Guide d’achat | Quel VTT tout-suspendu XC acheter en 2025 ?
Par Olivier Béart -
Vous comptez changer de vélo en 2025 ? Quel vélo choisir ? Comment tel modèle se positionne par rapport à tel autre ? Voilà de grandes questions qu’on nous pose souvent ! Pour essayer de vous aider à y voir plus clair, nous avons regroupé les vélos de XC que nous avons testés récemment afin de vous proposer un guide d’achat reprenant les principaux modèles de cross-country disponibles sur le marché en 2025. Lequel choisirez-vous ?
BH Lynx Race EVO
Le BH Lynx Race Evo se distingue par sa suspension arrière de 120mm de débattement, très active et efficace. BH aurait pu faire le choix de se passer de point de pivot arrière comme la plupart de ses concurrents, et compter sur la flexibilité du carbone. Mais la marque espagnole a préféré conserver le Split Pivot avec un bon vieux roulement concentrique à l’axe de roue arrière. Cela en fait un des XC les plus confortables et capables dans le technique. Côté rendement, il s’en sort bien, mais ce n’est pas nécessairement le plus dynamique et il privilégie davantage l’efficacité que le fun. Il est globalement très bien placé niveau tarif et une version 100 mm est également disponible.
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BMC Fourstroke 01
Le BMC Fourstroke brille en compétition aux mains de Jordan Sarrou et Titouan Carod, et ce sera sans doute encore le cas en 2025 avec Loana Lecomte. Comme le BH Lynx Race ou le Mondraker F-Podium, il ne cède pas aux sirènes du monopivot pour être le plus léger possible, et il conserve sa suspension de type VPP propre à la marque. Un très bon choix car, avec cette suspension qui n’offre que 100 mm de débattement mais qui est diablement efficace, le tout combiné à son excellente géométrie, il reste un de nos vélos XC coup de cœur ! Ajoutez à cela une tige de selle télescopique auto-drop unique qui remonte mais aussi qui descend toute seule, et vous avez ce qui reste à nos yeux un des XC les plus aboutis du marché, même s’il est sorti il y a deux saisons déjà. Le tarif est malheureusement en rapport, avec un ticket d’entrée à 8000 €. Il existe aussi une version LT, tout aussi désirable, en 120 mm de débattement.
Notre test complet : Test | BMC Fourstroke & Fourstroke LT : the fight club
Cannondale Scalpel
Le Cannondale Scalpel a toujours été à nos yeux une sorte d’enfant terrible du XC. Véritable boule de nerfs au rendement de feu, il était par contre plutôt difficile à piloter à la limite. Mais ça, c’était avant. Dans cette dernière génération sortie en 2024, les fondamentaux restent. Mais tout en restant un des vélos les plus tournés vers le rendement du marché, le fauve a été quelque peu dompté. Grâce principalement à une géométrie revue et à une suspension arrière qui passe à 120 mm de débattement, le Cannondale Scalpel reste une machine à sensations, mais sans le côté délicat de ses ancêtres. Le ticket d’entrée est plutôt bien placé en tarif (4299 €) mais pour avoir la fourche Lefty et le cadre avec les fibres plus légères, il faudra débourser entre 7499 et 12999 €.
Notre test complet : Test | Cannondale Scalpel 2024 : curseur vers le haut
Canyon Lux World Cup
Son nom annonce directement la couleur : le Canyon Lux World Cup est la version dédiée à la course de la plateforme XC de la marque. Si vous voulez plus de débattement ou de confort, il faut se tourner vers le Lux Trail, désormais bien différent de la version WC (plus d’infos ici). Sur le Lux WC, on a 100 mm de débattement, une géométrie plutôt « sérieuse » et vraiment tournée vers l’attaque, et un vélo très léger. Sur le papier, cela peut faire peur, et pourtant, lors de notre test, nous avons découvert un vélo bien plus accessible et confortable que ce qu’on imaginait au départ. Attention, on ne l’achète pas pour faire de la rando ou des raids techniques (il y a le Lux Trail pour cela) car cela reste un vélo pointu, mais il ne l’est pas autant qu’on pourrait le craindre. Dans sa version CF, dotée d’un cadre un peu plus lourd, il est disponible dès 2549 €, ce qui en fait une option intéressante pour les apprentis compétiteurs. Le Lux CFR, plus léger, est disponible quant à lui à partir de 6619 €.
Notre test complet : Test | Canyon Lux World Cup : vous êtes plutôt performance ou performance ?
Lapierre XR
Développé pour le team, le XR est disponible en deux versions, de 100 ou 110/120 mm de débattement pour le XRM (pour XR Marathon). Même s’ils reposent sur le même cadre et qu’il n’y a que les suspensions et quelques équipements qui changent, ces deux versions du Lapierre XR ont des personnalités assez différentes. Quand le XRM peut parfois paraître un peu lourd et placide (12,12 kg pour le modèle que nous avions testé), le XR est clairement plus tourné vers la performance. Sa suspension arrière peut même parfois paraître un peu ferme. Au catalogue 2025, il n’y a plus que deux modèles XR (à 3999 et 7539 €) et trois XRM (4399, 4799 et 5499 €).
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Megamo Track
Megamo est surtout connu pour son implication en marathon, avec son team qu’on retrouve souvent aux avant-postes des plus grandes épreuves de la spécialité. L’arme des pilotes : le Track. Même si son design n’est pas révolutionnaire, il séduit avec ses lignes acérées. Sur le terrain, on sent qu’il a été développé pour les aventures au long cours en mêlant confort, plaisir de pilotage et efficacité. Ce n’est par contre pas le meilleur sur les parcours nerveux avec de nombreuses relances. Le ticket d’entrée est assez bien placé à 3699 € et on monte jusque 10499 €, mais il y a 10 modèles en tout, qui offrent un vaste panel de montages et de niveaux de prix. Tous sont basés sur le même cadre.
Notre test complet : Test | Megamo Track : l’outsider qui risque de vous plaire
Mondraker F-Podium
Mondraker est une marque qui a son ADN ancré dans les disciplines « gravity », et cela se sent, même si la marque espagnole est aussi très active en XC depuis de longues saisons. A l’image de BH ou de BMC, pas de suspension mono-pivot, mais la suspension VPP maison baptisée Zéro. Malgré seulement 110 mm de débattement, on a l’impression d’en avoir beaucoup plus et c’est un des vélos XC les plus confortables et surtout les plus incroyables à piloter dans les descentes. En montée par contre, ce n’est pas lui qui offre le plus de rendement et de « pep’s », mais il dégage tout de même une belle impression de légèreté. Un vélo bien typé, donc, qui fait des choix assumés. Côté tarifs, comptez 4999 € pour la version d’accès, et il faut selon nous se tourner au moins vers le Podium R à 6799 € pour avoir un montage à la hauteur des ambitions du vélo.
Notre test complet : Test | Mondraker F-Podium : quand plaisir rime avec efficacité
Orbea Oiz
L’Orbea Oiz a su s’imposer comme une véritable référence des pelotons XC, tant chez les pros que chez les amateurs. Auparavant décliné en version XC avec 100 mm de débattement et TR en 120, la dernière version n’est plus disponible qu’en 120 mm pour suivre l’évolution de la discipline. Et pourtant, quel caractère ! On garde tout le tonus d’un 100 mm, mais avec un petit quelque chose en plus pour une efficacité redoutable en descente. Très doué pour mettre le pilote en confiance et pour le pousser à aller (très) vite en descente comme en montée, ce dernier Orbea Oiz est vraiment un pur vélo de compétition taillé pour la performance et pas pour le confort. Par contre, quand on a la caisse, quel plaisir ! Plus on lui en donne, plus il en redemande. Pour 2025, le cadre ne change pas mais il accueille un nouveau poste de pilotage tout carbone sur les versions haut de gamme. N’oublions pas non plus le programme de personnalisation MyO qui permet de configurer son vélo avec des options, et même sur les modèles haut de gamme de personnaliser la couleur de son cadre sans supplément de prix. Le Oiz est disponible en version alu à partir de 2799 € ; le premier carbone en fibres OMR est à 4599 € et le premier en fibres OMX plus légères est affiché à 6299 €. En tout, il y a pas moins de 10 versions, sans compter les options qui permettent une vraie personnalisation.
Notre test complet : Test nouveauté | Orbea Oiz 2023 : 120mm sinon rien !
Nous l’avons aussi longuement roulé avec les suspensions RockShox Flight Attendant : Test longue durée | Les 10 travaux du RockShox Flight Attendant XC
Origine Théorème FS
Son look n’a rien de révolutionnaire, mais méfiez-vous des apparences ! Sur le terrain, on découvre un vélo bien né, léger, vif dans les relances et très agréable à piloter en descente. Disponible en 100 et 120 mm de débattement, c’est la version 120 mm qui nous a le plus plu car elle n’offre selon nous que des avantages en descente et dans le cassant, pour peu d’inconvénients et de pénalité côté rendement. Origine propose aussi des tarifs très agressifs, puisque le Théorème FS est disponible à partir de 3300 € et le montage le plus haut de gamme ne dépasse pas les 8500 €. A noter que tout est à la carte, depuis le choix des équipements dans le configurateur, jusqu’à la peinture. Un bel outsider, qu’on retrouvera à partir de 2025 pour la première fois sur les circuits de coupe du monde.
Notre test complet : Test nouveauté | Origine Théorème FS : le tout-suspendu de XC aux multiples facettes
Pinarello Dogma FS
Attention, arme à ne pas mettre entre toutes les mains ! Développé par et pour Tom Pidcock (qui a reconduit son titre olympique à Paris en 2024), emmené également à la victoire par Pauline Ferrand-Prévot (même si elle a gagné la médaille d’or à Paris avec son semi-rigide), le Pinarello Dogma FS est un vélo sans concession. Du confort ? N’en cherchez pas vraiment : ici la suspension n’est présente que pour l’efficacité dans le technique et les portions cassantes. En relances et à l’accélération, c’est une véritable bombe, mais côté pilotage dans le technique, il faut un fameux bagage pour en faire usage. Un vélo ultra-exclusif, avec une personnalité unique, qui ne conviendra certainement pas à tous, mais qui marque au fer rouge tous ceux qui ont la chance de l’essayer. Côté tarif, on est aussi dans l’élite et les quantités disponibles sont limitées. Mais c’est le prix à payer pour rouler sur le vélo du champion olympique.
Notre test complet : Test nouveauté | Pinarello Dogma XC : un VTT radical et atypique !
Pivot Mach 4 SL
« A fun way to the podium » : voilà comment Pivot parle de son Mach 4 SL. Disponible en quatre débattements selon le choix de course de l’amortisseur et le placement du flip-chip (95/103mm ou 106/115mm), le Mach 4 SL fait le choix de rester fidèle à la suspension VPP DW Link, qu’on retrouve sur toute la gamme, jusqu’aux vélos de descente. Le rendement n’a pas été la priorité, même s’il est léger, et ce n’est pas un pur XC orienté compétition. Ici, on parle plus de plaisir de pilotage et de confort, tout en gardant un vélo court débattement pour le côté ludique et le poids plume. Un vélo atypique et séduisant, pour qui a envie de sortir du cadre.
Notre test complet : Test nouveauté | Pivot Mach 4 SL : plus léger mais plus polyvalent ?
Rockrider 940S
Avec la création du team de coupe du monde, Rockrider se devait de disposer d’un vélo à la hauteur des ambitions de podium de ses pilotes. Mission accomplie avec le 940S, qui s’est rapidement imposé à nos yeux comme une référence de la catégorie et qui peut regarder les modèles XC des plus grandes marques dans le blanc des yeux sans trembler. Certes, il ne révolutionne pas les codes avec sa suspension monopivot, mais le 940S est un XC contemporain particulièrement abouti et efficace, sans oublier une bonne dose de plaisir de pilotage. Cerise sur le gâteau, il ne déroge pas au rapport qualité/équipement/prix cher au groupe Decathlon. Pour 2025, les équipements et les coloris vont légèrement évoluer, mais le châssis restera inchangé.
Notre test complet : Comparatif | Rockrider Race 940 S vs 940 S LTD : lequel choisir ?
Santa Cruz Blur
Santa Cruz a sacrifié son cher VPP sur l’autel du poids pour proposer un Blur le plus léger possible. Rassurez-vous, malgré sa suspension monopivot assez classique, c’est bien un Santa Cruz ! Très léger et doté d’un excellent rendement, c’est aussi un vélo très ludique à piloter et particulièrement à l’aise en descente. Disponible en version 100 et 115 mm, même le plus petit débattement est un vélo redoutable d’efficacité et de confort. Il avait un frère quasi jumeau sous la bannière Cervelo (juste encore un peu plus léger et axé vers le rendement), mais celui-ci ne sera pas reconduit après écoulement des stocks. Le tarif rappelle le positionnement haut de gamme de la marque californienne.
Notre test complet : Face-à-face | Santa Cruz Blur vs Cervélo ZFS-5 : guerre de famille
Scott Spark RC
Avec son amortisseur dissimulé dans le cadre, le Scott Spark RC est particulièrement reconnaissable. Nino Schurter et ses équipiers lui ont aussi donné beaucoup de visibilité. Sans aucun doute, il s’agit d’un des XC les plus en vue du moment, même si sa sortie date déjà d’il y a quelques années. Côté comportement, c’est un descendeur hors pair, presque un petit enduro déguisé en crosseur. Côté rendement, il faut jouer en permanence de la commande de blocage pour en tirer le meilleur, et passer souvent au moins en mode intermédiaire dès qu’il faut pédaler. Par contre, il est très confortable et son usage ne se limite pas au XC compétition, même si pour plus de polyvalence, on se tournera vers la version 900 en 120/130 mm. Les versions et équipements sont nombreuses, avec un ticket d’entrée à 3999 €. Mais attention, pour bénéficier d’un cadre vraiment léger, il faut aller vers les versions World Cup ou SL, disponibles à partir de 8499 € (avec suspensions RockShox Flight Attendant).
Notre test complet : Test | Scott Spark RC : la référence reprend un coup d’avance
Specialized Epic 8
Depuis 2003, le Specialized Epic a toujours été intimement lié aux suspensions Brain, qui ont la particularité de se bloquer/débloquer sans intervention du pilote. Pour la première fois sur cette 8e génération, le système mécanique/hydraulique qui existait jusqu’alors a été remplacé par l’électronique, avec l’intégration du système Flight Attendant de RockShox. Le résultat : un vélo de XC 120 mm qui frôle la perfection. Confortable, hyper à l’aise en technique, mais aussi particulièrement dynamique en relance et d’une facilité déconcertante dans les longues ascensions : toutes les cases sont cochées. Mais… il y a un mais : les suspensions électroniques sont pour l’instant réservées à la seule version S-Works très haut de gamme, affichée à 14500 € ! Les autres versions reçoivent des suspensions plus classiques, avec un blocage 3 positions au guidon. Nous n’avons pas encore essayé un de ces modèles pour savoir si l’esprit de l’Epic est préservé et si on parvient à retrouver le même émerveillement que sur la version S-Works, mais nous espérons en avoir bientôt l’occasion. Et/ou nous espérons aussi que les suspensions électroniques Flight Attendant vont se démocratiser et apparaître sur d’autres versions moins onéreuses.
Notre test complet : Test | Specialized Epic 8 : quand la compétition dicte sa loi
Yeti ASR T3
Près de 10 ans après avoir abandonné le segment, Yeti est revenu en 2024 avec un tout nouvel ASR très alléchant. Mais, alors que les précédents modèles XC étaient performants mais avant tout fun à piloter et ludiques, cette dernière version surprend en misant à fond sur l’efficacité. Redoutable en rendement, la suspension arrière procure un super grip en côte technique, mais peu de confort, et le comportement en descente est plutôt sérieux, du moins pour un vélo de la marque. Mais si vous voulez des performances de haut vol, sans rouler sur le même vélo que tout le monde en compétition XC, le Yeti ASR T3 est fait pour vous ! Reste le tarif, exclusif.
Notre test complet : Test | Yeti ASR T3 : la belle alternative
Les petits débattements
Aux côtés des vélos de XC « classiques » en 100 ou 120 mm de débattement, on commence à voir se développer une nouvelle catégorie de vélos assez pointus et encore plus orientés vers la performance. Il s’agit de tout-suspendus XC à petit débattement, censés tuer les semi-rigides (au moins dans le haut de gamme) ou, si on voit les choses sous un autre angle, servir de passerelle entre les deux mondes pour des course plus rapides. Actuellement, trois modèles jouent dans cette cour, mais d’autres vont peut-être les rejoindre.
BH Lynx Race SLS
Contrairement au Specialized Epic World Cup ou au Trek Supercaliber, le BH Lynx Race SLS n’adopte pas un amortisseur spécifique. Ses 80mm de débattement sont obtenus avec un modèle classique disposant d’un blocage 3 positions au guidon, qui est toutefois quasiment caché dans le tube supérieur pour garder des lignes très épurées. Très, très léger, le BH Lynx Race SLS est une véritable petite bombe en rendement. Il explose littéralement entre vos jambes et vous propulse en avant à chaque coup de pédale. Bluffant, même quand on n’a pas la puissance d’un pilote de coupe du monde. Il sait aussi se montrer très ludique en descente et il offre même un semblant de confort bien agréable. Une belle réussite !
Notre test complet : Test nouveauté | BH Lynx SLS : missile tout-suspendu en approche
Specialized Epic World Cup
Dans la famille Epic, on trouve désormais le World Cup aux côtés de l’Epic 8 qui s’occupe du créneau XC en 120 mm de débattement et de l’Epic Evo qui joue clairement au vélo de trail. L’Epic World Cup offre 75 mm de débattement arrière avec un amortisseur spécifique qui se passe de tout système de blocage. A l’avant, on a une fourche en 110 mm avec le fameux blocage automatique Brain. Sans surprise, il est taillé pour la compétition, mais il n’oublie heureusement pas le fun et le plaisir de pilotage. Un vrai petit jouet pour qui sait le manier, et il offre des performances de très haut vol pour un budget plus contenu que l’Epic 8. Attention : les tarifs des deux sont quasi identiques, mais ce que nous voulons dire par là, c’est que la version World Cup va permettre d’obtenir des performances élevées, même avec des montages moins onéreux. Par contre, on aura logiquement moins de confort et les limites du concept apparaîtront sur terrain très technique.
Notre test complet : Test nouveauté | Specialized Epic World Cup : le semi, c’est fini ?
Trek Supercaliber
Après une première version dotée de 60 mm de débattement arrière, menée à la victoire olympique par Jolanda Neff à Tokyo, le Trek Supercaliber a été revu en profondeur en 2023. Sa suspension IsoStrut, avec un amortisseur qui fait office de « rail » sur lequel coulisse le bras arrière, offre désormais 80 mm de débattement et donne plus au Supercaliber un comportement de vrai toutsuspendu à petit débattement, alors que le précédent ressemblait davantage à un softail ou à un hardtail avec un petit quelque chose en plus. Le rendement n’en pâtit pas, mais le Supercaliber s’ouvre à d’autres horizons. Pour peu qu’on garde à l’esprit que le débattement est réduit, il offre un vrai confort de roulage sur les impacts petits et moyens. Centré sur l’efficacité, il est précis et vif dans ses réactions, mais ce n’est pas le plus fun. On peut regretter que Trek ne dispose pas d’un vrai full de XC 120 mm pour compléter son offre, car le Top Fuel est aujourd’hui devenu un vrai vélo de trail.
Notre test complet : Test | Trek SuperCaliber : avez-vous vraiment besoin de plus de débattement ?
Mais aussi
Nous n’avons pas (encore ?) eu l’occasion de les tester, mais n’oublions pas non plus les vélos suivants :
- Bulls Wild Edge : le team le roule déjà, il va arriver dans une nouvelle version avec amortisseur quasiment caché
- Forestal Cygnus : la marque, plus connue pour ses e-bikes et enduro, a surpris avec ce XC atypique et attirant (voir plus)
- Giant Anthem : une référence du XC depuis longtemps, avec une suspension Maestro très efficace
- Ibis Exie : même si elle a changé de team, Jenny Rissveds a conquis la médaille de bronze à Paris avec lui
- KTM Scarp : récemment revu de fond en comble, ses lignes acérées sont très attirantes
- Léon Semita : un ovni en titane, qui revient en 2025 dans une version modifiée avec plus de débattement (voir plus)
- Sunn Shamann : il revient avec un cadre épuré, qui semble aller à l’essentiel
- Rocky Mountain Element : tout juste revu de fond en comble, il mise sur le côté ludique et aventure (voir plus)
- Wilier Urta Max : vu en coupe du monde, il signe le retour au premier plan de la marque italienne en VTT