Adrien Dailly : ambition top 5, mais sans pression !
Par Paul Humbert -
Après avoir surclassé la catégorie U21 en Enduro World Series pendant deux saisons, Adrien Dailly plonge dans le grand bain de la catégorie Elite. C’est toujours sur un Lapierre qu’il continuera de progresser, avec l’ambition d’aller jouer dans le top 5 auprès des tous meilleurs de l’enduro dont il fait aujourd’hui partie. Nous l’avons retrouvé avec une autre ambassadrice de la marque, Chloé Gallean, et ils nous disent quelques mots avant d’attaquer les choses sérieuses sur les reliefs de l’Azur Bike Park.
Oui, mais la structure change. Avant nous étions trois (Nico Vouilloz, Adrien Dailly et Rae Morisson, ndlr) et aujourd’hui je suis le seul pilote. Nico va conserver son rôle d’ambassadeur. Je vais me déplacer avec Laurent Solliet comme coach (il a notamment accompagné l’équipe Specialized Gravity, il a lancé sa marque Beea, coach des sportifs et roule en VAE, rien que ça…) et, normalement, François Dola, un vieux briscard du VTT, devrait être mon mécano. J’avais un peu peur d’être tout seul mais vu que je suis bien accompagné, ça va être top. Laurent va pouvoir rouler avec moi.
Tu as gagné deux titres de champion du Monde EWS U21. Comment appréhendes-tu le passage chez les Elites ?
Beaucoup mieux que l’année dernière au moment de repartir sur une saison -21ans après avoir gagné mon titre de champion du Monde. Je devais gagner. Cette année, je n’ai pas de pression, je vais juste rouler avec l’équipe.
Tu t’es déjà très bien placé au scratch alors que tu étais en catégorie U21, qu’aimerais-tu réaliser comme performance ?
J’aimerais faire des top 5 sur certaines courses. On ne sait pas trop ce qui nous attend. J’ai beaucoup aimé l’Irlande et La Thuile même si cette dernière course ne sera plus au calendrier. Je ne sais pas trop comment ça va se passer à Millau.
Pendant les reconnaissances en EWS, avec qui roules-tu ?
Je roulais pas mal avec Nico (Vouilloz) et Rae l’année passée. Là, je vais être avec Laurent mais on va vite se retrouver avec d’autres groupes. Je roule souvent avec Alex Cure et pas mal d’autres personnes. L’ambiance est bonne chez les élites, j’ai hâte.
Qui t’impressionne le plus sur les EWS ?
Richie Rude, comme tout le monde, sans hésiter. Physiquement il fait vraiment la différence. C’est un monstre partout. À côté de lui, je suis à la rue physiquement. Je m’entraîne mais je ne pourrai jamais me transformer.
Où est-ce que la proximité de Nicolas Vouilloz t’apporte le plus ? Sur le vélo ou à côté ?
Surtout à côté, au niveau de la préparation du vélo et de tout en fait ! Il a toujours mis tout de son côté et on ne s’imagine pas tout ce qu’il fait pour se préparer. Quand on est dans cette ambiance là, ça ne peut qu’être bénéfique.
Aimerais-tu appréhender exactement la course comme lui où tu vas piocher uniquement ce qui t’intéresse ?
Aller aussi loin que Nico, c’est dur, il faut vraiment s’impliquer comme lui. Je ne peux pas avoir la prétention de dire que je vais « faire comme lui » mais je vais essayer de lui choper quelques trucs.
Quand tu n’es pas sur le vélo, que fais-tu ?
Je suis en deuxième première année de fac de sport (rire). Cette année, je vais mettre le vélo en premier pour voir si ça fonctionne. Je refais aussi mon appart et je m’entraîne ! Je m’entraîne à l’Azur bike park aujourd’hui et sinon je vais régulièrement à San Remo et autour de Nice.
Dans cette région (le 06), il y a un impressionnant vivier de super pilotes de descente, d’enduro et de cross-country…
Oui, j’essaye de rouler avec les trois ! Il y a toujours du monde motivé pour rouler. Je roule pas mal avec Loris Vergier, Thibaut Daprela. Y’a des bons crosseux dans la région et quand je roule avec eux, je suis largué ! Sinon, je roule pas mal avec Alex et des descendeurs.
À côté d’Adrien, Chloé Gallean nous présente son rôle en tant qu’ambassadrice Lapierre.
Qu’est-ce que tu fais sur un vélo ?
J’essaye de rouler et je m’amuse ! Je suis ambassadrice Lapierre et je représente la marque dans trois disciplines : la descente, l’enduro et l’électrique.
Si tu pouvais faire passer un message à travers ce partenariat, quel serait-il ?
Que c’est un sport fun et accessible pour les filles. On est très peu à rouler et même si il y a de plus en plus de filles en station, il y en a très peu qui roulent en compétition. Du coup, j’aimerais faire des stages avec des filles.
Est-ce que le vélo électrique a de « meilleurs arguments » que le vélo classique pour attirer les filles ?
Je pense que l’électrique apporte pas mal. Il y a beaucoup de filles qui n’osent pas rouler avec leurs copains ou leurs groupes de potes. Avec l’élec elles ont une petite facilité en plus et je pense que ça va vraiment aider !