EWS #4 | Val Di Fassa : voici Tutti Frutti, la Queen Stage
Par Christophe Bortels -
Une seule spéciale était au programme des entraînements de la 4e manche des Enduro World Series ce vendredi à Canazei, mais pas n’importe laquelle : la Tutti Frutti qui, avec ses stats impressionnantes, ne pouvait qu’hériter du statut de Queen Stage et donnera donc de précieux points pour le général à celui qui y signera le scratch ! On vous la présente :
Rien de tel qu’un téléphérique pour prendre un peu de hauteur…
Nous voici au Col Rodella, à plus de 2400m d’altitude. L’endroit offre notamment une vue imprenable sur le Gruppo del Sassolungo, l’un de ces impressionnants éperons rocheux typiques des Dolomites.
Canazei semble bien loin tout au fond de la vallée… et c’est pourtant là-bas, près de 1000m plus bas, que se termine la Tutti Frutti. C’est l’une des seules traces permanentes au programme de la course même si, pour l’occasion, certaines nouvelles portions ont été ouvertes.
On a déjà vu pire comme décor pour un départ de spéciale…
Ne vous fiez pas aux petites fleurs qui tapissent le début de la trace, ce qui suit est davantage sauvage que bucolique !
Cécile Ravanel ne participe pas à la course, mais elle régale les photographes juste avant l’ouverture des entraînements.
La première partie de la spéciale suit une ligne de crête pendant plusieurs centaines de mètres…
… avec quelques dérivations bien techniques.
Certaines épingles sont vraiment piégeuses ! Il faut dire qu’il fait toujours aussi chaud et donc particulièrement sec et poussiéreux à Val di Fassa.
La crête se poursuit encore plus bas mais les arbres font leur apparition.
Bienvenue à la fête de la racine !
Oui, ça semble encore très bucolique…
… mais comme dans la plupart des spéciales très très longues, il y a des coups de cul !
Une des dernières portions dégagées avant de plonger dans les bois.
Avec toute cette poussière, la visibilité est très compliquée quand on est dans le sillage d’un autre pilote… masque fortement recommandé !
De superbes portions techniques bourrées de racines se cachent dans les bois…
Petit passage par le charmant plateau où arrive la SP4. Mais pour la SP5, ce n’est pas encore fini !
Retour dans les bois…
… et encore une côte qui fait bien mal aux jambes !
Les dernières centaines de mètres en tout-terrain se font sur un chemin large où on enregistrera sans doute les vitesses les plus élevées de toute la course.
Ce module marque l’entrée de la partie urbaine de la spéciale.
On va encore chercher quelques mètres de verdure…
… puis une vague en bois que les meilleurs passeront en double…
… et c’est enfin l’arrivée, sur la place de Canazei, face au podium, après 6.5 km très intenses… Il est maintenant l’heure de se reposer, car demain c’est jour de course !