Coupe du monde DH #2 2021 – Les Gets | Reconnaissances de la nouvelle piste
Par Paul Humbert -
La coupe du Monde s’arrête en France ! C’est désormais un classique du championnat et on retrouve tout le gratin de la descente dans les alpes, aux Gets. Après un tour dans les paddocks, on s’est glissé sur la toute nouvelle piste de descente pour un découvrir un tracé tout frais et prendre l’ambiance des reconnaissances.
Après deux années passées sur la piste inaugurée pour les Crankworx, Les Gets proposent un tracé complètement nouveau pour la coupe du Monde.
Il reprend certaines lignes inaugurées lors de la course « P2V Invitational », mais s’élargit et se voit nettement agrémenté de portions adaptées à la vitesse des athlètes.
De l’avis des pilotes rencontrés, on a affaire à un très beau tracé, encore très frais et proposant de nombreuses lignes. Les riders s’élancent dans l’alpage avant d’enchaîner plusieurs sauts et un enchaînement de zones à chaque fois plus raides et techniques en sous-bois, amenant à une série de tables avant de retrouver la ligne d’arrivée de l’année dernière.
Le tracé, très meuble, n’a cessé d’évoluer toute la journée d’entraînement et il a fallu retourner marcher sur la piste pour découvrir les évolutions de trajectoires après la première journée de passages. Pour les athlètes, il faut mémoriser les enchaînements, sans pour autant prendre pour acquis chaque changement de trajectoire ou appui.
Un point qui a cristallisé l’attention de beaucoup de monde : le gros road gap de la partie haute. Il n’a pas fait de cadeau à la mécanique, ni aux athlètes puisqu’on doit déplorer une chute de Marine Cabirou. Bien secouée, et on ne sait pas si elle pourra prendre le départ de la course.
Elle pourrait s’ajouter à la liste de celles et ceux dont on remarquera l’absence, comme ça sera le cas pour Amaury Pierron, blessé aux Arcs. Bonne surprise toutefois du côté de l’équipe Commencal : Thibaut Daprela, lui aussi blessé en Tarentaise, fait son retour en piste.
Sur le reste de la piste, on constate une nouvelle fois la professionnalisation du sport. Chaque équipe est désormais accompagnée par une ou plusieurs personnes le long du tracé : pour les trajectoires ainsi que pour le coaching général.
Rémi Thirion semble très à l’aise dans le choix des trajectoires.
Après une première phase de découverte, les athlètes enchaînent les descentes et viennent affiner leurs réglages en s’aidant, pour les plus grosses équipes, de matériel de télémétrie.
La piste est aussi belle que difficile à appréhender et peu de riders se sont vraiment démarqués, mais on peut souligner l’aisance de l’équipe Trek et tout particulièrement Loris Vergier.
Troy Brosnan semble là encore très à l’aise, un peu à l’image de son passage dans les bois de Leogang.
Benoit Coulanges semble également en bonne forme après sa victoire aux Arcs.
Les reconnaissances se sont terminées avec les essais chronométrés, qui positionnent Troy Brosnan, Bernard Kerr et Greg Minnaar aux avant-postes. Chez les dames, c’est Nina Hoffmann, Vali Höll et Camille Ballanche qui réalisent les meilleurs chronos. On imagine ces résultats encore assez peu représentatifs et on a hâte de découvrir les premiers chronos officiels dès demain lors des qualifications !