Interview | Thomas Dietsch : retraite active !
Par Olivier Béart -
Après une carrière longue et riche, à laquelle il ne manque qu’un titre de champion du Monde de marathon qui s’est toujours refusé à lui, Thomas Dietsch a décidé de prendre sa retraite sportive à la fin de la saison dernière. Mais rassurez-vous : vous verrez encore souvent sa silhouette longiligne au guidon d’un Bulls, la marque allemande pour laquelle il a piloté ces dernières années, et dont il est désormais l’ambassadeur actif dans l’Hexagone. Car Thomas Dietsch n’est pas qu’un coureur. C’est avant tout un passionné qui utilise son vélo pour découvrir le Monde. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Interview.
C’est sans aucun doute cette attitude qui lui a permis de traverser sans vaciller certaines des périodes les plus troubles du vtt sans jamais perdre sa réputation d’intégrité. Mais, plutôt qu’au passé, notre discussion démarre au présent, alors que nous roulons côte à côte sur quelques-uns des magnifiques singles que les organisateurs de l’Elsass Bike nous réservent dans les environs de Wangenbourg et Dabo, en vue de l’édition 2016 de leur raid.
Alors, Thomas, cette retraite ? Tu restes actif au sein de la structure Bulls en France, mais que fais-tu exactement ?
J’ai eu 40 ans l’an dernier et je me suis dit qu’il était temps d’arrêter. J’aurais pu continuer car je jouais encore devant, mais depuis que j’ai 30 ans, je pense à l’après. On sait que le vtt, comme tous les sports de haut niveau, comporte une part d’aléatoire. Il y a les chutes, les contrats qui sont toujours à durée déterminée, etc. Donc cela faisait un moment que j’avais des idées, des plans pour l’avenir. Mais il y a un peu plus d’un an, un vrai projet très concret a commencé à se dessiner. Je sais que Bulls est gros et en croissance : l’enseigne a racheté Veloland. Je me suis donc dit qu’il y avait des choses à développer sur la France au niveau de l’image. J’ai aussi eu le déclic en voyant que je termine n°1 mondial marathon et champion de France de la discipline. Ca m’a permis de tourner la page avec le sentiment du devoir accompli.
Tu n’avais donc pas négocié ton après-carrière au sein de la marque de ton team, comme le font certains coureurs ?
Non, pas du tout. Je ne voulais pas être un « recasé » et qu’on me mette, parce qu’il le faut bien, à un poste où je n’aurais peut-être pas été à ma place. Je suis allé voir le boss du groupe ZEG, propriétaire de Bulls, en lui disant que j’arrêtais ma carrière, mais aussi en lui proposant un plan, un vrai projet : des événements où être présents avec Bulls, des idées pour booster l’image de la marque et sur la façon de travailler avec les médias. Et il a accepté ! C’est vrai que c’était culoté de « créer » comme cela mon propre job, mais ça a pris. En abordant les choses comme cela et en proposant un projet concret, je savais que ça allait me motiver et que je pourrais être performant. Je ne veux pas qu’on se dise : « Il était bon sur un vélo mais… » L’avantage que j’ai aussi avec ce nouveau projet, c’est le contact que ja garde avec ma passion. Une journée comme ici, c’est du boulot, mais c’est super gai. Tu ne comptes pas tes heures, tu es libre, tout en ayant des objectifs ! Bulls ne me met pas la pression directe, au niveau du résultat chiffré en fin d’année notamment, mais je me fixe des objectifs quand même et je fais tout pour les atteindre. Je tiens à souligner que je ne suis pas seul non plus : j’ai le support de secrétaires en Allemagne, et aussi du directeur de Veloland qui est salarié ZEG et qui a également un intérêt au développement de Bulls en France puisque les vélos sont vendus par l’enseigne.
Et en parallèle, même retraité, tu continues à rouler ?
Oui, c’est vital pour moi. A titre personnel, mais aussi professionnel. Je ne ferai plus les mêmes courses, plus avec les mêmes enjeux, mais je voulais garder une place dans l’équipe car continuer à rouler, c’est primordial pour garder le contact avec les produits, et c’est en roulant qu’on a aussi les meilleurs contacts. Quand je roule, je fais des rencontres, je crée des liens et ça ne sonne pas creux. Dans mon nouveau métier, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre, notamment au niveau des vélos : j’étais dans un milieu élite, avec des vélos assez typés performance, et aujourd’hui, je m’ouvre aux autres vélos : ville, e-bikes, etc. Pour cela aussi, il faut rouler. Autrement, mais c’est toujours rouler.
Et des courses, tu en feras encore ?
Oui, mais autrement, le résultat n’a plus d’importance, c’est le boulot qui est prioritaire. Par exemple, je vais aller sur des événements liés à des magasins du réseau Veloland ou proches géographiquement. L’idée étant d’être sur des tests le samedi en partenariat avec un magasin et rouler le dimanche, soit dans une optique course, soit avec des clients du magasin.
Je n’ai plus la pression, la boule au ventre le jour de la course
Je serai aussi sur plusieurs épreuves de masse, comme le Vélo Vert Festival, l’Ardèchoise, la Forestière,… J’aimerais bien faire les 24h des Crapauds et je referai aussi la Rando Muco, une grosse épreuve en Bretagne qui est liée à la recherche contre la Mucoviscidose. C’est ça qui me plait : allier le côté professionnel et le plaisir de rouler ainsi que, quand c’est possible, d’autres dimensions plus humaines et caritatives. C’est gai car je le fais comme je le sens. Puis, je n’ai plus la pression, la boule au ventre le jour de la course. Le boulot, il se fait avant, et il faut être très organisé car je dois m’occuper de beaucoup de choses seul, en autonomie. Quand tu es pilote, on s’occupe de toi, de tes hôtels, des vélos. Ici c’est moi qui m’occupe de cela pour les autres, monsieur tout le monde qui vient tester un vélo. Même si je suis bien soutenu par ZEG qui m’a donné les moyens, c’est beaucoup de travail et j’ai encore énormément à apprendre. Le palmarès et le nom servent pour la crédibilité et l’image, mais là je repars de zéro, je suis un débutant, je dois encore tout prouver dans mon nouveau job et je veux bien le faire.
Tu es aussi un grand voyageur. Ton nouveau statut va te permettre de continuer à bourlinguer ?
J’y compte bien ! Par exemple, je vais retourner au Mexique, sur une épreuve organisée par l’équipe de la PopoBike (qui a fait partie du calendrier mondial). Là, ils lancent la San Adres Bike et j’y vais car j’aime cet endroit. Le parcours s’annonce très sympa puisque la course se fait sur les pentes d’un gros volcan, toujours en éruption, qui culmine à 5400m ! Ce sera une nouvelle découverte et cela me permettra de revoir les copains que je me suis fait là-bas. En fait, ce sera surtout pour le plaisir de voyager que je referai encore certaines épreuves.
C’était une course mais je n’ai pas hésité à m’arrêter pour prendre des photos, discuter avec des gens.
Je pense aussi retourner au Nepal. J’y suis déjà allé, invité par des Italiens il y a quelques années. J’avais hésité à y aller car il y avait eu des soucis politiques, mais ça s’est super bien passé, et l’organisation était très carrée. Je rêvais d’aller dans l’Himalaya (côté Inde dans ce cas-ci). Je n’étais jamais allé au-delà de 4600m avec un vélo (au Mexique justement) et là, on a fait des passages à 5600m ! C’était aussi une expérience de groupe, avec des Italiens, et une expérience à la fois physique et mentale pour s’écouter et amener son corps aux limites entre 3200m et 5600m. Arriver à trouver cette osmose entre bien-être et malaise, au milieu de paysages qu’on ne rencontre pas ailleurs, des étendues avec rien à perte de vue sauf quelques nomades avec leurs chèvres, tout ça avec un vtt qui te permet d’aller partout, sans prétention, sans déballage, avec beaucoup de simplicité, c’est le genre d’expérience que j’aime et que je veux encore vivre. C’était une course de 7 jours, mais je l’ai prise comme une expérience, je n’ai pas hésité à m’arrêter pour prendre des photos, discuter avec des gens. Pour moi, c’est aussi ça le vélo : un formidable vecteur de rencontres.
Tu as aussi parfois fait des trips en solitaire…
Oui, j’ai toujours aimé ce genre d’aventure. Il m’est arrivé de prendre un aller simple Bâle-Alicante, soit 1200 bornes, avec juste une carte de crédit, puis rentrer chez moi. Ca me permettait de faire le foncier avec plus de plaisir car faire 6h autour de chez moi sur des routes que je connais par coeur, ça ne m’a jamais excité. Je suis allé en Asie aussi, avec des potes, dans le Yunan, puis une autre fois au Vietnam, au Laos et en Thaïlande, en dormant à l’arrache chez l’habitant.
Tu ne vas pas forcément avec ta femme et tes enfants pour ce genre de trip… quoique
Les trips en Europe, c’était un objectif de performance, une façon d’embellir mes entraînements. Mais en Asie, c’était pour vivre une expérience avec ce super moyen de locomotion qu’est notre sport. On garde le contact direct avec les gens, on peut s’arrêter partout. Le vélo suscite la sympathie, amène des questions, amène le contact bien plus qu’un bus ou une voiture. Le fait d’être avec un groupe de copains, ça renforce les liens aussi car on est tout le temps ensemble, on apprend à se connaître au fil des galères. Et c’est ça qui fait le charme aussi, les imprévus. Tu ne vas pas forcément avec ta femme et tes enfants pour ce genre de trip… quoique, avec ma femme, on a traversé la Grèce à vélo, en adaptant. On faisait entre 30 et 70km avec des citybikes. Mon épouse est moins sportive, elle ne vise pas la performance, mais ce n’est pas plus mal car on ne parle pas que de vélo.
Et elle ne t’en veut pas quand tu pars ?
Non, elle le sait, elle est habituée. J’étais comme cela avant qu’on se rencontre. Mais je fais attention à ne pas en faire trop ! Je ne vais pas arrêter de partir même si je suis « retraité », mais mon nouveau statut me fait toujours beaucoup bouger donc je vais m’adapter et éviter de partir faire des trips en solitaire pendant 10 jours juste après des périodes où j’enchaîne les déplacements.
Parfois, tu en profites aussi pour emmener d’autres bikers avec toi dans tes aventures, comme Jérôme Clementz dernièrement !
Oui ! Cela fait 3 ans que je vais à Maurice et là, j’y suis allé avec Jérôme (voir le récit de leurs aventures par Thomas ici). Même s’il s’est dirigé vers la DH et puis l’enduro assez rapidement, on a commencé dans le même club à Molsheim ! Ce n’est pas courant que dans un si petit club, il y ait deux pros qui émergent, et dans des domaines différents. J’avais d’abord contacté Julien (Absalon) mais il hésitait par rapport à sa préparation. Comme on est parfois en contact avec Jey, je lui ai proposé et il a accepté. Au début, j’avais un peu peur de ne pas savoir le suivre dans les descentes, mais ça s’est super bien passé. Il n’a jamais été dans la démonstration, on a fait une vraie équipe, c’était génial. Il faudra qu’on refasse cela !
Et que tu t’essaies à l’enduro en échange ?
Haha, on n’en a pas encore discuté avec Jey mais pourquoi pas ! J’ai en tout cas demandé des vélos de DH et d’enduro, pour pouvoir les rouler et être pertinent quand j’en parle. J’ai le Lac Blanc pas loin de chez moi et je vais aller y rouler, pour avoir un ressenti sur ces vélos aussi. De là à faire des courses, pourquoi pas, mais je n’ai pas assez d’expérience. Je ne serais sans doute pas mauvais, mais pas bon non plus. Ce qu’il y a c’est que je risque de prendre des risques. Je reste un compétiteur. Mais pourquoi pas. Une épreuve comme la Trans-Provence notamment, ça me tente bien. J’ai toujours aimé les courses par étapes.
Justement, ces courses par étapes t’ont laissé des souvenirs marquants ? Il y a d’autres courses dont tu te souviendras toujours ?
Oui, c’est vrai que les courses par étapes, c’est particulier, et spécialement la Cape Epic qui marque beaucoup tous ceux qui la font, peu importe le niveau, car c’est beaucoup de préparation avant, une semaine très intense, avec du stress, une gestion permanente pour ne pas avoir de pépins physiques et techniques, etc. C’est très intense. C’est vrai que ces émotions je ne les aurai plus. Mais bon, il faut savoir tourner la page et j’ai plein de bons souvenirs.
Une victoire c’est jamais tout seul, c’est toujours une équipe, des gens derrière.
Quand je regarde dans le rétroviseur, le titre au championnat de France XC reste le meilleur. Un des plus inattendus. J’ai aussi vécu un moment fort à Verviers aux Worlds Marathon où je fais le podium mais surtout devant tous mes potes d’Alsace qui étaient venus et qui m’ont suivi. Ils étaient à 13 endroits différents et là j’ai pu partager ça avec eux directement. Une victoire ce n’est jamais tout seul, c’est toujours une équipe, des gens derrière. Mon dernier titre de champion de France marathon restera aussi un grand souvenir car je l’ai acquis devant Maxime Marotte et Stéphane Tempier, des pilotes du top mondial en XC.
Et tes premiers grands succès, tu t’en souviens ?
Oui, il y a notamment le Roc d’Azur, que j’ai gagné 2 fois… la première, j’avais 25 ans, je n’y croyais pas ! J’avais froid dans les derniers kilomètres tellement j’étais submergé d’émotion. Je me disais « pourquoi moi ». C’était trop beau, trop grand pour moi. Il y a eu le Grand Raid aussi, que j’ai gagné en 2007 et cela avait une valeur très particulière car, quand j’ai commencé dans le vtt, je voyais les potes qui se préparaient déjà pour cette course. Je ne savais pas que les championnats du Monde existaient mais le Grand Raid, oui. Quand j’ai vu que je pouvais le gagner, c’était très spécial. Maintenant, ça reste des souvenirs, et c’est très bien comme cela. Je préfère laisser les autres regarder mon palmarès; moi j’évite car après tu te la pètes, tu ne regardes plus l’avenir. Puis, ce n’est que du vtt, il faut garder les pieds sur terre, je ne suis pas une star. Il y a plein de gens qui ne me connaissent pas et ce n’est pas plus mal.
Tu n’as aucune frustration ?
Avec le temps, ça s’estompe, mais c’est clair que le premier championnat du monde de marathon, en 2003 à Lugano, que je perds à 2km de l’arrivée à cause d’un clou qui se plante dans mon pneu, ça a été dur. Surtout que ce n’est pas une erreur de pilotage. J’avais fait la course parfaite face à Frischi, Brentjens,… j’aurais bien aimé avoir les lisérés arc-en-ciel sur mon maillot et le vélo n’a quand même pas bougé du garage pendant quelques semaines après mais bon, dans la vie de tous les jours ça ne m’aurait rien apporté de plus. L’année suivante je suis 2e à la régulière derrière De Bertolis, après avoir craqué dans dernière côte. Mais c’était à la régulière. On se voit encore parfois avec Massimo, il roule toujours mais on n’en entend plus parler ici car en restant en Italie, il fait son calendrier avec les Grand Fondo. Il y a un gros milieu marathon en Italie !
Et en France, quel est l’état du marathon selon toi ?
C’est clair que par rapport à l’Italie et l’Allemagne, on est en retard. Il n’y a qu’à voir où sont les ténors de la discipline aujourd’hui. En Italie, il y a pas mal de talents qui, dès qu’ils sortent des frontières, montrent de belles choses. Regardez Samuele Porro qui gagne le Roc et la Forestière. Cela dit, en France, on a de très belles épreuves. Je pense aux Chemins du Soleil (que j’adore), la Forestière, Laissac, la Transmau,… et d’autres qui se créent, comme l’Alps Epic. Sans parler des courses régionales. Non, franchement, il n’y a pas de quoi se plaindre même si le phénomène a moins décollé qu’ailleurs sur le haut niveau, à part quelques exceptions (Forestière, Laissac, Roc,…)
Le marathon ne semble plus vraiment en odeur de sainteté auprès de l’UCI. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
Pour l’UCI, c’est sûr qu’on a un championnat du Monde, des championnats nationaux qui tiennent la route,… mais je ne comprends pas leur politique, s’il y en a une. Heureusement les teams restent intéressés par les épreuves de masse. Parce que, pour te situer, terminer ma carrière n°1 mondial, ça ne m’a rien fait. Ca n’a pas de crédit. Le calendrier est trop vaste et fait d’épreuves dispersées qui ne sont pas toutes représentatives. Il n’y a pas les top teams partout donc ça n’a pas beaucoup de sens. Ce serait vraiment important d’avoir une World Cup avec des épreuves marquantes et représentatives de la pratique, où les meilleurs se retrouvent en compagnie de la masse. J’insiste là-dessus, sur le côté open, parce qu’un marathon avec 150 personnes c’est un peu bizarre. En tout cas il y a un truc à changer car le marathon a un énorme succès populaire, alors que dans l’élite, les World Series n’intéressent pas grand monde.
Tu as envie de t’investir dans une fédération pour faire changer cela, ou plutôt aux côté des jeunes pour faire de la formation ?
Au niveau de la fédé, je ne sais pas. Mais pour les jeunes, oui, clairement, je veux les aider ! Que des gens croient en moi, m’aident, c’est ce qui m’a permis d’éclore. Alors si aujourd’hui je peux apporter des facilités à des jeunes, je vais le faire. Il y aura donc un petit team Bulls la saison prochaine avec des Cadets et des Juniors. Si ça peut apporter un peu de notoriété à la marque c’est bien mais ce n’est pas le but premier. C’est vraiment pour les aider à vivre leur rêve que j’ai voulu cibler les jeunes, pour transmettre. Je ne veux pas leur imposer des résultats, juste les aider. Je ne veux pas non plus tout leur donner, en faire trop et qu’ils se croient arrivés ! Mais ils auront un « beau minimum » avec un vélo, une tente et un mécano de temps en temps. Pour moi, c’est important de ne pas avoir tout dès le début, il faut qu’ils puissent évoluer au fil des années, que ça se fasse pas à pas sinon on fabrique des étoiles filantes, et des gars qui risquent d’être écoeurés après 2 ans.
Tu t’investis aussi aux côtés d’épreuves, comme l’Elsass Bike, en tant que parrain…
Mes parents habitent Molsheim, à 10km Wasselonne, où je sais qu’il y a un club très dynamique. Quand Thomas, un des responsables, m’a contacté et demandé si je voulais venir rouler avec le club, j’ai dit oui comme de temps en temps je suis chez mes parents. Puis, il m’a recontacté pour être parrain de l’Elsass Bike. Connaissant l’équipe et voyant que la première édition s’était bien passée, avec des parcours très crédibles qui vont encore être fortement améliorés, j’ai dit oui ! Le nouveau parcours est encore plus représentatif du coin, avec beaucoup de singles. Je connais les chemins et avec cette reconnaissance que nous venons de faire, je vois que c’est bien exploité. La région développe bien le vtt, avec le Lac Blanc, le TFJV, les courses d’enduro de Jérôme (Clementz),… Si je peux apporter ma petite pierre à l’édifice et crédibiliser l’épreuve avec mon nom, c’est avec grand plaisir. C’est mon coin, j’y suis attaché et si je peux partager mon jardin d’entraînement c’est important. J’ai beaucoup voyagé mais chaque fois, je prends plaisir à rouler chez moi.
Rendez-vous très bientôt pour notre reconnaissance de ce fameux parcours de l’Elsass Bike et un road-book exclusif sur une petite trentaine de kilomètres qui vous permettront de vous rendre compte par vous-mêmes de ce que le coin et cette épreuve ont à offrir !