Dossier | 7 paires de chaussures gravel au banc d’essai - DMT GK1 : la classe à l'italienne
Par Jan Van Herck -
« Trouver chaussure à son pied » : voilà qui pourrait être le fil rouge de ce dossier. Dans des gammes de plus en plus touffues, et avec des pratiques qui se recouvrent l’une l’autre, comment mettre la main sur une paire de chaussures idéale pour la pratique du gravel ? Est-ce que cela signifie seulement quelque chose ? Vojo fait le point pour vous de manière approfondie avec 7 modèles mis à l’honneur :
DMT GK1 : la classe à l’italienne
En termes de renommée, la marque italienne DMT n’est pas aussi connue que les « grandes » marques même si les succès du Slovène Tadej Pogacar ou de l’Italien Elia Viviani l’ont, sur route au mois, ramené un peu sur le devant de la scène. Quels sont ses arguments lorsqu’on s’éloigne du goudron ? Réponse avec le modèle GK1 :
Dès les premiers instants, on sent qu’on a affaire à une chaussure particulière. En effet, la marque italienne basée à Vérone a choisi de ne pas doter la chaussure d’une » languette » classique mais d’une structure en mesh qui enveloppe la chaussure autour de l’avant-pied. De plus, des lacets permettent d’ajuster le serrage de la chaussure et la structure de la semelle a été conçue par Michelin.
On enfile la chaussure curieux de découvrir les sensations procurées par cette conception mais les premiers essais s’avèrent plus compliqués qu’avec des chaussures plus classique. Le mesh est assez serré au niveau du cou-de-pied et le passage n’est pas évident à négocier au début. Une fois dedans en revanche, on constate que ce système permet d’offrir beaucoup d’espace au niveau de l’avant-pied, tandis que la chaussure se resserre au niveau du cou-de-pied. La fermeté du serrage s’ajuste finalement avec le laçage.
L’installation des cales se fait sans problème et la seule chose qui manque est une indication au niveau de la semelle pour les positionner facilement. La semelle de la chaussure est recouverte de caoutchouc Michelin qui donne une impression de robustesse et de durabilité. Dans l’ensemble, les DMT GK1 offrent beaucoup d’adhérence et de stabilité une fois en dehors du vélo.
Il y a beaucoup d’espace à l’avant de la chaussure et, par conséquent, elle convient aux personnes ayant un avant-pied large. Les lacets ne se desserrent pas et la pression reste stable tout au long de la sortie, avec une pression bien répartie à travers la structure. Selon DMT, la structure s’adapte même un peu au pied, ce qui fait que la chaussure s’ajuste mieux au fil des kilomètres…
Les semelles internes sont de conception plutôt minimaliste et seront avantageusement remplacées par des modèles plus aboutis si vous avez les pieds sensibles, mais c’est surtout la structure en mesh qui retient notre attention et procure le confort nécessaire.
La DMT GK1 est relativement légère (361 g sur notre balance) par rapport aux autres chaussures du test. En outre, la chaussure offre une sensation de rigidité qui se traduit par une efficacité au pédalage importante. La puissance du pilote est très bien transmise à la pédale et on n’a jamais l’impression que la chaussures « absorbe » de l’énergie. Enfin, la finition de la chaussure est suffisamment solide et durable.
Verdict
La DMT GK1 est une chaussure de gravel pour les pilotes qui souhaitent une chaussure robuste, durable et plutôt originale. La semelle est suffisamment rigide et le caoutchouc Michelin offre une bonne adhérence lors des moments en dehors du vélo. Les pilotes avec un avant-pied large apprécieront l’espace qu’offre ce modèle. De plus, le prix n’est pas excessif, ce qui fait certainement de ces chaussures un choix privilégié de ce dossier.
DMR GK1
168,95€
361 g(par chaussures, comprenant les cales)
- Ajustement confortable
- Esthétiquement jolies
- Adhérence remarquable
- Rigidité permettant un bon transfert de puissance
- Poids
- Indications de montage de cales
Évaluation des testeurs
- Prix d'excellence
- Coup de coeur
- Rapport qualité / prix
Pour plus d’infos : dmtcycling.com