EWS #1 – Rotorua : les entraînements
Par Paul Humbert -
C’est parti ! La saison des EWS est ouverte et à vrai dire, ça nous avait manqué. Direction la Nouvelle-Zélande et Rotorua pour retrouver les meilleurs enduristes de la planète. 7 spéciales sont prévues sur une seule journée, pour 64 kilomètres et 2000 mètres de dénivelé. Le niveau est encore plus relevé que l’année dernière et il est impossible de savoir qui sera le ou la plus rapide ce week-end. Découvrez nos premières images signées Boris Beyer et une vidéo en direct des paddocks réalisée par Bérengère Boes !
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Vidéo réalisée avec l’aimable participation de Thomas Lapeyrie, Adrien Dailly, Alexandre Cure, Yoann Barelli, Bryan Regnier, Nicolas Lau, François Bailly-Maître, Cécile Ravanel, Isabeau Courdurier, Cédric Gracia, Iago Garay et Rémy Absalon dans le coffre d’une voiture !
Chez les hommes, qui sera en mesure de détrôner Richie Rude ? Jérôme Clementz nous avait fait une belle démonstration en 2015 sur les spéciales techniques et étroites de Nouvelle-Zélande mais il n’est pas le seul à pouvoir grimper sur le podium. C’est bien simple, ils sont trop nombreux pour être nommés.
Chez les Dames, Cécile Ravanel est également la grande favorite mais comme nous l’expliquait Isabeau Courdurier, les écarts de niveau se resserrent, de nouvelles pilotes arrivent et elles sont nombreuses à vouloir et à pouvoir la dépasser.
C’est dans la boue que les premiers entraînements se sont déroulés. Il est temps pour tout le monde de retrouver ses marques, de se faire à son nouveau matériel et, pour certains pilotes, à sa nouvelle équipe. Et si les pilotes s’entraînent parfois avec leurs amis, ils étaient aujourd’hui très groupés dans leurs différents teams pour cette première journée.
C’est sur la dernière spéciale du dimanche, la numéro 7, que la majorité des pilotes ont commencé leurs reconnaissances. Excentrée, elle est également assez plate et rapide par temps sec, ce qui n’était pas le cas aujourd’hui. La seconde journée de reconnaissance devrait se faire sans pluie mais un déluge est annoncé dimanche, un facteur non négligeable à prendre en compte…
L’enduro, c’est également un mélange de talents venus de nombreuses disciplines et on y retrouve parfois même des pilotes tout droit sortis de leur retraite pour venir se mesurer aux piliers de la discipline. C’est le cas de Fabien Barel qui doit être en manque de chronos après avoir passé l’hiver la tête dans la préparation du team d’enduro mais également de descente.
2017 sera également une année de transition pour les VTT d’enduro de compétition. Qui ira le plus loin, le plus ouvert, le plus grand ? Nul ne le sait pour le moment mais on devrait déjà avoir un bel aperçu des tendances à la fin de ce week-end.