Par Olivier Béart -
Fin mai, la deuxième Trans-Cévennes a emmenée un petit groupe de chanceux à la découverte de trails aussi magiques que méconnus pendant 5 jours passés entre les gorges du Tarn, le parc naturel des Grands Causses et le coeur des Cévennes. Vojo était présent sur l’épreuve, en selle et derrière l’objectif, tout comme la rideuse, enduriste et aventurière Mary Moncorgé qui a pris sa plume pour vous conter ses aventures sur cette épreuve sauvage, conviviale et atypique.
Les paysages sont d’une incroyable variété. Ils vont de grands plateaux aux allures de steppes qui surplombent de vertigineuses gorges, jusqu’à un relief de moyenne montagne qui n’est pas sans rappeler les Vosges à certains égards. Les différences entre les parties froides au Nord et le climat méditerranéen plus au Sud sont aussi très marquées. Le décor est planté : voici les paysages éclectiques et disparates qui vont être notre terrain de jeu pour toute cette semaine. De Saint-Georges de Lévéjac jusque Saint Guilhem-le-Désert, les riders vont avaler une moyenne de 55km par étape avec près de 2000m de dénivelé, avec des jours plus légers, mais aussi des pointes à 60km et un peu plus de 2200m de d+ ! Le tout est agrémenté de 2 à 4 spéciales chronométrées, sans grand enjeu puisqu’aucun classement officiel n’est publié, mais cela permet de se fixer d’agréables objectifs dans la journée et de la pimenter de sections où on ouvre les gaz en grand ! Pendant 5 jours, les participants vivent une véritable aventure à travers les hauts-plateaux, les cols et les sommets, toujours dans le but d’accéder aux plus belles descentes de la région et aux trails ultimes accrochés à flanc de falaise ou de montagne. La formule « rallye » permet de regrouper les meilleurs aspects de l’enduro et son atmosphère conviviale sans prendre l’aspect compétition trop sérieusement puisqu’il n’y a aucun enjeu au bout. Même pas de podium ou de récompense. L’important, c’est de découvrir cette région où la densité de population est l’une des plus faibles de France. Chaque jour, nous passons plus de 6h en selle, la plupart du temps sur des singletracks et des sentiers qui gardent toujours bien haut le niveau d’adrénaline. Une fois arrivé au camp, c’est 100% détente. Les (grandes) tentes sont montées, l’apéro est servi, « Nounours » le mécano vient chercher votre vélo pour lui refaire une beauté et il n’y a plus qu’à se relaxer. Il y a même un ostéo qui est dispo en cas de bobo !
Puis surtout, il y a ces repas magiques, faits entièrement de produits locaux issus de petits producteurs et cuisiné de main de maître par un traiteur qui nous suit durant toute l’aventure.
En plus de ce traitement de roi et des magnifiques trails, les riders ont eu la surprise de voir Anne-Caroline Chausson prendre part à l’aventure à leurs côtés. Débarrassée de son cancer, elle revient petit à petit aux affaires. Et si ses premiers coups de pédale après sa longue absence ont été difficiles, tout le monde a été heureux de constater qu’elle est restée toute la semaine sur l’épreuve alors qu’elle avait initialement prévu de ne rester que deux ou trois jours, pensant être à bout de force rapidement.
Mais, portée par la convivialité du groupe et calée dans la roue de son pote Simon André qui l’a embarquée dans l’aventure, elle a à nouveau virevolté sur son vélo comme à la grande époque.
Car si le physique n’est peut-être pas encore au top, on peut vous dire que le coup de guidon est toujours aussi beau à voir.
Au-delà de ce récit, voici une petite sélection d’images prises par Olivier de Vojo lorsqu’il nous a accompagnés. Elles résument pour moi quelques-uns des moments forts de cette Trans-Cévennes 2016. J’espère que vous apprécierez et à bientôt sur les sentiers !
Trans Cévennes 2016 – L’album photo
Vincent Mathieu, vainqueur du concours Orbea-Trans Cévennes
Avant de vous quitter, un petit mot pour vous présenter le vainqueur de notre concours Orbea-Trans Cévennes, Vincent Mathieu. Celui-ci a eu la chance de gagner son inscription sur l’épreuve et, en plus, au guidon d’un Orbea Occam TR Ltd, soit la version la plus haut de gamme équipée de roues en 29 pouces et 120mm de débattement.
Habitué aux semi-rigides mais très à l’aise dans le technique, Vincent a été bluffé par les grandes roues : « le bike est très léger dans cette version haut de gamme, il grimpe comme un XC. Mais en descente, il met incroyablement à l’aise, c’est un jouet. » Beau joueur, il tient aussi à remercier son pote Benjamin Maton, « vrai » vainqueur du concours qui lui a cédé sa place car il ne pouvait se libérer. Ce sera pour une prochaine fois et là, ils viendront tous les deux !
Trans’Cevennes est une épreuve LGB Organisation et On-bike, dont Vojo est fier d’être le partenaire média depuis les débuts. Pour d’autres images de l’édition 2015 et des reconnaissances, rendez-vous ici.