Découverte | Eislek Gravel : une manche de coupe du monde pleine de promesses
Par Adrien Protano -
Le 21 juin prochain, la coupe du monde de gravel posera ses valises pour la première fois de son histoire au Grand-Duché de Luxembourg. C’est plus précisément à Vianden, à la frontière germano-luxembourgoise, que nous a donné rendez-vous l’équipe d’organisateurs pour découvrir le parcours et ce qui se cache derrière l’épreuve. Découverte :
Samedi 11 janvier, 8h45, -2 degrés : bienvenue à Vianden, petite ville perdue à la frontière germano-luxembourgeoise et qui accueillera bientôt une des manches de coupe du monde gravel de la saison 2025… et la première de l’histoire du Grand-Duché de Luxembourg.
Ce rendez-vous à quelques heures de route de la rédaction, il nous a été proposé par l’équipe d’organisateurs qui se cachent derrière cette nouvelle épreuve du calendrier 2025. De gauche à droite : Michel, Thibaut (qui ne fait pas partie de l’organisation, mais qui est un ami proche de ceux-ci) et Jérôme.
Si l’Eislek Gravel est une toute nouvelle épreuve, la bande de copains qui se cache derrière n’en est par contre pas à son coup d’essai puisqu’ils s’occupent déjà d’une épreuve bien connue : le Grand Raid Godefroy de Bouillon ! Le programme de cette journée : découvrir le parcours et les prémisses de l’épreuve, avant de prendre part au Social Ride organisé par l’équipe d’organisateurs durant l’après-midi.
Comme pour le départ de la future épreuve, c’est depuis le centre-ville que nous débutons notre aventure, avec ce magnifique château de Vianden en arrière-plan. Ruelles en pavés et pente raide, le ton est donné !
Rapidement, on prend de la hauteur et on quitte la ville…
… pour s’enfoncer dans les magnifiques forêts qui entourent Vianden ! « À la base, on était partis sur Luxembourg-ville comme ville hôte pour le côté culturel, mais aussi international. De fil en aiguille, on nous a aiguillés vers Clervaux, et puis finalement ici à Vianden » explique Jérôme. « On est venus découvrir et repérer l’endroit, et on a beaucoup apprécié le côté authentique et le caractère de la région. Alors on s’est dit quoi pourquoi pas ! », ajoute-t-il.
Au fur et à mesure que l’on progresse sur le parcours, la neige et le gel évoluent, mais malgré ces décors tout de blanc vêtus, ce sont de magnifiques allées et chemins forestiers qui semblent avoir été imaginés pour le gravel que l’on découvre. « Les premiers parcours que l’on a testés n’étaient pas parfaits, mais à force de le perfectionner, nous avons un tracé dont nous sommes très fiers », nous glisse-t-on.
« D’ici, on peut voir presque l’entièreté du circuit », apprend-on une fois au-dessus de notre première ascension du jour. En réalité, le parcours est divisé en deux boucles : une première, un peu plus longue (environ 24 km) sur la face luxembourgeoise, et une seconde d’environ 21 km qui bascule du côté allemand de la frontière (qui se trouve en face de nous sur la photo du dessus). La course débutera par la boucle « luxembourgeoise » avant d’enchaîner à deux reprises les deux boucles, tout en passant à chaque fois par le centre de Vianden.
Le point fort d’une telle configuration : le public, ou plus précisément l’accessibilité pour le public. « En se stationnant à Vianden, le public sera en mesure de voir à plusieurs reprises les pilotes », nous explique Jérôme.
Tout ça est évidemment facilité par les multiples passages au sein de la ville de Vianden, mais aussi grâce au téléphérique, dont la gare d’arrivée se trouve à quelques pas du parcours ! « En prenant un pass journalier, le public pourra faire des allers-retour entre le parcours à Vianden et les passages proches du point de vue » explique Michel.
Une super nouvelle pour les spectateurs puisque cette boucle facilement accessible à pied risque d’être le théâtre de faits de course. La raison ? Un enchaînement de trois coups de cul où les attaques risquent d’être décisives, ainsi que la présence d’une zone technique.
« On veut proposer un parcours intéressant et excitant pour la course, tout en mettant un point d’honneur à ce que ce soit une expérience agréable pour les spectateurs et les familles des coureurs », détaillent les organisateurs.
« On a une chance énorme avec les autorités de Vianden et des communes limitrophes. Elles sont très réceptives, les gens sont motivés et donnent de l’énergie dans le projet. On se sent soutenus, et les subsides luxembourgeois ont tendance à être plus importants que dans les communes belges », confie Michel, avec reconnaissance.
Si le début de la boucle luxembourgeoise affiche un joli dénivelé d’entrée de jeu, la majorité du parcours s’avère être roulante, et s’annonce très rapide avec une vitesse moyenne annoncée au-dessus des 35km/h pour les hommes de tête.
Et voilà qu’on approche à nouveau de Vianden. Juste à temps pour engloutir notre casse-croûte…
Et repartir pour un second tour, en plus large comité cette fois ! Nombreux sont ceux qui ont fait le déplacement pour découvrir ce tracé malgré la froide météo.
On félicite d’ores et déjà l’équipe d’organisateurs pour le travail fourni, avec un parcours de qualité et une précieuse attention à l’expérience du public. Rendez-vous le 21 juin à Vianden !
Pour plus d’informations : https://www.eislekgravelluxembourg.com