Trans-Cévennes : sur les traces de l’édition 2016 ⋆ Vojo

Chez Vojo, il y a des événements qu’on aime et qui nous parlent. La Trans-Cévennes en fait partie. Ce raid All-Mountain / Enduro initié par une bande de passionnés se déroulera pour la seconde fois en 2016 dans le parc naturel des Cévennes. Sur un tracé de plus de 250 kilomètres mis à jour pour l’occasion et réparti en 5 étapes, vous parcourrez une région exceptionnelle. Nous avons retrouvé l’équipe organisatrice à Saint-Guilhem-le-Désert avant de grimper au sommet du superbe cirque de Navacelles. Guidés par Jean-Baptiste Cappa, le traceur de l’épreuve et guide dans la région, nous nous sommes élancés avec Rémy Lesaq, un des organisateurs, et Simon André, pilote Orbéa et fan de la Trans-Cévennes. Et si la recette de l’évènement est désormais connue, il nous tardait de découvrir une nouvelle fois le coeur de celle-ci : ses tracés. Surprise au dessus de nos têtes, il neige, mais cela n’enlève rien au charme des lieux qui accueilleront du 23 au 28 Mai prochain cet évènement atypique.

Bien rouler, bien manger, profiter, voilà quelques-uns des mots d’ordre de l’organisation. Rémy Lesaq, l’instigateur de cet évènement, nous en dit plus sur la philosophie de la course : « On ne se prend pas la tête avec les chronos, tout le monde aura la possibilité de comparer ses temps mais il n’y a pas de podium à la fin de l’épreuve. On prend notre pied sur notre bike dans un cadre formidable, à notre rythme et on partage le tout tous ensemble ! » La Trans-cévennes, c’est 5 jours passés à rouler au coeur du parc national des Cévennes. Avec entre 50 et 60 kilomètres par jour et environ 1900 mètres de dénivelé positif et négatif en moyenne, chacun pourra y trouver son compte.
Le rallye oscille entre l’all-mountain et l’enduro et une nouvelle fois, un large spectre de pratiquants pourra donc se mélanger.
Après une première édition très réussie, il nous tardait de retrouver l’équipe pour faire un point sur la nouvelle édition. Pour ceux d’entre vous qui découvrent totalement cette épreuve (et nous ne vous en voulons pas, sa renommée est encore très modeste), retrouvez l’article de notre première découverte du tracé : www.vojomag.com/decouverte-trans-cevennes-laventure-all-mountain et notre récit publié après l’épreuve: www.vojomag.com/recit-trans-cevennes-le-raid-atypique.
Il est vrai que la Trans-Cévennes se déroule dans un cadre exceptionnel. Le vélo est le moyen de locomotion idéal pour plonger dans les gorges, longer les falaises, traverser les rivières pour aller d’un abri de berger à l’autre. Les Cévennes sont sauvages mais le VTT nous permet d’y plonger pour la journée avant de retrouver le cadre confortable d’un camping de qualité.
Nous retrouvons en toute logique Rémy, l’instigateur principal de la Trans-Cévennes. Spécialiste de l’évènementiel avec sa structure LGB Organisation, il s’est lié à Jean-Baptiste Cappa, guide local et traceur. Ils ne sont bien évidemment pas tout seuls et c’est une petite équipe qui travaille toute l’année pour faire naître un tel évènement. Toute l’équipe sait pertinemment qu’avoir de superbes tracés ne suffit pas, il faut également bien dormir et bien manger pour profiter pleinement de « l ‘expérience Trans-Cévennes ».
Cévenol depuis toujours, nous avons l’habitude de côtoyer Simon André quand celui-ce revêt sa casquette de responsable communication pour Orbéa. Simple participant l’année dernière, il est tombé amoureux de cette épreuve et c’est la raison pour laquelle il est en notre compagnie. En plus d’être un talentueux pilote, nous pouvons toujours compter sur sa bonne humeur et sa connaissance du terrain pour égayer nos sorties. Les premiers participants de la Trans-Cévennes 2015 se souviendront de ses passages dans les portions techniques. C’est d’ailleurs un des aspects caractéristique de cette épreuve, « Monsieur tout le monde » est le roi de l’épreuve et il peut passer la journée à rouler avec les « Top » comme Simon. Pas de pression, pas de classement, chacun roule comme il l’entend ! Cette année, il apporte son expérience de compétiteur à l’équipe d’organisation au moment de faire des choix stratégiques.
Sur la Trans-Cévennes, les participants sont choyés dès leur arrivée au moment de recevoir leurs cadeaux de bienvenue. Une équipe de médecins est présente tout au long du parcours pour assurer un maximum de sécurité, un aspect sur lequel les organisateurs ne transigent pas. Sur le bord du tracé, vous retrouverez chaque jour un photographe pour immortaliser vos passages.
À l’arrivée, vous pourrez vous reposer dans une grande tente avec un compartiment individuel et un espace couvert pour vous changer au chaud. Chaque « chambre » est équipée d’un bon matelas deux places. Les repas sont préparés et servis par un traiteur et agriculteur local. Vous aurez chaque soir la possibilité de laisser votre fidèle monture dans les mains expertes de Lionel, le responsable du magasin Culture Vélo Dammarie. Le lendemain matin, il ne vous restera plus qu’à attraper les barres et gels énergétiques qui seront à votre disposition pour partir à l’assaut du tracé.
L’édition 2016
Après une première édition réussie en petit comité, toute l’équipe s’est remise au travail pour ajuster le format de l’événement aux demandes des participants et pour supprimer les petits couacs de « jeunesse ».
En 2016, l’épreuve est rallongée d’une demie journée ! Les coureurs auront rendez-vous le lundi 23 Mai et termineront la Trans-Cévennes le samedi suivant en fin d’après-midi à l’issue de 5 journées de vélo. Une soirée sera organisée pour clôturer l’épreuve en beauté.
Traceur de l’évènement, Jean-Baptiste Cappa organise depuis plusieurs années des stages de VTT dans les Cévennes avec sa structure ON Bike, il nous en dit plus sur les changements de tracé : « Nous n’avions pas envie de laisser repartir les concurrents fatigués le samedi après-midi. Qu’à cela ne tienne, nous allongeons l’épreuve ! En 2016, les participants auront davantage de kilomètres au compteur et le découpage de la course sera retravaillé. »
« Nous allons une nouvelle fois faire en sorte que les parcours soient les plus beaux possibles et qu’on arrive facilement dans de chouettes campings tous les soirs. La première journée sera une nouvelle fois la plus longue, avec plus de 2300 mètres de dénivelé positif à franchir, les étapes suivantes seront plus light mais nous finirons à nouveau par une grosse journée le samedi. Nous avons réussi lors de la première édition à proposer près de 80% de singletrack et nous voulons encore augmenter ce pourcentage. »
« Nous modifions également l’aspect « chronométrage ». Plutôt que d’aller chercher 3 à 4 spéciales descendantes par jour, nous préférons mettre en place des segments chronométrés qui incluront parfois des montées. Cela nous permet de ne rater aucun beau passage. Nous nous sommes parfois vus contraints de couper de belles portions pour aller chercher impérativement une descente qui n’était pas toujours formidable. »
« Dès que le tracé sera ludique, nous ouvrirons une section de chronométrage. Nous augmentons le nombre de passages près des sites remarquables et tout le monde pourra apprécier les paysages à son rythme. Cette année encore, les chronométrages ne seront pas au coeur de l’épreuve, on ne s’y prête que si on le souhaite ! »
« Nous allons une nouvelle fois évoluer dans les Cévennes et dans la région des Grandes Causses. Les sites remarquables vont s’enchaîner dans les gorges du Tarn, sur les contreforts du Mont Aigoual, à Saint-Guilhem-le-Désert ou à Navacelles. La région est peu connue mais elle regorge d’endroits et de sentiers formidables. »
« Pour cette seconde édition, nous ne nous reposons pas sur nos lauriers, la deuxième journée dans les Grandes Causses sera retravaillée, et ce sera également le cas de l’itinéraire reliant Navacelles à Saint-Guilhem-le-Désert. Pour un découpage cohérent, nous construisons des journées oscillant entre 50 et 60 kilomètres. »
En définissant le format de l’épreuve, l’équipe hésitait entre l’appellation « Enduro » ou « All-Mountain ». Finalement, c’est un petit peu les deux. Avec un vélo de 140mm de débattement comme le nouveau Specialized Stumpjumper ou l’Orbea Occam 27,5 , on passe absolument partout et on pédale bien lors des longues journées. Il est totalement possible de se lancer avec un vélo d’enduro, d’ailleurs certains passages le justifieront, mais il faudra l’assumer pendant les 5 jours. Ce raid est accessible à un large public, si tant est qu’il est entrainé et qu’il est habitué à ce type de pilotage.
« Nous ne souhaitons pas voir les premiers concurrents arriver 3 heures avant les derniers, mais il est agréable de voir que nous avons réussi à faire cohabiter les différences de niveau. Chacun roule à son rythme, seul ou en groupe, chronométré ou non. L’essentiel est que tout le monde prenne du plaisir et profite autant du temps passé sur le vélo que de celui passé aux repas et pendant les pauses. »
Le tracé de la course n’est pas encore totalement établi mais l’équipe organisatrice devrait boucler son « road-book » dans les prochaines semaines. Pour s’occuper de cela et pour assurer le bon déroulement de la course, le staff de la Trans-Cévennes est épaulée par l’équipe d’OTB12. Cette association de la région ouvre et ferme les tracés, elle apporte un soutien logistique et participe à la super ambiance qui règne sur la Trans-Cévennes.
À l’heure du repas, Rémy insiste à nouveau sur ce qui lui tenait à coeur en lançant la Trans-Cévennes. Après avoir pris le départ de nombreuses courses et évènement, il a réalisé que l’aspect « compétition » lui plaisait mais qu’il était loin d’être au coeur de ses préoccupations. Rouler avec ses potes, profiter dans un cadre exceptionnel et se tirer la bourre de temps en temps, voilà ce qu’il aime. Une fois son vélo posé, l’évènement ne s’arrête pas. On boit un coup si on le souhaite, on mange et on dort bien pour attaquer une nouvelle journée de vélo. En réunissant tous les éléments qui lui tenaient à coeur, Rémy a établi son mot d’ordre pour la Trans-Cévennes : choyer ses riders comme il aime être choyé !
Vous l’aurez compris, le discours de Rémy, Jean-Baptiste et de tous les organisateurs a réussi à nous séduire et Vojo sera partenaire de la seconde édition. La Trans-Cévennes 2016 sera particulièrement importante pour la pérennité de l’évènement, mais nous sommes persuadés qu’un tel concept trouvera des amateurs. Une chose est sûre, nous seront dans les Cévennes, sur notre vélo, du 23 au 28 mai prochain pour faire le bilan de cette seconde édition.
Comment participer ?
Rendez-vous très rapidement sur le site internet de la Trans-Cévennes (www.trans-cevennes.com) pour accéder aux inscriptions. On nous souffle d’ailleurs qu’elles pourraient ouvrir avant la fin de cette semaine.
Côté tarif, le prix est fixé à 1200€ par participant. Un tel tarif pourra en freiner certains, mais après avoir pu jeter un coup d’oeil dans les coulisses de l’organisation, nous réalisons qu’absolument tout est fait pour que chaque participant soit « aux petits oignons », du début à l’arrivée du raid.
Toutes les infos sur le site officiel de la Trans-Cévennes: www.trans-cevennes.com
Pour les inscriptions, rendez-vous ici : www.engage-sports.com/trans-cevennes-2016