre ou la composition de l’équipe française. Sauf surprise (blessure, désistement ou autre), l’équipe tricolore devrait donc être composée de Florian Nicolai, Kévin Miquel et Dimitri Tordo, avec Adrien Dailly en pilote réserve de luxe. Excusez du peu !

C’est la Nouvelle-zélande qui se profile comme le plus gros concurrent de la France, elle qui compte actuellement trois pilotes dans le top 15 du Global Ranking : Ed Masters (3e, ici en photo), Matt Walker (11e) et Cole Lucas (12e). Au petit jeu des sélections, les perdants sont Keegan Wright (17e) et Wyn Masters (19e). Le premier n’a pas terminé la course à Whistler et le second était absent pour cause de blessure, ils se sont du coup fait dépasser par Walker et Lucas au général. Keegan Wright devrait malgré tout être réserviste.

Derrière, c’est un peu moins limpide et ça semble relativement ouvert pour la 3e marche du podium. On pointera le Canada avec Remi Gauvin (5e), Rhys Verner (15e), Jesse Melamed (18e, en photo ci-dessus) et Mckay Vezina (35e) comme pilote réserve, les Anglais avec Leigh Johnson (13e), Matt Stuttard (22e), Mark Scott (30e) et Elliott Heap (36e) en bonus et les USA avec Richie Rude (10e), Shawn Neer (25e), Cody Kelley (29e) et Marco Osborne (34e) en réserviste.

L’Australie manque par contre de pilotes dans le haut du classement, à l’exception notable de Sam Hill bien entendu. Deuxième du Global Ranking EWS, il sera certainement accompagné de Josh Carlson, 20e. Mais il faut ensuite aller jusqu’à la 45e place pour retrouver le 3e Australien, qui n’est autre que le descendeur Connor Fearon, qui n’a disputé que les deux premières manches de la série. Et même jusqu’à la 55e pour trouver le 4e, Daniel Booker.

C’est le même cas de figure pour la Suisse et ses deux pilotes dans le top 20 : Maxime Chapuis (14e) et Gusti Wildhaber (16e), qui devraient être épaulés par Patrick Luthi (51e), mais aussi la Suède avec Robin Wallner (7e) et Zakarias Johansen (9e) tous deuxdans le top 10, et Alexander Kangas (95e) nettement plus loin.

Enfin, la Belgique devrait être représentée par Martin Maes – 54e suite à l’annulation de ses deux victoires à Rotorua et Derby -, Bart De Vocht (84e) et Julien Soussigne (126e), avec OlivierBruwiere (192e) en réserve.

Dames

Chez les Dames, on devrait assister à un match entre la France et le Royaume-Uni : Isabeau Courdurier (1ère), Morgane Charre (3e) et Mélanie Pugin (11e) – avec Laura Charles (25e) en réserviste -, composeraient l’armada française, tandis que le Royaume-Uni compterait dans ses rangs Becky Cook (8e), Bex Baraona (9e), Ella Connoly (12e) et Katy Winton (13e), en théorie seulement pilote réserve après avoir loupé plusieurs manches suite à une commotion en début de saison.

Comme chez les hommes, ça semble un peu plus ouvert derrière, mais il faudra compter avec le Canada et Andréane Lanthier-Nadeau (4e), Miranda Miller (6e) et Jennifer Mchugh (16e), l’Allemagne qui pourrait disposer d’une belle équipe avec Ines Thoma (10e), Raphaela Richter (18e) – qui avait pris la 2e place aux Orres – et Sofia Wiedenroth (22e), ou encore les USA avec Porsha Murdock (17e), Jill Kintner (19e) et Clare Hamilton (21e), voire l’Australie avec Rowena Fry (15e), Laura Battista (20e), Leonie Picton (35e) ou la Suisse avec les soeurs Gehrig (5e et 15e) et Carina Cappellari (63e).

 

U21

Du côté des U21, c’est à nouveau… la France qui fait figure de favorite avec trois pilotes dans le top 10 actuel : Antoine Vidal (1er), Nathan Secondi (3e) et Francescu Camoin (7e). Et comme chez leurs ainés, c’est du côté de la Nouvelle-zélande que viendra la principale concurrence puisque, d’après le classement général actuel, Brady Stone (2e), Nils Heiniger (6e) et John Richardson (21e) composeraient l’équipe néo-zélandaise, tandis que le Canada devrait aussi être un prétendant au podium avec trois pilotes dans le top 15 actuel.

Chez les Dames U21 enfin, seules trois nations comptent trois pilotes classées au Global Ranking et peuvent donc composer une équipe : les USA, le Canada et la Nouvelle-Zélande. Dans ce cas de figure, et plus largement si une nation ne dispose pas de suffisamment de pilotes classés au Global Ranking EWS – que ce soit en U21 ou chez les Elites -, un pays peut faire une demande de wildcard si au moins un autre de ses ressortissants est déjà classé et donc éligible pour le Trophée des Nations.

La composition officielle des équipes nationales devrait être annoncée en début de semaine prochaine. En plus de la compétition entre nations, on retrouvera aussi à Finale Ligure des catégories « Industry » (mécanos, sponsors, etc) et « Privateer » (monsieur tout-le-monde) où les équipes de 3 pourront être mixtes, tant en termes de sexe que de nationalité. Quant aux réservistes qui ne seraient pas repris en équipe nationale au terme des entraînements, ils pourront participer à une compétition individuelle disputée le samedi, à la veille du Trophée des Nations.

Global Ranking EWS : www.enduroworldseries.com/rankings/global/year/2019/men/

ParChristophe Bortels